Confins d'Eternité
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Nausicaa
Rita Skeeter
Leïa Tortoise
Syrinx
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Confins d'Eternité
Voici un nouveau texte que je soumets à vos critiques ( objectives ) nonobstant l'arrivée sur ces pages de deux fines lettrées , j'ai nommées Anilori et Magui Gri Gri, depuis mon dernier envoi.
A leur intention, en particulier, je précise que je n'ambitionne pas de faire ce qu'on nomme, il me semble, des "alexandrins classique" où "on -pro-non-ce-tou-tes-les-sylla-bes" ; j'espère que mes lecteurs adapteront leur prononciation ( dans leur tête) en "sentant" le rythme...
Petites précisions de vocabulaire :
- "fronde" est le terme botanique qui désigne les feuilles des Fougères
- l'obsidienne est un verre naturel, totalement noir, qui se forme par solidification brutale ("trempe") d'une lave fluide qui tombe dans la mer froide, par exemple.
- et voici une panka c'est le tissu tendu sur un cadre et suspendu au plafond qu'on balance en guise de ventilateur .
CONFINS D’ETERNITE
Je sais un lieu caché en des confins sauvages,
Propice pour rêver à l’écart des humains.
T’y mener sur mes vers ne le troublera point
Et tu pourras parfaire
Mon plaisir, si tu le partages.
Quand la forêt s’éveille, je t’ouvre le chemin,
De flaques de soleil en plages d’ombre humide :
Odeurs qui émoustillent, fraîcheur de terre sapide,
Acreté des aiguilles
Noircissant au pied des sapins !
Déchirant les dentelles où l’araignée légère
Piège des arcs-en-ciel aux gouttes de rosée,
Piqués aux églantines, par les ronces griffés,
Nous détrempons nos jeans
Aux frondes souples des fougères.
Sortant du bois paisible, nous suivons la lisière.
Pensons-nous invisibles, on ne nous verra pas!
Franchissons un fourré ; sur le vieux banc de bois
Nous pouvons nous poser,
Discrets, mais tous nos sens ouverts.
Dans la lumière poudrée des étoles de brume
Amplement soulevées dévoilent l’étang noir,
Serti sous les ramures des hêtres en rempart,
L’éventant de verdure
Au vent que le Soleil parfume.
Là, des chevrons sur l’eau progressent lentement
Poussés par quel museau ? Tandis que les plongeons
Des Grenouilles joyeuses font écho aux pigeons.
Moi, je me sens voyeuse,
Incongrue dans mes vêtements.
Je devrais être nue, me fondre à l’eau obscure,
Me faire brume ténue, nénuphar paresseux
Ou mince libellule, brindille de soie bleue,
Par ses ailes de bulle
Suspendue à l’air qui murmure.
Plus un souffle et nous viennent paix et calme absolus.
L’eau se fige, obsidienne sous les brumes tendues
Haut dessus, vaste dais. Les oiseaux se sont tus.
Les pankas des grands hêtres ne se balancent plus.
Au-delà des futaies le monde a disparu …
L’Eternité, peut-être ?
Le Temps même n’existe plus…
A leur intention, en particulier, je précise que je n'ambitionne pas de faire ce qu'on nomme, il me semble, des "alexandrins classique" où "on -pro-non-ce-tou-tes-les-sylla-bes" ; j'espère que mes lecteurs adapteront leur prononciation ( dans leur tête) en "sentant" le rythme...
Petites précisions de vocabulaire :
- "fronde" est le terme botanique qui désigne les feuilles des Fougères
- l'obsidienne est un verre naturel, totalement noir, qui se forme par solidification brutale ("trempe") d'une lave fluide qui tombe dans la mer froide, par exemple.
- et voici une panka c'est le tissu tendu sur un cadre et suspendu au plafond qu'on balance en guise de ventilateur .
CONFINS D’ETERNITE
Je sais un lieu caché en des confins sauvages,
Propice pour rêver à l’écart des humains.
T’y mener sur mes vers ne le troublera point
Et tu pourras parfaire
Mon plaisir, si tu le partages.
Quand la forêt s’éveille, je t’ouvre le chemin,
De flaques de soleil en plages d’ombre humide :
Odeurs qui émoustillent, fraîcheur de terre sapide,
Acreté des aiguilles
Noircissant au pied des sapins !
Déchirant les dentelles où l’araignée légère
Piège des arcs-en-ciel aux gouttes de rosée,
Piqués aux églantines, par les ronces griffés,
Nous détrempons nos jeans
Aux frondes souples des fougères.
Sortant du bois paisible, nous suivons la lisière.
Pensons-nous invisibles, on ne nous verra pas!
Franchissons un fourré ; sur le vieux banc de bois
Nous pouvons nous poser,
Discrets, mais tous nos sens ouverts.
Dans la lumière poudrée des étoles de brume
Amplement soulevées dévoilent l’étang noir,
Serti sous les ramures des hêtres en rempart,
L’éventant de verdure
Au vent que le Soleil parfume.
Là, des chevrons sur l’eau progressent lentement
Poussés par quel museau ? Tandis que les plongeons
Des Grenouilles joyeuses font écho aux pigeons.
Moi, je me sens voyeuse,
Incongrue dans mes vêtements.
Je devrais être nue, me fondre à l’eau obscure,
Me faire brume ténue, nénuphar paresseux
Ou mince libellule, brindille de soie bleue,
Par ses ailes de bulle
Suspendue à l’air qui murmure.
Plus un souffle et nous viennent paix et calme absolus.
L’eau se fige, obsidienne sous les brumes tendues
Haut dessus, vaste dais. Les oiseaux se sont tus.
Les pankas des grands hêtres ne se balancent plus.
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L’Eternité, peut-être ?
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"In tasso veritas"
" Ce serait encore plus beau si je pouvais le montrer à quelqu'un" (Samivel)
Y'a des jours "avec" et y'a des jours "sans". Les jours "sans", faut faire avec...
Apsara- Thé Aromatisé
- Messages : 7133
Date d'inscription : 11/01/2008
Age : 74
Localisation : Entre mes deux oreilles...
Re: Confins d'Eternité
Chimérique ! Et en même temps il y a des impressions que chacun de nous à pu connaître à l'occasion d'une simple balade sur notre bonne vieille planète...
Je me garderai bien de commenter l'"aspect technique" de ta prose, Apsara (j'y connais trop rien, en poésie, comme tu dis, je me laisse surtout porter), mais ça m'a fait penser aux haïkus japonais, dans l'évocation de la nature... Tu devrais te pencher sur l'exercice, je trouve que ça t'irait bien, je sais pas pourquoi.
En tout cas merci pour ce petit moment d'évasion (très dépaysant, vu que je lis depuis mon salon, devant un sapin de Noël illuminé et avec la pluie et l'orage qui grondent dehors...).
Je me garderai bien de commenter l'"aspect technique" de ta prose, Apsara (j'y connais trop rien, en poésie, comme tu dis, je me laisse surtout porter), mais ça m'a fait penser aux haïkus japonais, dans l'évocation de la nature... Tu devrais te pencher sur l'exercice, je trouve que ça t'irait bien, je sais pas pourquoi.
En tout cas merci pour ce petit moment d'évasion (très dépaysant, vu que je lis depuis mon salon, devant un sapin de Noël illuminé et avec la pluie et l'orage qui grondent dehors...).
Re: Confins d'Eternité
Et merci à toi : comme tu as vu, l'important pour moi était de partager les impressions ressenties en ce lieu .merci pour ce petit moment d'évasion (très dépaysant...)
Pour les haïkus, j'avais déjà jeté un zieu dessus mais c'est un rythme qui ne me "parle" pas :5 pieds/7 pieds /5 pieds...chui pas en résonnance avec.
Cependant, exprimer une petite chose jolie, glânée dans une journée banale, au moyen de quelques vers...ça me dirait bien...si je trouve le rythme...
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Apsara- Thé Aromatisé
- Messages : 7133
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Age : 74
Localisation : Entre mes deux oreilles...
Re: Confins d'Eternité
c'est reposant, je m'y vois, je sens et c'est joliement dit, je touve.
et merci pour cette pause.
que c'est beau ! j'en vois tous les matin des toiles d'araignée perlant de rosée, et tu les décris parfaitementDéchirant les dentelles où l’araignée légère
Piège des arcs-en-ciel aux gouttes de rosée
cette comparaison me ravit et je sais pas très bien pourquoi, mais je l'aimeOu mince libellule, brindille de soie bleue
et merci pour cette pause.
Syrinx- thé noir
- Messages : 2939
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Age : 41
Localisation : chez les gentils
Re: Confins d'Eternité
C'est ça l'important : ça "te parle" ! Merci d'être au nombre des "partageuses" ...je sais pas très bien pourquoi
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Apsara- Thé Aromatisé
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Age : 74
Localisation : Entre mes deux oreilles...
Re: Confins d'Eternité
Alors si, j'ai quand même une petite question (zappée l'autre soir) :
Pourquoi une majuscule à "Grenouilles" ?
A "Soleil", "Temps", "Éternité" je peux comprendre, mais à "Grenouilles" ?
(PS : Je sais qu'en tant que Virgo, tu seras en mesure de comprendre mon désarroi... )
Pourquoi une majuscule à "Grenouilles" ?
A "Soleil", "Temps", "Éternité" je peux comprendre, mais à "Grenouilles" ?
(PS : Je sais qu'en tant que Virgo, tu seras en mesure de comprendre mon désarroi... )
Re: Confins d'Eternité
ça m'intéresse aussi, le pourquoi de cette majuscule ^^
Je suis comme les autres, ça m'a beaucoup plu, ce poème, j'étais transportée dans ce petit moment de forêt avec toi... ça me "parle" bien moi aussi, la brume, les arbres, les sensations indescriptibles (et pourtant si, puisque tu l'as fait, lol) qu'on en retire...
J'ai même appris un mot, sapide!
Sinon, pour faire ma pinailleuse, j'ai trouvé ce bout un peu bancal dans le sens:
Ca me donne envie de me remettre aux poèmes même si ça fait des années que j'en ai plus fait... Si je trouve un peu de temps entre deux projets de fanfics et textes originaux, j'y songerai...
Je suis comme les autres, ça m'a beaucoup plu, ce poème, j'étais transportée dans ce petit moment de forêt avec toi... ça me "parle" bien moi aussi, la brume, les arbres, les sensations indescriptibles (et pourtant si, puisque tu l'as fait, lol) qu'on en retire...
J'ai même appris un mot, sapide!
Sinon, pour faire ma pinailleuse, j'ai trouvé ce bout un peu bancal dans le sens:
"pensons-nous invisibles", ça m'a fait un peu achoper, même si je comprend bien ce que tu voulais dire. Mais bon, c'est qu'un détail, hin.Pensons-nous invisibles, on ne nous verra pas!
Ca me donne envie de me remettre aux poèmes même si ça fait des années que j'en ai plus fait... Si je trouve un peu de temps entre deux projets de fanfics et textes originaux, j'y songerai...
Re: Confins d'Eternité
Merci, Léia !ça m'a beaucoup plu, ce poème,
Tu connaissais ceux que j'ai cru bon d'expliquer ? J'ai hésité à le faire .J'ai même appris un mot, sapide!
Habitude de biologiste : en systématique, les noms de groupes prenaient une majuscule, la minuscule étant réservée au nom d'espèce .Ex.: Rana temporaria, Genre "Rana", espèce "esculenta" (Grenouille verte).Pourquoi une majuscule à "Grenouilles" ?
Cependant, la systématique ayant recemment été entièrement refondue ( ) ça n'a pas vraiment lieu d'être...mais l'habitude...
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Apsara- Thé Aromatisé
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Age : 74
Localisation : Entre mes deux oreilles...
Re: Confins d'Eternité
J'aime bien ! Ca donne envie d'y aller (en fait, ça me rappelle qu'on entre dans l'hiver et que l'été est bien loin...Donc ça me file le blues, d'un autre côté). C'est donc ça l'Essone alors ?
Rita Skeeter- thé oolong
- Messages : 595
Date d'inscription : 05/04/2009
Age : 31
Re: Confins d'Eternité
Puisque tu as compris le sens, veux-tu dire que l'expression est maladroite ou que tu ne vois pas bien ce que vient faire cette idée de dissimulation ?Léia a écrit:"pensons-nous invisibles", ça m'a fait un peu achoper
Merci, Rita !Rita a écrit:J'aime bien !
Mais...y'a qu'à relire..!on entre dans l'hiver... ça me file le blues...Ca donne envie d'y aller
Que nenni..! Quoique je pense qu'il doit bien y exister des lacs de forêt qui lui ressemblent ( moins cachés, cependant , celui-ci ( car c'est un vrai, même si j'ai voulu l'embellir à travers des lunettes à réver ) se trouve dans le Perche ( pas beaucoup de photos via ce lien mais c'est la porte ouverte si vous avez envie d'en chercher )C'est donc ça l'Essone alors ?
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Apsara- Thé Aromatisé
- Messages : 7133
Date d'inscription : 11/01/2008
Age : 74
Localisation : Entre mes deux oreilles...
Re: Confins d'Eternité
Ah, merci bien pour l'explication ! (Ça va mieux... )Apsara a écrit:Habitude de biologiste : en systématique, les noms de groupes prenaient une majuscule, la minuscule étant réservée au nom d'espèce .Ex.: Rana temporaria, Genre "Rana", espèce "esculenta" (Grenouille verte).Pourquoi une majuscule à "Grenouilles" ?
Cependant, la systématique ayant recemment été entièrement refondue ( ) ça n'a pas vraiment lieu d'être...mais l'habitude...
Re: Confins d'Eternité
Merci Apsara pour ce moment de zénitude en plein air !
Suzywa- thé noir
- Messages : 1000
Date d'inscription : 11/01/2008
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Localisation : Bruxelles
Re: Confins d'Eternité
Merci, Suzy. ... et heureuse d'avoir pu t'offrir ce bol d'air !
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Apsara- Thé Aromatisé
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Date d'inscription : 11/01/2008
Age : 74
Localisation : Entre mes deux oreilles...
Re: Confins d'Eternité
On parle de Grenouilles ? j'arrive ! *
...
Très jolie promenade, Apsara, vraiment ; effectivement, les sensations rappellent l'esprit du haiku sinon la forme ; j'aime beaucoup le rythme des deux vers plus brefs à la fin des strophes (je préfère les strophes irrégulières en général)
*(Les plongeons des Grenouilles joyeuses m'ont évidemment renvoyée dans la mare d'Aristophane, dont voici une petite strophe en comparaison si ça vous amuse (ma traduction)) :
...
Très jolie promenade, Apsara, vraiment ; effectivement, les sensations rappellent l'esprit du haiku sinon la forme ; j'aime beaucoup le rythme des deux vers plus brefs à la fin des strophes (je préfère les strophes irrégulières en général)
*(Les plongeons des Grenouilles joyeuses m'ont évidemment renvoyée dans la mare d'Aristophane, dont voici une petite strophe en comparaison si ça vous amuse (ma traduction)) :
DIONYSOS
Hélas, race mélodieuse,
Taisez-vous donc !
LES GRENOUILLES
Bien au contraire,
Nous clamerons plus fort ! si jamais, quand le jour
Est tout plein de soleil,
Nous bondîmes dans les roseaux,
Dans les joncs, dans la joie du chant,
Du plongeon plein la mélodie,
Ou bien, de Zeus fuyant les pluies,
Entonnâmes dans les gouillées
Un ballet mouillé endiablé,
Embullé, embouillonné ! )
Re: Confins d'Eternité
Merci, Anilori !
A ton tour, tu m'as appris un mot nouveau "gouillée" totalement inconnu de moi Si vous aussi vous ne savez pas, ça désigne une mare.
J'aime beaucoup "embullé" et "embouillonné" : ignorés par les dico.auquels j'ai accès, aucun problème pour les comprendre, néologismes ou pas !
On voit les éclaboussures , le mouvement qui les provoque et toute la joie derrière !
Ah, la saveur des mots ! Si bien dite par Colette dans "Le Curé sur le Mur" entre autres... ( le texte débute à mi-page )
A ton tour, tu m'as appris un mot nouveau "gouillée" totalement inconnu de moi Si vous aussi vous ne savez pas, ça désigne une mare.
J'aime beaucoup "embullé" et "embouillonné" : ignorés par les dico.auquels j'ai accès, aucun problème pour les comprendre, néologismes ou pas !
On voit les éclaboussures , le mouvement qui les provoque et toute la joie derrière !
Ah, la saveur des mots ! Si bien dite par Colette dans "Le Curé sur le Mur" entre autres... ( le texte débute à mi-page )
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Apsara- Thé Aromatisé
- Messages : 7133
Date d'inscription : 11/01/2008
Age : 74
Localisation : Entre mes deux oreilles...
Re: Confins d'Eternité
Je sais que je suis très en retard mais je viens de découvrir ce très beau poème aujourd'hui et j'ai beaucoup aimé cette promenade tres zen dans cette forêt ou j'ai eu l'impression de me fondre avec la nature environnante et comme chez nous le printemps a déjà pointé son nez je m'y voyait vraiment!
Bisous
Dina
Bisous
Dina
dina- eau chaude
- Messages : 29
Date d'inscription : 28/02/2009
Age : 70
Localisation : Israël Carmiel
Re: Confins d'Eternité
Merci, Dina : contente d'avoir pu te donner un moment de zénitude ( moi qui ne suis pas si zen que ça !)
Je te chippe ta remarque sur le printemps pour la commenter dans "Polluage" .
Je te chippe ta remarque sur le printemps pour la commenter dans "Polluage" .
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Y'a des jours "avec" et y'a des jours "sans". Les jours "sans", faut faire avec...
Apsara- Thé Aromatisé
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Date d'inscription : 11/01/2008
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Localisation : Entre mes deux oreilles...
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