Chapitre 3

Zut, encore prem's ,
Bon, j'me lance...

Ah, le chapître 3 !
Nausicaa, il me semble, a proposé que nous disions comment nous avons découvert Harry et comment nous nous y sommes attachés.
Ce chapitre est celui où j’ai failli « décrocher ».
Déjà, dans les deux premiers, je me suis demandé, bien que ce soit un ouvrage destiné aux jeunes, s’il fallait prendre les choses au 1° ou au 2° degré : de l’exagération (les 36 cadeaux de Dudley) des détails « qui font vrai » (les araignées dans le placard de Harry) d’autres peu vraisemblable ( (la passivité docile de Harry) et du merveilleux ( l’intervention des sorciers).
Dans le chapitre trois, on se trouve d’abord dans la dérision (la description de l’uniforme de Dudley).
Puis, on passe dans le peu crédible, surtout dans les rapports de Harry avec son oncle et sa tante
Harry, qu’on nous a décrit quasiment comme un enfant martyre, est étonnamment à l’aise face à eux : il sait jusqu’où il peut « aller trop loin ». ( p. 43 : Harry se bat pour avoir sa lettre en serrant le cou de Vernon, sans paraître craindre de représailles) .Il sait que jamais on ne le battra ( nous, nous savons que c’est probablement par crainte de déclencher des réactions « sorcières », Harry ne le sait pas ).
Pourtant, il est parfois puni sévèrement - « une semaine de placard » - ce qui ne l’empêche pas de faire de l’humour :
- il feint de croire qu’il faut mouiller son uniforme
- au lieu d’obtempérer quand il lui demande d’aller chercher le courrier, il répond quasi. par une boutade en écho à ce que dit Dudley -« Harry n’a qu’à aller le chercher » « Dudley n’a qu’à aller le chercher ».
Ensuite, on sombre dans le délire.
Oublions les cadeaux des précédents anniversaire ( un cintre...: pourquoi ce "n'importe quoi ?") et penchons-nous sur les réactions de Vernon .
Ce qu’il craignait et était peut-être parvenu à oublier, se réalise : il a peur . Normal.
Par contre, comment peut-il penser une seconde que :
- on puisse arrêter l’arrivée des lettres à Privet Drive ?
- les sorciers ne puissent retrouver la famille puisqu’ils savent que Harry a changé de chambre ?
Pourquoi, comme le lui suggère d’abord Pétunia, Vernon ne répond-il pas qu’il refuse que Harry aille à Poudlard ( nous, nous savons que ça n’aurait servi à rien, mais lui ne peut s’en douter ) ?
Pourquoi Pétunia laisse-t-telle faire ?
Et d’ailleurs, pourquoi les Dursleys ne sont-ils pas bien contents à la perspective d’être débarrassés de Harry ?

J'allais oublier la chanson que fredonne Vernon mentionnée uniquement dans la V.O.

Apsara a écrit:J'allais oublier la chanson que fredonne Vernon mentionnée uniquement dans la V.O.

Merci ! J'imagine encore mieux la scène !

J'ai mes annotations à côté sur le bouquin mais je vais laisser passer et essayer de rebondir sur ce qu'a écrit Apsara.

Ce chapitre est celui où j’ai failli « décrocher ».

Ah oui ? Si tôt ?

des détails (...) peu vraisemblable ( (la passivité docile de Harry)

Justement, je trouve que c'est à partir de là que Harry commence à se réveiller. (Le dormeur doit se réveiller ! LOL ! ^^).
Pour reprendre ce qu'on disait dans le chapitre précédent, c'est à partir du moment où Harry commence à être nommé (lettres à son nom) qu'on nous le montre réagir. Oui, bon, si on veut vraiment se pencher sur le texte, Mr Dursley l'appelle déjà par son nom quand il est (justement) question d'aller chercher le courrier.

EDIT : En voulant ajouter le titre du chapitre au topic, j'ai remarqué cette différence de traduction en VF/VO. Le titre original "Letters From No One" serait plutôt à traduire comme "Des Lettres De Personne" (et pas "De Nulle Part"), toujours dans l'idée que les sorciers n'existent pas, sont personne (comme Harry, jusqu'à maintenant).

Enfin, bref, moi j'ai beaucoup aimé Harry, à ce moment-là de l'histoire par son petit côté piques et répliques bien envoyées. On comprend que c'est un môme qui s'en est toujours pris plein la tête pour pas un rond (il n'a aucun ami, même à l'école) et pourtant, il réplique avec ses propres moyens (verbalement pour l'essentiel et parfois par la magie quand ça lui échappe). En tout cas, il ne se laisse pas démonter (réaction différente si on la compare à celle de Neville, plus tard).

Exemple, quand Dudley lui propose de l'entraîner au bizutage de l'école (tête dans les toilettes) :
"No thanks, said Harry. The poor toilet's never had anything as horrible as your head down it - it might be sick".
Ou, comme mentionné plus haut, lorsque Pétunia lui teint son futur uniforme :
"Oh, he said, I didn't realise it had to be so wet".
(J'sais pas pour vous, mais j'y vois un ptit Rogue en puissance... Oui, bon, un James aussi mais ça va moins bien avec ma liste de points communs).


Après :

Oublions les cadeaux des précédents anniversaire ( un cintre...: pourquoi ce "n'importe quoi ?")

Là aussi, c'est de la moquerie, (les mots sont ceux de Harry puisqu'on considère maintenant chaque chose de son point de vue à lui). Les cadeaux que les Dursley lui réservent pour son anniv sont pires que s'il n'avait pas eu de cadeau du tout. (A noter, quand même, la paire de chaussettes, quand on sait ce qu'elle signifiera plus tard pour Dobby...)

les réactions de Vernon .
Ce qu’il craignait et était peut-être parvenu à oublier, se réalise : il a peur . Normal.
Par contre, comment peut-il penser une seconde que :
- on puisse arrêter l’arrivée des lettres à Privet Drive ?
- les sorciers ne puissent retrouver la famille puisqu’ils savent que Harry a changé de chambre ?
Pourquoi, comme le lui suggère d’abord Pétunia, Vernon ne répond-il pas qu’il refuse que Harry aille à Poudlard ( nous, nous savons que ça n’aurait servi à rien, mais lui ne peut s’en douter ) ?
Pourquoi Pétunia laisse-t-telle faire ?
Et d’ailleurs, pourquoi les Dursleys ne sont-ils pas bien contents à la perspective d’être débarrassés de Harry ?

Parce que Mr Dursley est en train de perdre la boule : "Daddy's gone mad, hasn't he?" (La vérité sort parfois de la bouche de Dudley ^^).

Effectivement, pour lui c'est la goutte qui fait déborder le vase, c'est la première fois qu'il se retrouve vraiment confronté à l'"autre monde" et qu'il doit réaliser que ça existe, que ça n'est pas juste un "dangerous nonsens".
D'ailleurs, toutes les réactions du couple Dursley sont inversées par rapport à celles du premier chapitre. Là c'est Pétunia qui n'ose plus rien dire ou faire. Parce qu'elle, elle sait que tout ceci est possible, lui ne comprend que dalle, il pète un plomb et essaye vainement d'échapper à la magie sans savoir qu'elle sera plus forte que lui, quoi qu'il tente.


Sinon, j'ai aussi bien aimé le compte à rebours de la fin, les minutes et secondes qui séparent Harry de ses 11 ans et du début de sa véritable histoire.
"BOOM"

Bon pour faire plaisir a Naussica Je vais essayer d'expliquer pourquoi je me suis laissée "avoir" par Harry... Tout d'abord je voulais savoir ce que lisais mes enfants (alors agés de 8-12 ans) et puis... Ce monde magique tangent à notre propre monde m'a conquise. Un peu comme j'ai accroché au monde des robots d'Assimov! Par contre le seigneur des anneaux zero! Et je pense que le fait que SDA est dans un monde totalement imaginaire sans contact avec le monde réel y est pour quelque chose (Eragon par example m'a aussi accroché mais même si le monde est imaginares les principaux acteurs sont humains (avec des dons speciaux oui mais humain quand même))j'ai du mal avec des mondes non humain....Mais pourtant à l'analyse au debut il y a vraiment beaucoup de reactions bizarres dans Harry Potter. D'accord avec Aspara beaucoup des réactions des personnages sont "bizarres" mais comme je dois conclure car non partons en excursion pour la journée je vais m'arrêter la, à plus tard
Bisous
Dina

Apsara, en ce qui concerne Harry, faut savoir qu'il a onze et que même s'il a été docile et torturé sans rien dire jusque là... A 11 ans on change un peu, au grand damn des parents, et que Harry fasse son petit rebelle en lançant des piques aux Dursley parait on ne peut plus normal, quoiqu'il ait pu se passer dans son passé (bah justement ma mère travaille au foyer de l'enfance où des gosses ont un vécu déjà très chargé...Et il y a bien ces deux phases, avec l'âge, la passivité et la rébellion, sauf que la seconde phase est un peu plus poussée que de simples piques dans la vraie vie).

Nausicaa je suis d'accord pour le lien avec Rogue !

Et puis, oui, j'aime bien la fin aussi, le compte à rebours...
Par contre quand j'étais petit je ne comprenais pas ce qu'ils venaient faire dans cet endroit là à la fin.

Et en ce qui concerne le moment où j'ai vraiment accroché, moi c'est un peu plus tard ^^. Jusqu'au chapitre 3 c'était laborieux (j'avais 6/7 ans à l'époque, et l'histoire commence avec les Dursley qui m'ennuyaient beaucoup...). C'est l'aspect magique qui m'a scotché, avec Hagrid d'une part (enfin un personnage intéressant ! J'avais peur que l'histoire ne reste concentrée sur Harry et les Dursley...) et le chemin de traverse surtout ! (je me rappelle très bien de la glace à trois parfums que Hagrid va prendre... Et de la première rencontre avec Drago (à noter que c'est le premier jeune de son âge semblable à lui qu'il rencontre..!).

Bon ça y est , je me suis replongée de le chapitre 3.

Je n'ai pas grand chose à rajouter, à part qu'il me semble qu'Harry est moins seul dans ce chapitre que dans les précédents, sans parler de la lettre qui lui est adressée. Je m'explique : cette impression ne tient pas à grand chose, mais, même en étant à peu près du même age, et en vivant sous le même toit, on ne peut voir Harry et Dudley comme des frères. Et pourtant, quand tous deux se font mettre dehors de la cuisine par Vernon, les prenant chacun par la peau du cou, j'ai eu un peu la vision de deux frères logés à la même enseigne (pour une fois).
Il y a aussi le fait que Dudley soit traité durant un instant avec la même indifférence que Harry, ça les rapproche un peu.
Bref tout ça pour dire qu'on pressent que Harry va prendre de l'importance et son envol. Il est tout dabord insignifiant, il n'est rien, il n'est personne, toujours à part. Et cette fois il y a quelqu'un qui a droit au même traitement. C'est pas une grande avancée, mais il quitte au moins sa "solititude"

Syrinx a écrit:quand tous deux se font mettre dehors de la cuisine par Vernon, les prenant chacun par la peau du cou, j'ai eu un peu la vision de deux frères logés à la même enseigne (pour une fois).
Il y a aussi le fait que Dudley soit traité durant un instant avec la même indifférence que Harry, ça les rapproche un peu.

Pauv' Dudley, d'ailleurs ! Pas sûre que ça lui soit déjà arrivé, en effet !

Et ça me fait penser que j'ai un fanart de cette scène, là : Harry's letters : day 2 (de Forbis).
(NB : C'est rigolo, ya même le "home sweet home" dont on parlait plus haut. ^^).

Haha ! Harry on dirait un petit singe...Et Dudley un gros bébé (ce qui colle très bien à l'image que je m'en fais).

Du coup ça m'a donné envie de revoir quelques fanarts.
Il y avait un blog que je regardais souvent, quand je lisais les tomes, "la pensive d'harry potter"...Ca me fait plaisir d'y retourner et de voir de nouvelles images.

Ce chapitre j'ai un peu de mal à accrocher, je préfère la version film. En fait j'ai pas grand chose à dire ici ^^'

Personnellement (oui, je déterre le sujet), cette obstination des lettres qui finissent par se multiplier carrément ça me fait beaucoup penser au Disney L'apprenti sorcier (avec Mickey).