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[Jour 4 (Porte : suite du texte d'Hestianne)]Texte de popoyo
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[Jour 4 (Porte : suite du texte d'Hestianne)]Texte de popoyo
Le début ici
Une agréable odeur s'élança vers ses marines : un chocolat chaud !
- Bonjour papa ! Bonjour maman ! bailla Léonard en rentrant dans la cuisine
- Bonjour mon coeur, répondit sa mère entre deux gorgées de thé.
Son père émit un bororygme signifiant bonjour. Sa dose de café matinale n’avait pas encore eu l’effet escompté. Au bout de quelques instants, son regard se posa sur Léonard. Malgré son manque de sommeil, il dut remarquer un changement dans le comportement de son fils.
- Bonjour mon poussin. Comment vas-tu ? Bien dormi ?
Léonard ne savait pas quoi répondre. Mais il ne voulait pas se laisser abattre, aussi répondit-il fièrement :
- Oui papa !
Et Léonard n’oublia jamais cette dernière nuit, conservant précieusement le mot de Gaspard, seule preuve tangible de ce passé rêvé.
- Agent 6A5PAR0, votre paye du mois est arrivée. Bien entendu, nous retiendrons 4 kling pour les nuits non facturées et 3 scourbif par minute de retard sur votre planning. Et encore, nous avons été généreux, vous avez failli empêcher le père Noël de faire sa mission ! Nous avons eu ses lutins avocats sur le dos pendant une semaine, et ce n’est pas une façon de parler !
- Enfin bon, passer la veille à 20h, ça fait un peu lég... commença Gaspard
- Ne m’interrompez pas ! reprit le chef de personnel excédé. Enfin bon, il vous reste 237 kling 37 scourbif. Passez une bonne soirée.
- Avec une telle somme, ça va être difficile, pesta dans sa barbe un Gaspard dépité.
- Vous disiez ? dit le technocrate en relevant la tête.
- Rien, soupira l’employé déçu, en s’éloignant doucement, décidant de partir avant que l’autre ne se ravise sur le montant des retenues. Bonne soirée !
Pfiou, les temps sont durs pour les Monstres Gentils, «la compagnie qui veille sur vos nuits». C’était autrefois une compagnie prospère, distribuant du bonheur aux gens, sans se soucier des coûts engendrés. Hélas, elle a subi quelques revers financiers, notamment lors de l’opération «du bonheur pour tous» et a dû être rachetée par des financiers peu scrupuleux du groupe «Capital». Monsieur Til, le fondateur de la compagnie des Monstres, fut remercié et depuis les plaintes avaient commencé à affluer. En repensant à tout ça, Gaspard versa une petite larme sur le chemin qui le ramenait chez lui. Tiens, de la lumière ? Qui pouvait être chez lui si tard ? Ses enfants devaient être couchés depuis longtemps. Il ouvrit prudemment la porte. La lumière se glissa par l’interstice, jusqu’à vaincre toutes les ombres.
- Monsieur Til ? Que faites-vous ici ?
- Excusez-moi, répondit l’homme fatigué en se levant de la chaise. Bonsoir, ajouta-t-il en lui serrant la main. Je ne voulais pas vous déranger. Votre femme m’a permis d’attendre votre retour. Mais appelez-moi Jean je vous prie. Nous nous connaissons depuis longtemps maintenant.
- Bonsoir Jean. Il est tard pour une visite de courtoisie.
- Oui, je reconnais que je m’y prends pas forcément correctement, mais il me fallait vous voir, et avec vos nouveaux horaires, vous êtes difficilement joignable.
- J’ai trouvé un avocat très compétent chez les Hommes qui acceptent de nous aider et qui a même un plan d’action pour nous aider. Il n’a demandé qu’une chose, à vous revoir.
Sortant de l’ombre, Léonard s’avança :
- Nous voilà à nouveau réuni.
Une agréable odeur s'élança vers ses marines : un chocolat chaud !
- Bonjour papa ! Bonjour maman ! bailla Léonard en rentrant dans la cuisine
- Bonjour mon coeur, répondit sa mère entre deux gorgées de thé.
Son père émit un bororygme signifiant bonjour. Sa dose de café matinale n’avait pas encore eu l’effet escompté. Au bout de quelques instants, son regard se posa sur Léonard. Malgré son manque de sommeil, il dut remarquer un changement dans le comportement de son fils.
- Bonjour mon poussin. Comment vas-tu ? Bien dormi ?
Léonard ne savait pas quoi répondre. Mais il ne voulait pas se laisser abattre, aussi répondit-il fièrement :
- Oui papa !
Et Léonard n’oublia jamais cette dernière nuit, conservant précieusement le mot de Gaspard, seule preuve tangible de ce passé rêvé.
- Agent 6A5PAR0, votre paye du mois est arrivée. Bien entendu, nous retiendrons 4 kling pour les nuits non facturées et 3 scourbif par minute de retard sur votre planning. Et encore, nous avons été généreux, vous avez failli empêcher le père Noël de faire sa mission ! Nous avons eu ses lutins avocats sur le dos pendant une semaine, et ce n’est pas une façon de parler !
- Enfin bon, passer la veille à 20h, ça fait un peu lég... commença Gaspard
- Ne m’interrompez pas ! reprit le chef de personnel excédé. Enfin bon, il vous reste 237 kling 37 scourbif. Passez une bonne soirée.
- Avec une telle somme, ça va être difficile, pesta dans sa barbe un Gaspard dépité.
- Vous disiez ? dit le technocrate en relevant la tête.
- Rien, soupira l’employé déçu, en s’éloignant doucement, décidant de partir avant que l’autre ne se ravise sur le montant des retenues. Bonne soirée !
Pfiou, les temps sont durs pour les Monstres Gentils, «la compagnie qui veille sur vos nuits». C’était autrefois une compagnie prospère, distribuant du bonheur aux gens, sans se soucier des coûts engendrés. Hélas, elle a subi quelques revers financiers, notamment lors de l’opération «du bonheur pour tous» et a dû être rachetée par des financiers peu scrupuleux du groupe «Capital». Monsieur Til, le fondateur de la compagnie des Monstres, fut remercié et depuis les plaintes avaient commencé à affluer. En repensant à tout ça, Gaspard versa une petite larme sur le chemin qui le ramenait chez lui. Tiens, de la lumière ? Qui pouvait être chez lui si tard ? Ses enfants devaient être couchés depuis longtemps. Il ouvrit prudemment la porte. La lumière se glissa par l’interstice, jusqu’à vaincre toutes les ombres.
- Monsieur Til ? Que faites-vous ici ?
- Excusez-moi, répondit l’homme fatigué en se levant de la chaise. Bonsoir, ajouta-t-il en lui serrant la main. Je ne voulais pas vous déranger. Votre femme m’a permis d’attendre votre retour. Mais appelez-moi Jean je vous prie. Nous nous connaissons depuis longtemps maintenant.
- Bonsoir Jean. Il est tard pour une visite de courtoisie.
- Oui, je reconnais que je m’y prends pas forcément correctement, mais il me fallait vous voir, et avec vos nouveaux horaires, vous êtes difficilement joignable.
- J’ai trouvé un avocat très compétent chez les Hommes qui acceptent de nous aider et qui a même un plan d’action pour nous aider. Il n’a demandé qu’une chose, à vous revoir.
Sortant de l’ombre, Léonard s’avança :
- Nous voilà à nouveau réuni.
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ze breizou
popoyo- thé oolong
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