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Mémoires de Kered-Ann - Partie I - Les années Poudlard

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Message par Circée Sam 15 Oct - 12:29

Chapitre 24 :

Le Bal battait son plein depuis deux bonnes heures à présent. J'avais passé ce début de soirée sur un petit nuage. Rabastan était un cavalier hors pair et attentionné. Nous avions délaissé la Grande Salle métamorphosée pour faire un tour dehors. La potion commençait à ne plus faire effet et je ressentais les effets de ma dure journée. Rabastan s'en rendit compte et il proposa une pause. Nous prîmes place sur un banc non loin des fenêtres de la Grande Salle. La musique quoique étouffée parvenait jusqu'à nos oreilles. Le sorcier passa son bras autour de mon épaule, je me collai contre lui, laissant ma tête reposer dans le creux de son cou. Je fermai les yeux un instant. Son autre main s'était posée sur ma cuisse.

- Ca va ? Me demanda-t-il soudain.

- Je suis fatiguée, avouai-je dans un soupir.

Ce n'était pas le genre de réponses que j'aimais avouer, mais Rabastan n'était pas dupe de mon état. Son pouce caressait doucement ma main et un sourire flottait sur son visage.

- On peut mettre à exécution ton plan ! Me souffla-t-il à l'oreille. S'éclipser …

Je souris à mon tour.

- Tu es sûr ? Lui demandai-je me sentant un peu coupable d'écourter ainsi cette soirée.

- Certain !

- Et où irons-nous ?

- Dans notre salle commune, tout le monde est au bal, il n'y aura personne … Nous serons tranquille et si vraiment tu ne vas pas bien, tu seras toute proche de ton dortoir …

Je le remerciai de sa sollicitude et approuvai son choix.

Il se leva alors, me tendant la main et nous regagnâmes l'intérieur du château. Quelques couples traînaient dans le hall mais comme l'avait prédit Rab, une fois les escaliers descendus, plus personne ne se montra dans les cachots.

Le mot de passe prononcé, nous pûmes rentrer dans notre salle commune, vide et silencieuse. Le grand canapé face à la cheminée nous accueillit et je fus contente de m'y laisser tomber. Sans un mot, je me penchais vers mes chaussures et les quittai avec joie. Je me levai tout à coup sous le regard intrigué de Rabastan. Je ne fis que quelques pas en direction de la cheminée. Le marbre était froid sous mes pieds. Je sortis alors ma baguette et tapotait une des pierres de la cheminée. Elle bougea légèrement et la cache s'ouvrit. Je plongeai ma main dans l'ouverture sombre et en ressortit avec mon butin : une bouteille de firewhisky. En voyant le regard médusé de Rab, j'en conclus qu'il ne connaissait pas cette cachette, je lui devais quelques explications.

- C'est Richard qui me l'a montrée ! Il n'y a qu'une règle simple : celui qui vide la bouteille doit en remettre une … C'est une cachette qui, paraît-il, existe depuis la fondation de Poudlard, ris-je.

Je me rassis et tendis la bouteille à Rabastan. Je fis alors apparaître deux verres et le sorcier les remplit généreusement.

- A nous, dit-il simplement en trinquant.

Je lui souris et avalai une gorgée d'alcool. Le regard du Serpentard qui, quelques instants avant, s'était fait rêveur redevint totalement sérieux.

- Que s'est-il passé cet après-midi ? Me demanda-t-il alors.

Je laissai échapper un soupir.

- J'ai eu droit à un petit entraînement … répondis-je évasivement.

Je savais ma réponse ne satisferait pas la curiosité de Rabastan, aussi m'empressai-je d'ajouter quelques détails.

- J'ai appris à lancer un nouveau sort, soufflai-je.

Les yeux de Rabastan brillèrent de curiosité, aussi poursuivis-je.

- Une sorte de Patronus mais inversé … D'ailleurs la formule pour le lancer est celle du Patronus mais à l'envers.

- Et ça fonctionne comment ? Demanda Rabastan visiblement intéressé.

- Comme le Patronus, mais ça ne sert pas à repousser les Détraqueurs, ris-je. En fait, si tu vises une personne avec, le Sunortap celle-ci va perdre tous ses moyens et revivre ses pires souvenirs …

A ces mots, je frissonnais. Le Lord était partisan de la pratique pour montrer les effets d'un sort.

- Comme si elle était en présence d'un Détraqueur, marmonnai-je pour conclure.

Rabastan était resté silencieux jusque là. Il prit soudain la parole.

- Et c'est comme le patronus, ça prend une forme animale ?

Je hochai la tête.

- Oui …

Devançant sa question, je poursuivis.

- J'ai pas trop vu le mien, il n'était pas super formé … Mais je crois qu'il ressemblait à un crocodile.

J'avais cru réussir facilement à créer mon Sunortap, en écoutant les explications du Lord, mais j'avais présumé de mes forces : prendre toute sa haine et son malheur en jetant le sort. Pour moi, ça n'aurait pas dû être si compliqué que ça … Pourtant j'avais mis près de deux heures avant de voir apparaître une sorte de crocodile. Une brume noirâtre était sortie de ma baguette prenant peu à peu la forme d'un immense squelette saurien ; seule la tête était nettement apparue, le reste du corps n'avait pas eu de consistance.

Je repris alors une gorgée de firewhisky.

La main de Rabastan en profita pour se poser doucement sur mes cheveux qu'il caressa.

- Une dure journée, donc, murmura-t-il. Je comprends mieux pourquoi tu es si fatiguée.

Il me sourit et soudain je me retrouvais dans ses bras. Je viens me blottir contre lui.

- Si j'avais su, nous n'aurions même pas fait une apparition au Bal, chuchota-t-il à mon oreille.

Je redressai un peu la tête que j'avais appuyée contre son torse.

- J'avais vraiment envie d'y faire un tour avec toi, répliquai-je. J'ai passé une très bonne soirée, d'ailleurs.

Je lui souris.

- La soirée n'est pas encore terminée, me souffla-t-il.

Doucement, sa main descendit de mes cheveux et glissa lentement jusqu'à ma joue, qu'il caressa du bout des doigts. Avec lenteur, son visage se rapprocha du mien et bientôt nos souffles se mêlèrent pour ne faire plus qu'un, puis ce fut au tour de nos lèvres. Un doux baiser auquel je répondis avec tendresse. A mon tour, ma main se posa sur sa joue et mes doigts explorèrent son visage. Mon coeur battait la chamade tandis que le jeu de nos lèvres s'accélérait un peu fébrilement. Un premier baiser plein de passion qui en promettait plein d'autres tout aussi passionnés.

Ce moment aurait pu être un moment magique, mais comme dans la plupart des contes sorciers, quelque chose vint tout perturber.

Un claquement sec nous fit sursauter tous deux. Nos lèvres se séparèrent brusquement et nous tournâmes en même temps la tête vers la porte qui venait de s'ouvrir avec violence. La porte du couloir qui menait aux dortoirs des garçons. Les cachots n'étaient donc pas si déserts que ça …

La silhouette qui en était sortie s'était tout à coup figée en nous voyant. Par Merlin, pourquoi fallait-il toujours qu'il débarque à l'improviste ?

Je jetai un regard noir à Severus. Il y eut un instant de silence le temps pour lui d'encaisser ce qu'il avait sous les yeux. La surprise passée, il reprit son masque impassible. Pourtant, il me semblait voir briller dans ses yeux noirs un étrange éclat, comme si un trouble ou l'inquiétude l'habitait soudain.

- Qu'est-ce que tu fiches ici ?

La voix de Rabastan, vive et froide, claqua dans le silence. Severus ne lui accorda aucun regard, il ne cessait de m'observer et cela commençait à m'agacer sérieusement. J'allai renchérir mais le Serpentard ne m'en laissa pas le temps. Il daigna enfin tenir compte de la présence de Rab.

- Je cherchais Caly, marmonna-t-il.

Une nouvelle fois, les mots n'eurent pas le temps de sortir de ma bouche : Rabastan répondit à ma place.

- Eh bien, Caly -

Il cracha presque mon surnom, montrant par là, qu'il n'aimait guère le fait que Severus me l'attribue.

- … est occupée !

Les petits yeux noirs de Severus se posèrent successivement sur nous deux avant de reprendre la parole. Un vague « je l'avais remarqué » résonna un court instant dans la salle commune, puis le sorcier reprit la parole plus fortement cette fois.

- En fait, je me suis mal exprimé, Lestrange, poursuivit Severus. Je cherchais Caly car le vieux fou veut nous voir tous les deux …

Je sursautai et serrai un peu plus fortement la main de Rabastan que je n'avais pas lâchée.

- J'ai rien fait ! Protestai-je soudain sur la défensive.

La dernière fois que j'avais eu les honneurs de son bureau, je m'étais retrouvée accusée d'un crime que je n'avais pas commis et expulsée une semaine.

- Je le sais bien, marmonna Severus. Alors tu viens ?

Je laissa échapper un soupir, peu disposée à bouger. Je ne fis aucun mouvement.

- Et il s'agit de quoi cette fois ? Lançai-je à Severus qui semblait savoir de quoi il en retournait.

Pour toute réponse, il haussa les épaules et je crus lire dans son regard cette lueur qui m'avait déjà intriguée toute à l'heure : comme si le sorcier était soudainement inquiet ou triste … Ce fut cela qui me décida à me lever.

Je me tournai vers Rabastan et me penchais vers lui, lui murmurant quelques mots à l'oreille.

- Je vais tirer ça au clair, je serai vite de retour …

Puis je lui volai soudain un bref baiser ce qui le fit sourire et réchauffa mon coeur légèrement inquiet.

Finalement, je suivis Severus. Une fois dans les couloirs, il se décida à parler.

- Tu sors avec Lestrange ? S'étonna-t-il.

- Qu'est-ce que cela peut te faire, lui répondis-je peu ravie de la tournure que prenait la conversation. Ca ne te regarde pas !

J'étais de mauvaise humeur: cette interruption brutale et le fait que je doive aller dans le bureau du vieux citronné, ça ne me plaisait guère …

En remontant les étages supérieurs, la musique de la soirée nous accompagna. C'était drôle de remarquer qu'elle ne parvenait pas aux cachots alors qu'on l'entendait sans peine depuis le Troisième étage.

Trop vite, la gargouille marquant l'entrée du bureau se dressa devant nous. Severus marmonna le mot de passe sous mes yeux étonnés. Depuis quand le connaissait-il ? La gargouille pivota et l'escalier apparut. Severus s'était effacé pour me laisser monter en premier mais je secouai la tête lui faisant signe d'avancer en premier.

Nous entrâmes dans l'antre du vieux fou. A notre arrivée, chose surprenante, il se leva et d'un geste ample de la main, il nous invita à prendre place dans les fauteuils qui faisaient face à son bureau.

- Je suis désolé de vous déranger pendant cette soirée, commença-t-il en guise de préambule.

Severus s'était assis, moi non : je restai debout les bras croisés, le regard noir. Qu'il en vienne aux faits ! Et vite !

Derrière ses lunettes dorées, son regard se posa sur moi.

- Je suppose que monsieur Rogue vous a mis au courant ? Me demanda-t-il alors.

J'allais répondre que non, en tournant la tête vers Severus, complétement étonnée mais le sorcier fut plus prompt que moi à parler.

- Je ne lui en ai pas encore parlé ! J'ai préféré attendre que nous soyions ici … car pas sûre que Caly m'aurait suivi …

A peine eut-il dit cela que je compris à moitié de quoi, ou plutôt de qui, il était question. Je fis un mouvement pour partir mais la voix de Dumbledore tonna et me figea dans ma fuite.

- Prenez donc place, Miss Kered-Ann !

Cette fois, bon gré mal gré, et en grognant comme un troll, je m'assis.

- J'en ai rien à faire, marmonnai-je.

Albus secoua la tête et je crus qu'il allait me faire la moral mais non. Ce fut Severus qui prit la parole et s'adressa à moi.

- Elle va mal, dit-il une pointe de tristesse dans la voix.

- Et alors ? Grondai-je.

J'étais furieuse d'avoir été dérangée pour cette histoire.

- Très mal, ajouta le sorcier faisant comme s'il ne m'avait pas entendue.

- Elle est à Sainte Mangouste, ajouta le vieux citronné.

- Eh bien qu'elle y reste, marmonnai-je.

Je vis du coin de l'oeil Severus sursauter, je savais que mes paroles ne pouvaient que le blesser, mais c'était comme ça.

Dumbledore fit un geste pour balayer mes mots et poursuivit.

- Demain matin, exceptionnellement, vous serez autorisés à quitter Poudlard pour aller à Londres.

- Je n'irai pas !

Je continuai, bornée, sur ma lancée. Je me levai soudain.

- C'est bon, professeur ?

Et sans attendre de réponse, avec un culot monstre, je tournai les talons et quittai le bureau en claquant la porte. Qu'il me mette en colle pour mon attitude, je n'en avais rien à faire !

Je descendis quatre à quatre les escaliers cachés derrière la gargouille et retrouvai rapidement le couloir. Je me hâtais vers les cachots, ne voulant pas que Severus me rattrape. Mais quelques instants plus tard, sa voix m'appela.

- Kered-Ann ! Tonna-t-il.

Je continuai ma route sans même me retourner.

- Je dois te stupéfixer pour que tu m'écoutes ?

Là, interdite, je m'arrêtai et me retournai.

- Tu n'oserais pas !

Il m'avait maintenant rattrapé et pointait sa baguette sur moi. Et je lus dans son regard, que si, il oserait.

- Bien, marmonnai-je, capitulant devant lui. Mais je te préviens quoique tu dises ou fasses, je ne changerai pas d'avis. Tu n'as plus qu'à me lancer un imperium pour me faire bouger demain !

Je croisai les bras, attendant ce qu'il voulait me dire.

- Pourquoi refuses-tu tout contact ?

- Tu le sais très bien !

La conversation promettait d'être houleuse …

Un petit rire moqueur m'échappa soudain alors que je déviai la conversation.

- Alors, dis-moi, Rogue, que se passe-t-il cette fois pour qu'elle se retrouve à Sainte Mangouste ?

Je risquai de me prendre un sort, mais j'étais trop énervée pour arrêter.

- Sa saleté de mari a encore abusé de la bouteille et lui en a collé une. Comme la dernière fois et la fois d'avant et …

Impossible de continuer, la main de Severus venait de s'abattre sur ma joue, me réduisant au silence. Enfin pas pour longtemps.

Le regard plein de haine et la bouche pleine de paroles que j'allais sans doute regretter, je repris.

- Eh bien, je vois que tu as ça dans le sang … constatai-je en me frottant la joue.

Cette fois, j'avais prévu le coup et lorsque Severus voulut me jeter un sort, mon protego fit ce pour quoi il avait été lancé.

- Tu m'as eue une fois, pas deux !

Severus baissa alors sa baguette, ce geste me surprit, mais moi, je ne baissai pas ma garde pour autant, j'avais toujours ma propre baguette pointée vers le sorcier.

- Elle va très mal … Elle va … mourir …

Il baissa alors très vite la tête et se retourna, me tournant le dos. Sa tristesse me fit mal mais cela ne m'attendrit pas pour autant, j'étais trop énervée, trop en colère. Je serrai les poings.

- Et alors ? Grondai-je. Ma mère est morte il y a longtemps ! Que veux-tu que ça me fasse ?

Severus releva brusquement la tête et me refit face. Lui aussi serrait les poings.

- Arrête de dire ça !

- Non, je n'arrêterai pas ! Je n'ai jamais eu de mère et je n'en aurai jamais !

Cette fois, j'en avais plus qu'assez. Je fis demi-tour, voulant regagner les cachots. Ce fut à ce moment que je l'aperçus. Il venait à ma rencontre et intérieurement, je maudis Severus et le vieux citronné. J'allais devoir inventé je ne savais quelle histoire ; je n'avais pas envie de lui mentir, mais encore moins de lui dire la vérité …

Rabastan s'arrêta à ma hauteur. Son regard se posa successivement sur Severus et moi, avant de s'arrêter définitivement dans mes yeux.

- Tout va bien ? Me demanda-t-il.

Je rangeai ma baguette.

- Maintenant, oui.

Je devançai sa question.

- J'ai pas envie d'en parler. Rien de bien important de toute façon, ne t'en fais pas.

Je pris la main de Rabastan et l'entraînais loin de Severus. Pour le moment, je ne voulais plus en entendre parler.

Circée
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Mémoires de Kered-Ann - Partie I - Les années Poudlard  - Page 2 Empty Re: Mémoires de Kered-Ann - Partie I - Les années Poudlard

Message par Circée Sam 15 Oct - 12:30

Chapitre 25 :

Je riais aux éclats. Un rire bien peu discret compte tenu de la situation mais ce n'était pas de ma faute, les baisers dans le cou me chatouillaient et m'arrachaient des éclats de rire. Nous étions dans la pénombre du couloir menant aux dortoirs des garçons. J'étais pendue au cou de Rabastan et ses lèvres restaient scotchées un peu n'importe où sur ma peau. Avec quelques difficultés, manquant de peu à chaque pas de tomber nous arrivâmes devant la porte du dortoir des Septièmes Années.

Soudain mes pieds quittèrent le sol et je me sentis soulevée dans les airs par les bras du sorcier. Je ris de plus belle.

- Qu'est-ce que tu fais ? Parvins-je à prononcer entre deux éclats de rire.

- Je t'enlève !

- C'est pas ce que tu as fait il y a une demi-heure ? Quand tu as décrété que nous étions tous les deux souffrants et donc pas de cours ce matin ?

Rabastan ne me répondit pas mais rit à son tour. Il poussa alors la porte du pied qui s'ouvrit sans difficulté.

- Tiens, c'est drôle, ça … s'étonna-t-il.

- Quoi ?

- D'habitude, on ferme toujours avec soin notre dortoir …

- Bah quelqu'un aura oublié, c'est tout !

Puis, pour couper court à la discussion, je m'emparai des lèvres du sorcier. Il répondit à mon baiser en avançant dans la pièce et sans crier garde, il me jeta sur son lit. Surprise, je laissai échapper un petit cri.

- Heureusement que je vise bien, sinon, la Caly boum au sol ! Se moqua-t-il.

La seule réponse de ma part fut ma langue que je lui tirai.

- Oh oh ! S'étonna-t-il. Voilà des manières très peu dignes d'une madame Lestrange.

Je ris avant de lui tirer de nouveau la langue.

- Normal, je ne suis pas encore madame Lestrange, lui répondis-je du tac-au-tac.

- Pas encore, c'est vrai, mais pour bientôt.

Je lui souris et mon regard tomba sur la bague qui ornait à présent mon annulaire gauche. Nos fiançailles avaient été rendues officielles et fêtées dignement l'été dernier. Beaucoup de choses avaient changé depuis … et cette dernière année à Poudlard me semblait si longue …

Rabastan finit par venir s'asseoir à côté de moi. Un sourire de victoire se dessina sur mes lèvres. Sans crier garde je me relevai et lui sautai dessus. L'enserrant entre mes bras, je réussis à le faire basculer en arrière. Il était à présent allongé sur le dos, à ma merci. Je m'installai à califourchon sur lui.

- Tu es à ma merci, maintenant ! Déclarai-je victorieuse.

J'attrapai la cravate de son uniforme et m'amusai à jouer avec.

- Bien et maintenant ? Que vas-tu faire ? Me demanda-t-il curieux, mais le regard plein de malice.

Je fis semblant de réfléchir.

- Hum, plein de choses me viennent en tête, avouai-je. Mais elles ne sont pas forcément avouables.

Tout en parlant, je m'amusais à déboutonner lentement sa chemise, passant par moment ma main par l'ouverture pour caresser le torse du sorcier. Je plongeai avec délice dans son regard avant de laisser échapper un petit rire.

- De toute façon, ces choses resteront dans ma tête. Tu es censé être malade, je te rappelle. C'est bien l'excuse bidon inventée pour sécher les cours, non ?

La tête que fit alors Rabastan m'arracha un éclat de rire. Il me repoussa alors doucement et se releva. Il s'assit sur son lit en s'appuyant contre la tête de lit.

- Bon, puisque c'est comme ça … Que proposes-tu ? Me lança-t-il.

Je haussai les épaules avant de venir m'installer contre lui. Je m'assis, appuyant mon dos contre son torse. Ses bras vinrent m'entourer et je fermai les yeux quelques instants.

- Parlons ! Proposai-je en rouvrant soudain les yeux.

Je fixai le mur droit devant nous, l'air un peu ailleurs. Je crois que j'étais un peu vexée que Rabastan se soit redressé, réduisant à néant mes envies et mes idées pour occuper cette matinée.

- Et de quoi veux-tu parler ? Me demanda-t-il.

J'émis un drôle de petit bruit avec ma bouche, je n'en avais aucune idée. Je l'entendis alors rire doucement.

- C'est bien toi, ça. Tu veux parler mais tu ne sais pas de quoi !

J'allais protester mais il poursuivit tout à coup.

- Parlons donc d'un sujet qui fâche … commença-t-il

Surprise, je tournai la tête vers lui étonnée.

- Un sujet qui fâche ? Répétai-je.

Il rit de plus belle avant d'éclairer mon lumos.

- Ma mère …

- Ta mère ? Depuis quand ta mère est-elle un sujet qui fâche ? M'étonnai-je.

- Depuis le hibou que j'ai reçu ce matin …

Il laissa échapper un soupir avant de poursuivre.

- Les préparatifs du mariage … ajouta-t-il laconiquement.

Je sursautai.

- Ce n'est pas un peu … tôt ?

Après tout, le mariage n'aurait lieu que cet été, ce qui laissait encore pas mal de mois...

- C'est ce que je trouve aussi … mais bon, tu connais ma mère … Elle veut que tout soit parfait … Elle veut déjà la liste des invités et veut savoir qui tu as choisi comme témoin et demoiselle d'honneur.

Je ne pus réprimer une grimace.

- On est obligé de faire ça dans les règles ? Murmurai-je d'une toute petite voix …

Il fallait bien avouer que là, c'était le trou noir … Dire qu'il y a quelques mois je n'aurai même pas eu besoin de réfléchir, les noms auraient fusé d'eux-même mais là …

Rabastan dût comprendre ma situation.

- Toujours aucune nouvelle de Bella ?

Je secouai la tête.

- Rien du tout …

Les relations entre Bella et moi s'étaient détérioriées rapidement … Depuis le bal de la Saint Valentin de l'an passé, les choses avaient commencé à changer. Elle m'en voulait de tous mes silences, de tous mes secrets. Je crois aussi que quelque part, elle avait été jalouse de ma Marque. Pourtant, sa Marque, elle l'avait reçue pendant l'été … et ce fut d'ailleurs pour cela qu'elle avait arrêté les études. Elle n'était pas retournée en septembre à Poudlard finir sa dernière année. Nous nous étions disputées à ce sujet. Bella ne comprenait pas pourquoi je préférais passer mes ASPICs et non servir le Maître à plein temps … Nous nous étions éloignées et cela me semblait être définitif … Je laissai échapper un petit soupir.

Je me plongeai un instant dans mes pensées. Il n'y avait pas qu'avec Bellatrix que je m'étais fâchée. Si je n'avais plus de nouvelles de la sorcière, c'était également le cas avec Severus. Quoique la situation était légèrement différente. Il était toujours à Poudlard et bien que nous partagions le même emploi du temps nous n'échangions plus un seul mot, pas même un bonjour. Il m'ignorait superbement et je lui rendais bien la pareille. Tout était de ma faute et je savais que j'aurai dû faire le premier pas et m'excuser, mais le sujet de discorde étant toujours le même, il était improbable que je lui présente mes excuses.

Mon regard était toujours fixé devant moi, sur le mur de pierre du dortoir. Soudain, je sursautai violemment. Ce n'était pas le baiser de Rabastan qui m'avait fait avoir cette réaction.

- Que se passe-t-il ? Me demanda le sorcier, surpris.

Je posai ma main sur ma poche dans laquelle était rangée ma baguette et je me redressai légèrement.

Je plissai les yeux et sans tourner la tête, je répondis au sorcier.

- J'ai … j'ai cru voir quelque chose bouger, là devant …

Le Vert et Argent se mit alors à rire.

- Voyons Caly … Il n'y a rien … Juste un mur … se moqua-t-il doucement.

Je grognai, j'étais pourtant certaine d'avoir vu quelque chose se mouvoir dans l'ombre de l'armoire.

- J'ai pas rêvé ! Il y avait quelque chose ! J'en suis sûre !

C'était étrange car tout à coup j'eus l'impression que nous n'étions plus seuls dans le dortoir. Soudain, les paroles de Rabastan me revinrent en tête.

- La porte … Tu n'avais pas dit tout à l'heure qu'elle n'était pas fermée comme d'habitude ?

Rabastan ne répondit rien. Il me repoussa doucement et se releva. Je devais lui avoir mis le billywig à l'oreille. Il vint se planter devant le lit, regardant avec attention l'endroit où j'avais cru déceler un mouvement. A mon tour, je me relevai et sortis ma baguette de ma poche. Je ne savais pas pourquoi, je n'aimais pas ça ! Je viens rejoindre Rabastan et me plaçai à ses côtés. Il tourna la tête vers moi et le secoua doucement en voyant que je pointais ma baguette en direction du vide.

- Caly, me murmura-t-il. Tu vas faire quoi ? Balancer des sorts contre ce pauvre mur ?

Je tournai la tête vers lui, un drôle de sourire sur les lèvres.

- Ca, c'est une idée, rétorquai-je.

Il leva les yeux au ciel et attrapa doucement mon poignet.

- Il n'y a rien ! Range ta baguette …

J'allai obtempérer quand de nouveau juste à la limite de mon champ de vision quelque chose bougea.

- Là ! m' écriai-je alors.

J'eus la satisfaction de voir que je n'avais pas rêvé : Rabastan aussi avait vu quelque chose. Il sortit sa baguette et s'avança dans l'angle sombre que formait l'ombre de l'armoire.

- Autant pour moi, Caly, il y avait bien quelque chose …

Je le suivais de près et quand je vis de quoi il s'agissait je laissai échapper une exclamation un peu dégoûtée.

- Beurk …

Un gros rat tentait de se cacher dans le coin de l'armoire. Ses petites moustaches frémissaient de peur et son corps était agité de tremblements …

Je retins les remarques peu sympathiques sur l'état de propreté du dortoir de ces messieurs que sous-entendait la présence ici de ce rat …

En tout cas, nos sorts fusèrent presque en même temps de nos baguettes et le pauvre rongeur fut frappé presque simultanément par les éclairs. D'abord mon stupefix, puis le sort de Rab qui envoya la bête se projeter bien plus loin contre le mur opposé.

D'ailleurs je ne sus pas si ce fut l'effet de nos deux sorts, mais lorsque le rat entra en collision avec le mur, il y eut tout à coup comme un nuage de fumée qui enveloppa le rongeur. Nous entendîmes un ploc sonore, sans doute quand l'animal tomba au sol.

Ce fut Rabastan qui s'en approcha le premier. Moi, je m'étais retournée, sentant comme un courant d'air. Je fronçais les sourcils : la porte du dortoir était légèrement entrouverte. Pourtant j'étais persuadée que Rabastan l'avait refermée en rentrant ici … Je n'eus pas le loisir de m'interroger là-dessus plus longtemps.

- Par Salazar ! S'exclama alors le Vert et Argent.

Il était juste devant moi et me bouchait la vue. Je le contournai et stoppai brusquement.

Mon regard incrédule allait de Rabastan à la forme étendue sur le sol …

Nous n'avions plus un rat devant nous …

- C'est … c'est Pettigrew, balbutiai-je.

- Ca m'en a tout l'air, répondit Rabastan.

Une lueur malsaine brilla alors dans ses yeux. Un sourire féroce se dessina sur son visage carré.

- Voilà qui est intéressant …

Le gryffondor était étendu sur le sol, inconscient. Je m'en désintéressai rapidement. Je reportais toute mon attention sur Rabastan.

- Intéressant ? Répétai-je.

Je ne voyais guère en quoi Pettigrew pouvait être intéressant. Le Serpentard s'approcha de moi et m'enlaça soudainement. Il se pencha vers moi et ses lèvres effleurèrent mon cou en y déposant nombres de baisers qui remontèrent lentement jusqu'à mon oreille. Sous cette douce caresse, j'avais fermé les yeux.

- Et si on jouait un peu ? Me susurra alors le sorcier à l'oreille.

Je rouvris en grand les yeux et reculai la tête pour plonger mon regard dans celui émeraude de mon fiancé. Il avait éveillé ma curiosité.

- Et à quel genre de jeu penses-tu ?

Son regard pétilla et je sus que cela n'augurait rien de bon. Son souffle caressait toujours mon cou.

- Tu ne m'avais pas dit que tu avais découvert un ou deux sorts intéressants … mais que tu n'avais pas de … cobaye ?

Là, Rabastan était vraiment vilain ! Je le lui fis remarquer en riant.

- Oh … que ce n'est pas bien !

Mon regard se fit un peu plus sérieux. L'idée me tentait au plus haut point, il fallait l'avouer.

- Mais tu ne crois pas que ces débiles de copains vont chercher après ?

Il haussa des épaules comme pour balayer mon objection par ce geste.

- Personne ne doit savoir qu'il est ici …

Mon regard se mit à briller d'excitation et Rabastan n'eut pas besoin de plus d'arguments pour me convaincre.

Déplacer Pettigrew toujours inconscient fut l'affaire de quelques minutes. La Salle Commune et les cachots étaient déserts. Tout le monde était en cours. Cela dit, ce ne fut pas pour autant que nous ne fîmes pas attention. Après tout, avec cette histoire nous risquions beaucoup et pas uniquement le renvoi.

Il y avait toute une partie des sous-sols de Poudlard où personne n'allait. Et pour cause : certains couloirs étaient inondés. Cet endroit là était très loin sous le lac noir et au fil du temps, certaines pierres s'étant descellées, l'eau s'était infiltrée et avait envahi les lieux par endroit. Nous traversâmes donc un couloir où l'eau montait jusqu'au-dessus des chevilles avant d'en emprunter un autre qui remontait légèrement. Bientôt nos pieds furent au sec. J'ouvris une porte qui s'entrebâilla en grinçant et m'effaçai pour laisser passer Rab et son chargement. Ensuite, je scellai la porte avec maintes sorts autant pour empêcher quiconque d'entrer ou de sortir mais aussi pour empêcher le moindre bruit de passer.

La première chose que fit Rabastan fut de délester le gryffondor de sa baguette puis il lui lança un sort d'entrave avant qu'un enervatum vienne le sortir de sa torpeur.

Peter gémit en ouvrant les yeux.

- Que …

Il arrêta net sa phrase autant surpris par notre présence et ce lieu étrange, autant par le fait qu'il était enchaîné.

Il se débattit mais rien n'y fit. Le sort du Serpentard était efficace. Rabastan secoua la tête comme s'il allait réprimander un enfant capricieux. Pour l'heure, je restai en retrait. J'observai sans mot dire et immobile le Serpentard qui faisait battre mon coeur. C'était étrange de penser que c'était en pareille situation que je me rendais compte de l'amour que j'éprouvai pour lui. J'avais appris à le connaître et l'attachement que j'avais eu pour lui au début s'était transformé en attirance puis en amour. Et je savais que les sentiments étaient réciproques.

Les pleurs de Pettigrew me tirèrent de mes songes. Nous n'avions même pas commencé et il gémissait déjà … vraiment pathétique !

Je remarquai que Rabastan avait rangé sa baguette. Il avait croisé ses bras sur sa poitrine et observait le sorcier à ses pieds.

- Bien … Commença-t-il. Avant tout, discutons un peu !

Au moins, cela fit taire Peter. Il écarquilla les yeux de peur et balbutia quelques mots.

- Qu'est ce que vous voulez ?

- Pour le moment : parler … Et il est dans ton intérêt que tes réponses me satisfassent, continua le sorcier.

- Mais … mais …

Peter n'en dit pas plus. Nul doute que le regard que lui lança Rabastan le fit redevenir silencieux.

- Qu'est-ce que tu fichais dans mon dortoir ? Gronda le Serpentard.

- Rien ! Protesta le Rouge et Or.

- Mauvaise réponse !

Aussi vif qu'un nungu, Rabastan reprit sa baguette et un éclair fusa droit sur le Gryffondor qui cria de douleur.

Nous n'étions pas inconscients au point d'utiliser à Poudlard un Impardonnable, mais ce petit sort-là était tout aussi douloureux.

- Je n'y suis pour rien ! C'était pas mon idée ! C'était James et Sirius !

Et bien, il suffit d'un sortilège pour Pettigrew déballe tout … Je n'en croyais pas mes oreilles.

- Ils … ils voulaient faire une … euh … c'était contre Rogue !

Peter cherchait ses mots que la peur empêchait de franchir la barrière de ses lèvres.

- - Rogue … crachai-je. Il a un prénom ! Un peu de respect, sale petite vermine.

A mon tour, je brandis ma baguette et le même sort atteignit le Gryffondor. S'il y avait bien une chose dont j'avais horreur c'était qu'on manque de respect aux gens qui le méritaient. Oui, j'étais toujours en froid avec Severus mais ce n'était pas pour autant que je permettais qu'on parle ainsi de lui.

Rabastan se tourna vers moi et m'interrogea du regard. Je haussai les épaules. Cette histoire était tout à fait crédible. La haine entre les Gryffondor et Severus était légendaire ; il était plus que probable que l'histoire de Peter soit vraie.

- Soit, admit Rabastan. Et qu'est-ce que vous vouliez faire à Severus ?

Je vis Peter blêmir.

- Je l'ignore ! Je ne sais pas. Ils ne m'ont rien dit ! On devait juste récupérer une affaire à lui !

Je sursautai et interrompis Rabastan qui allait rétorquer quelque chose.

- On ? Comment ça on ? Demandai-je alors en faisant deux pas en avant, ayant peur de comprendre. Black et Potter étaient là ? Dans le dortoir ?

Peter se figea, se rendant sans doute compte de la gaffe qu'il venait de faire. Il secoua énergiquement la tête, mais ses yeux disaient le contraire.

- Non, non … J'étais seul ! Tenta-t-il quand même.

- Menteur ! Lâchai-je.

Je pointai ma baguette sur sa jambe droite.

- Briséus ! Marmonnai-je.

Il y eut un craquement sinistre, suivi d'autres qui furent rapidement étouffés par les hurlements de Pettigrew. Je finis par rompre le lien quand le faisceau lumineux atteignit son genou. Mon sort avait consciencieusement brisé tous les os du Gryffondor de la cheville à son genou.

- J'ai horreur qu'on me mente ! Maintenant écoute-moi ! Je ne reposerai ma question qu'une fois et une seule. Si ta réponse ne me plaît pas, je n'arrêterai pas mon sort à ton genou ! Est-ce clair ?

Entre ses larmes et ses pleurs, il réussit à me répondre un faible oui. J'eus un petit sourire.

- Bien, c'est parfait alors ! souris-je avec férocité. Alors ? Black et Potter étaient là ?

Peter ne dit rien. Il hocha simplement de la tête, vaincu. C'était trop facile que ça en devenait décevant.

Je sentis une présence près de moi : Rabastan s'était rapproché, visiblement intéressé par cet échange.

- Très bien, continuai-je. Je résume : Black, Potter et toi étiez là … Toi, un animagus … non déclaré, j'en déduis … Je n'ai pas souvenir de t'avoir lu sur la liste quand la vieille peau en a parlé dans son cours. Et Black et Potter ? Potion d'invisibilité ? Ou quoi d'autre ?

Encore une fois, aucun son ne franchit les lèvres du sorcier. Il se contenta de secouer négativement la tête.

- Non ? Traduisis-je.

Son attitude commençait à m'énerver sérieusement : sa passivité et sa rapidité à trahir ses soi-disant amis …

- Alors quoi ? Le questionnai-je une nouvelle fois.

Peter fit non de la tête, je voyais les larmes perler à ses yeux. Il tremblait de tout son être et était tiraillé entre sa peur et l'envie de ne rien dire. Une nouvelle fois, j'agitai ma baguette sous son nez et à chaque mouvement de mon artefact, les yeux de Pettigrew s'écarquillaient et les tremblements qui agitaient son corps redoublaient d'intensité. Je continuai ce petit manège quelques minutes sous le regard amusé de Rabastan qui m'observait, sourire aux lèvres et bras croisés. Je croisai son regard un court instant et la lueur qui s'alluma dans les yeux du Serpentard m'arracha un petit frisson. J'eus soudain envie d'en finir avec Pettigrew et vite … Les idées qui avaient traversé mon esprit, tout à l'heure dans la dortoir du Septième Année étaient réapparues avec ce simple regard. Rabastan n'en fut pas dupe et éclata de rire. C'était énervant de voir comment il était capable de lire en moi comme dans un livre ouvert !

Comme le Gryffondor restait toujours muet, je finis par perdre patience. Le même sort fusa lentement cette fois de ma baguette et s'attaqua à la jambe gauche du sorcier. Avec la même minutie, les os furent brisés. Les hurlements de douleur devenaient insupportables et j'étais prête à lancer un silencio sur le Rouge et Or quand ce dernier finit par tout avouer.

- La cape ! Hurla-t-il en pleurant.

Un geste de mon poignet brisa le lien et le sort cessa. Pettigrew pleurait à chaudes larmes, depuis longtemps le stupefix avait été annulé et le gryffondor porta ses mains à ses jambes en gémissant.

- - C'est quoi cette histoire de cape ? Demandai-je, sans me soucier de la douleur que pouvait ressentir le Bouffondor.

Peter ne me répondit pas, il continuait à pleurer.

- - Dois-je recommencer ?

Il fit non de la tête. Et une nouvelle fois, il déballa tout.

- - C'est à James … un cadeau qui se … transmet de génération en … génération. Une … cape magique … qui rend invisible !

Je ne savais que penser de cette histoire : cela semblait si improbable ... mais d'un autre côté … Je n'eus pas le temps d'y réfléchir plus longtemps. Rabastan posa sa main sur mon épaule et se pencha vers moi.

- Restons-en là pour le moment, ma belle, me susurra-t-il à l'oreille.

J'approuvai en silence. Sans plus un mot ou un regard pour Pettigrew, nous nous apprêtâmes à retourner dans le dortoir. Mais les questions de Peter nous interrompirent.

- Et moi ? Bredouilla-t-il.

Je laissai échapper un petit ricanement moqueur.

- C'est un endroit parfait ce cachot, pour un sale petit rat comme toi !

Ce fut la dernière chose que je lui dis. La porte se referma laissant Peter dans les ténèbres, le froid et la douleur. Rabastan s'occupa d'ensorceler l'endroit pour que ni Pettigrew ne puisse s'enfuir ni que quelqu'un découvre le Gryffondor. Cela ne fut l'affaire que de quelques minutes. Je le regardai faire en silence. Il venait à peine de ranger sa baguette qu'il se jeta sur moi. Surprise, je ne réagis pas et je me retrouvai plaquée contre le mur de pierre, un peu brusquement. Les lèvres du Serpentard s'écrasèrent contre les miennes pour un long baiser enflammé. Ses mains avides réussirent à se frayer un chemin sous mon chemisier. Il finit par mettre fin au baiser, un sourire prédateur sur les lèvres. C'était ce genre de sourire qui me faisait littéralement fondre.

- Tu sais que tu es incroyablement sexy quand tu t'amuses à torturer les gens, me murmura-t-il à l'oreille.

Mon rire lui répondit et je renversai la tête en arrière. Ses lèvres en profitèrent pour s'emparer de la peau de mon cou, tandis que ses mains continuaient leur petite incursion. Pourtant, je les arrêtai avant qu'elles ne montent trop haut.

- Pas ici, lui demandai-je dans un souffle.

Il hocha de la tête, accédant à ma demande. Ses mains, à regret, quittèrent ma peau et il m'attrapa par le poignet pour m'entraîner dans les cachots, vers son dortoir où une bonne heure de tranquillité et de solitude devait encore nous attendre.
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Mémoires de Kered-Ann - Partie I - Les années Poudlard  - Page 2 Empty Re: Mémoires de Kered-Ann - Partie I - Les années Poudlard

Message par Circée Sam 15 Oct - 12:30

Chapitre 26 :

Je m'en retournai de la bibliothèque où j'avais passé trois longues heures penchée sur mon parchemin … Un stupide devoir, cent vingt cinq centimètres, pour être précise, à rendre pour dans deux jours sur les sortilèges de défenses psychiques … Je me demandais pourquoi je continuai à suivre les cours de défenses contre les forces du mal, comme si c'était un cours dont j'avais vraiment besoin …

J'avais le dos en compote d'être restée si longtemps immobile, le nez dans les bouquins. J'avais vraiment hâte d'en avoir fini avec Poudlard et par moment, j'arrivai à envier Bella. Je me demandais souvent ce qu'elle devenait, si elle allait bien. Car je ne voulais pas me l'avouer, mais sa présence me manquait. Ce n'était plus pareil, dans le dortoir à présent.

J'étais arrivée aux grands escaliers et je descendis quelques marches. Je fus à ce moment que j'aperçus trois marches plus loin Severus. Dans le même temps, il y eut une vibration et les escaliers se mirent en marche ...pour s'arrêter rapidement … entre deux étages.

- Génial ! Pestai-je en grondant.

Severus qui venait de m'entendre se retourna. Il émit un rictus étrange : sourire ou moquerie ? Je ne le sus. Je m'assis sur la marche où j'étais et laissai tomber lourdement mon sac à mes côtés.

- Qu'est-ce qui est génial ? Me demanda-t-il alors. D'être coincé ici ou d'être coincé avec moi ?

Je lui jetai un regard noir et faillis répliquer la seconde réponse, mais je me retins.

- Aux dernières nouvelles, c'est toi que ne me parle plus … rétorquai-je.

Il laissa échapper un rire amer.

- A qui la faute ?

- A moi …

Oui, c'était de ma faute. Je reconnaissais mes fautes, mais pas question de m'excuser ! Ca, jamais ! En tout cas cela dut surprendre Severus, il me regarda avec étonnement.

- Je suppose que je dois prendre ça pour des excuses ? Que de toute façon, je n'en aurai pas plus …

Je hochai la tête.

- Rien de plus effectivement.

- Je dois m'estimer heureux alors …

- Oui, répliquai-je.

Un long silence s'installa alors, pendant lequel Severus bougea : il vint s'asseoir à mes côtés.

- J'espère qu'on ne va pas rester trop longtemps coincés ici, marmonna-t-il.

- Oui, répondis-je sur le même ton grognon. J'ai plein de trucs à faire …

- Oh ? Rétorqua Severus.

- Oui …

J'étais bien décidé à ne rien dire de plus … Cela ne regardait que Rabastan, Pettigrew et moi … De nouveau, il y eut un long moment de silence. Severus ne cessait de me regarder comme s'il essayait de savoir ce que je pensais. Délibérément, je regardais droit devant moi … Je n'avais pas envie de croiser son regard.

- Tu as entendu la dernière ? Demanda-t-il alors.

- Hein ?

Il venait de me tirer brusquement de mes pensées. Je tournai la tête vers lui.

- Ca dépend c'est quoi … Il y a tellement de ragots qui traînent …

Il haussa les épaules.

- Il paraît que Pettigrew a disparu ...

Je ne laissai rien paraître, mais Severus avait éveillé ma curiosité : je voulais savoir ce qu'on en disait, justement. Cela faisait deux journées qu'il était enfermé dans le cachot sous le lac.

- Ce crétin ne s'est pas simplement perdu dans les cuisines ? Marmonnai-je l'air désintéressée.

- Ca ne m'étonnerait pas … Mais bon, ses idiots de copains ne semblent pas être de cet avis … Ils me sont tombés dessus …

Son regard se fit plus dur lorsqu'il se posa sur moi.

- C'était étrange … Ils semblaient persuadés qu'il y avait des Serpentards mêlés à cela …

Je n'aimais pas le ton qu'il employait avec moi, ces insinuations désagréables.

- Je suis désolée … Ils t'ont fait des misères ? Demandai-je.

Severus m'arrêta d'un geste de la main.

- J'ai l'habitude, tu sais … mais par contre, j'aimerai bien savoir pourquoi ils pensent cela …

Je soutins le regard de Severus. Moi je savais très bien ce qu'il en était … Si Peter avait dit vrai, Black et Potter savaient très bien que Rabastan et moi étions dans le coup … Nous avions intérêt à nous méfier et régler rapidement le problème Pettigrew ...

- Tu n'as pas encore compris qu'au moindre problème, ils nous mettaient cela sur le dos ?

- Oui, mais bon … j'avais comme l'impression que Potter savait quelque chose …

Il fronça les sourcils et son regard se fit encore plus inquisiteur …

- Et toi aussi …

Je ne répliquai rien et ô miracle, pour une fois, les escaliers me sauvèrent la mise. Ils se remirent en marche et je me levai d'un bond.

- Je dois y aller Severus ! J'ai plein de trucs à faire ! On se revoit plus tard !

Et avant qu'il n'ait pu dire quoique ce soit, j'avais descendu les dernières marches et courais à présent dans le hall vers les escaliers menant aux cachots.

La conversation avec Severus m'avait mis la puce à l'oreille. Je savais que ni Black ou Potter n'iraient en parler au vieux fou, car ils devraient expliquer d'où ils tenaient leurs informations et je me doutais qu'ils n'avaient pas envie d'en parler … Cependant, je préférai me méfier, on ne savait jamais avec des crétins de leur espèce …

Je franchis le seuil de la salle commune et par chance, Rabastan était là assis à discuter. Je fonçais droit sur lui, faisant un vague salut à Rodolphus et Lucius et j'attrapai le Serpentard par la main.

- Faut qu'on parle …

Je le tirai brusquement de son fauteuil tandis que Rodolphus était mort de rire.

- Oh oh … Rab aurait-il fait des bêtises … se moqua-t-il.

Je ne relevais pas la remarque et entraînai Rabastan à ma suite, sortant de la salle commune.

Une fois dehors, je pris un couloir peu fréquenté et m'arrêtai au bout de quelques mètres. Je jetai un coup d'oeil à droite et à gauche.

- Que se passe-t-il Caly ?

- Les Bouffondors se doutent de quelque chose … Ils cherchent leur copain. J'ai vu Severus tout à l'heure, ils lui sont tombés dessus …

Rabastan fit une petite moue, mais il ne semblait pas si soucieux que cela …

- Ca, on savait que les bouffondors allaient se douter de quelque chose … Cela veut dire que le petit gros n'a pas menti …

- Et s'ils finissaient par aller trouver le vieux citronné …

- J'en doute … Ils devraient expliquer le pourquoi du comment et je ne les vois pas révéler qu'ils s'étaient introduits dans mon dortoir …

Il s'interrompit soudain.

- D'un autre côté, le vieux fou leur accorde une telle confiance … Il serait peut-être temps d'arrêter de faire mumuse avec le petit gros …

Intérieurement, j'ai soulagé de l'entendre dire cela … Les conséquences pouvaient être graves si le vieux fou se rendait compte qu'on y était pour quelque chose dans la disparition de Peetigrew … Je hochai la tête. Il attrapa ma main et m'entraîna dans les cachots, loin sous le lac.

- On va régler ça maintenant … murmura-t-il.

Je restai pensive quelques minutes tandis que nous progressions dans la pénombre.

- Et s'il raconte tout ? Demandai-je soudain …

Rabastan laissa échapper un rire presque moqueur.

- Aurais-tu peur ? Me défia-t-il.

- Non ! Protestai-je.

C'était vrai, je n'avais pas peur, mais j'étais juste méfiante … Par les temps qui courraient le vieux fou, tout comme les crétins du Ministère qui lui demandaient mille fois par jour des conseils, devenait de plus en plus suspicieux ... Et il en fallait moins maintenant pour être envoyé à Azkaban …

Nous étions à présent arrivé devant l'endroit où aurait du se trouver la porte du cachot. Un sort habile mais tout bête la dissimulait aux regards et il fallait en connaître l'emplacement exact pour l'ouvrir. Cela fut fait rapidement et tout aussi rapidement, nous nous faufilâmes par la porte entrebâillée qui se referma aussitôt.

Peter était toujours là. Prostré au fond du cachot, recroquevillé sur lui-même, il se mit à gémir quand la lumière de nos lumos blessa ses yeux.

- Fini de jouer !

La voix de Rabastan résonna dans le silence du lieu clos.

A ces mots, Pettigrew dut sentir sa dernière heure arriver car il se mit encore plus en boule et trembla violemment.

Il puisa dans sa dernière réserve de courage pour prendre la parole et supplier lamentablement.

- Qu'est-ce que tu veux me faire ? Marmonna-t-il entre deux sanglots …

Seul le rire du Serpentard lui répondit.

- Je t'en prie, je ferai tout ce que tu voudras, gémit le Gryffondor.

- Là, on avance !

Il croisa les bras et observa avec dédain Peter.

- Parlons affaire, alors !

Il fit quelques pas autour du Bouffondor et sortit sa baguette, il la pointa sur le sorcier à terre et le sort fusa. Peter fut redressé comme par une main invisible et plaqué sans douceur contre le mur humide.

- Quel prix serais-tu prêt à payer pour sauver ta misérable existence ? Demanda Rabastan.

- Tout ce que tu voudras, pleurnicha Peter.

- Même rejoindre nos rangs ?

Je crois que le plus surpris des deux, ce fut moi. Qu'est-ce qui venait de passer par la tête de Rabastan pour lui faire un tel marché … Et surtout qu'est-ce que Pettigrew pourrait apporter au Lord ?

Peter en entendant la question se mit à pleurnicher encore plus fort, il ne répondit rien, visiblement terrifié. Ce que ne plut guère à Rabastan, le Gryffondor fut touché par un éclair orangé qui le fit hurler.

- Je t'ai posé une question, me semble-t-il ! Ne me force pas à la reposer de nouveau !

- Oui, balbutia Peter en pleurant de plus belle. Je ferai tout … tout ce que tu voudras …

- Le problème, continua alors Rabastan, c'est que je ne vois guère ce que tu pourrais nous apporter …

Il fit alors semblant de réfléchir. A un moment, il se tourna vers moi et me posa la question. Je haussai les épaules.

- Je ne sais pas … répliquai-je.

Un éclair passa dans le regard du Serpentard et je sus qu'il venait d'avoir une idée …

- D'un autre côté … commença-t-il.

Il reporta son attention sur Pettigrew.

- Tes petits copains … Ils vont bien se faire recruter dans … comment est-ce déjà …

- Cet ordre débile du vieux fou ? L'interrompis-je.

Je venais de voir où il voulait en venir et l'idée était plus que géniale. Rabastan hocha de la tête à mon encontre.

- Il serait peut-être bon de savoir ce qu'ils mijotent …

- Mais je … je … je ne comprends pas, hésita Peter.

Je posa ma main sur l'épaule de Rabastan.

- Je crois qu'il faudrait lui expliquer, il n'a pas l'air de comprendre.

Exaspéré Rabastan soupira.

- Pour faire clair, Bouffondor, tu vas espionner pour nous …

Pas de réponse de la part de Peter, juste des pleurs un peu plus fort.

- Bien entendu, si les informations ne nous satisfont pas …

Il laissa sa phrase en suspends. Pas besoin d'en dire plus, il avait compris.

- Mais … mais …

Les hésitations de Peter devenaient usantes et monotones. Je voyais bien que Rabastan était agacé et un nouvel éclair frappa le Bouffondor.

L'idée de Rabastan était bonne, mais il restait toujours le problème de Peter … S'il trahissait aussi facilement ses amis, comment être sûr qu'il ne retourne pas sa veste de nouveau ?

- Alors, Pettigrew ? S'énerva le Vert et Argent.

- D'accord ! Mais laissez-moi maintenant.

Le sort qui maintenait Peter cloué contre le mur se rompit brusquement et il tomba lourdement au sol. Je pris alors la parole.

- Mais il reste un problème à résoudre.

Rabastan se tourna vers moi.

- Comment être sûr, continuai-je comme si de rien n'était, qu'à ton tour tu ne reviennes sur cette ...promesse !

- Je promets ! Je promets !

Peter avait parlé avec l'énergie du désespoir.

- Des mots … des mots … soupirai-je.

Un grand sourire éclaira alors mon visage.

- Mais j'ai la solution, Pettigrew …

Je m'approchai de lui, et de ma baguette, je le forçai à se relever.

- Et jamais tu ne pourras revenir sur ta parole …

Je me tus quelques secondes, un sourire mauvais sur les lèvres. Oui, Peter était coincé, j'avais la solution.

- Le Serment Inviolable …

Je vis Peter trembler, le regard hagard, comme mort. Rabastan vint me rejoindre et posa sa main sur ma taille. Il me souffla quelques mots à l'oreille.

- Tu es diabolique.

Je tournai la tête vers lui et lui souris.

- Merci, murmurai-je.

Puis je reposai les yeux sur la larve pleurnichante qu'était Pettigrew.

- Alors ?

Il n'avait pas le choix, il le savait et nous le savions aussi …

Et voilà, j'en ai terminé avec cette première partie ^^

Merci à tous mes lecteurs et merci à ceux qui ont pris le temps de me laisser une petite review ^^

A bientôt pour la seconde partie, où cette fois, on parlera des années « mangemort »
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