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L'Ambre et le Jais [fic en cours] - Page 7 Empty Chapitre 14 : Jugements

Message par Syrinx Mer 14 Avr - 20:54

Chapitre 14 : Jugements

Raconter ce qu’il était advenu en Allemagne à ma mère et mes grands-parents sorciers fut une épreuve ; une lutte contre eux, qui voulaient m’envoyer me reposer, et contre mes peurs. J’oscillais entre un afflux de mots, perdant tout sens, et un mutisme craintif. Pourquoi ne pouvaient-ils lire dans mes pensées comme l’avait fait Jedusor ?! Cela m’aurait épargné bien des difficultés, mais sans doute fallait-il que j’en passe par là : avouer mon crime, poser des mots dessus.

En envoyant le message à mes grands-parents, Patrick avait ajouté que j’avais été chamboulée par une chose terrible qui s’était passée. Tout le monde en avait déduit que j’avais été traumatisée par ce que j’avais vu au Nurmengard. Ils compatissaient, s’excusaient presque de la monstruosité des hommes et de la guerre, sans comprendre, sans me laisser le temps de rassembler mon courage pour leur dire que c’était moi le monstre. Enfin, quand mon grand-père, préparateur de potion, me proposa un breuvage pour me calmer, je leur hurlai à bout de force et désemparée, que j’avais tué un sorcier.

Je profitai de leur silence abasourdi pour tenter d'expliquer les circonstances. Je ne cherchais pas à me justifier, seulement à répondre à leurs questions muettes. Il me fallut la nuit pour tout raconter, ma rencontre avec les complices de Patrick, après avoir volé jusqu’à la tour du Nurmengard, le plan pour libérer mon parrain, l’envie de tuer en le voyant menacé, l’éclair tombé du ciel, notre fuite, la culpabilité qui m’assaillait. Je parlais, fixant la table de la cuisine, sans oser regarder ma famille.

Enfin je me tus et attendis avec crainte leur réaction qui tarda. Je me risquai à lever les yeux et tous me souriaient doucement. Ils me dirent que si mon acte était terrible, je n’en étais pas responsable. Tout était de la faute de la guerre, déclenchée par Grindelwald, elle créait des situations dramatiques. Je m’étais retrouvée entraînée dans un conflit, où, submergé par les évènements, mon instinct avait pris le pas sur ma conscience. Ils m'absolvaient totalement, et je ne m'en sentais que plus mal.

Quelques jours plus tard, ce furent Sam, David et Emily que je dus affronter. Eux aussi avaient pardonné ma fuite, malgré l'inquiétude que je leur avais causée, eux aussi me trouvaient des excuses, atténuaient la gravité de mon geste... je surpris même un regard admiratif dans les yeux de David, même s’il ne dit rien, réduit au silence par un coup de coude d’Emily. Et mon mal-être empira, même si je cédai sur un point :

_ Jas, as-tu tenu rigueur à ton parrain pour tout le mauvais sang que tu t'es fait pour lui ? m'avait demandé Sam. Alors comment peux-tu imaginer que nous t'en tenions rigueur ?

J'admis que je pouvais être pardonnée, pour cela ; mais pour le reste, le jugement que j'avais espéré, tardait à venir. La seule fois où j'avais abordé la possibilité de me livrer aux autorités, mon grand père m'avait répondu que le ministère me décernerait plutôt une médaille pour avoir participé à la lutte contre Grindelwald et neutralisé un mage noir.

Je passai le reste des vacances à me morfondre, travaillant dur à la ferme auprès de mes grands-parents moldus. Loin d'être dupes, ils avaient compris que je cherchais à racheter ou expier quelque faute. Je ne pouvais leur expliquer la situation, et ils acceptèrent mon silence ainsi que la punition que je leur disais avoir méritée. Ma baguette me manquait parfois, lorsque je peinais à soulever une pièce lourde, par exemple, mais je prenais soin de la laisser chez moi, et il était hors de question que j’utilise ma magie intrinsèque, j’avais trop peur de commettre une nouvelle tragédie. Au final, j’aimais œuvrer à la façon moldue, tout ce travail me permettait d'oublier mon tourment pour quelques instants. Je multipliais donc mes tâches quotidiennes, me maudissant alors de tirer un réconfort de ce qui aurait dû être une sanction.

Chaque jour, je commençais une lettre pour Albus Dumbledore. Lui seul pouvait mesurer l'ampleur de mon crime, mais les mots que j'écrivais me paraissaient vides de sens, insuffisants à coté de ce que je ressentais. Je me résignais donc à attendre la rentrée pour parler avec mon mentor. L'été fut long, en tête-à-tête avec ma conscience, mais je le préférais encore à toute cette compassion déplacée dont on voulait me bercer.

Septembre vint néanmoins, et je passai le premier soir de ma septième année dans le bureau de mon professeur de métamorphose. N’y tenant plus après deux mois de désœuvrement, je lui annonçai de but en blanc que j’avais tué un sorcier, avant de fondre en larmes, le soulagement se mêlant au mépris que j’avais envers moi-même

Grave devant mon agitation, le professeur avait accusé le coup, son visage se décomposant un bref instant avant de retrouver sa bienveillance. A force de questions, et de patience, il parvint à extirper la vérité. Ce n’est pas que je voulais lui cacher des choses, bien au contraire, j’insistai particulièrement sur cette irrépressible envie que j’avais eu de terrasser ma victime, seulement mon récit était totalement décousu.

_ Enfin, achevai-je au bord de l’hystérie, je ne comprends pas et déteste cette façon qu’a mon entourage de me considérer comme une victime, ou pire : comme une héroïne ! J’ai tué un homme, que leur faut-il de plus ?!

_ On ne peut blâmer vos proches de vouloir vous réconforter quand vous montrez tant de détresse, surtout après une telle aventure, répondit Dumbledore d’une voix apaisante. Tout comme on peut comprendre - sans approuver - que la mort d’un ennemi en temps de guerre en réjouisse certains. Mais vous avez raison, Miss, sur la gravité de votre acte. Quels que soient les évènements qui vous ont amenée à ce moment-là, vous aviez le choix de ne pas tuer. Or vous l’avez fait. Et en ceci, vous êtes impardonnable.

Oui je l’étais, il avait raison de marteler ces mots. Mais qu’il était bon de l’entendre dire !

_ Et vous le savez parfaitement, reprit-il d’une voix plus égale. C’est justement ceci qui vous fait vous sentir si mal ; savoir que vous auriez pu, que vous auriez agir autrement.

J’en étais malade, ça me rendait folle de savoir que j’avais osé ôter la vie, moi, une si paisible et inoffensive élève. D’ailleurs, une part de moi avait encore du mal à le croire. Comment avais-je pu en arriver à un tel acte ? Il y avait eu la peur, la colère, mais jamais, jamais, je ne me serais crue capable de souhaiter la mort, et encore moins de la donner.

Je restai immobile et silencieuse un long moment, une larme coulant doucement sur ma joue. J’avais besoin d’une pause avant de continuer.

_ Le monde tourne à l'envers, il semble que je risque plus d'être félicitée que condamnée pour ce que j'ai fait... mais puisque vous savez tout à présent, je comprendrais que vous ne souhaitiez pas poursuivre ma formation en Magie Intrinsèque. D'ailleurs, je préfèrerais changer de sujet de mémoire.

_ Il me semble plutôt opportun de continuer. En fait, je ne vous permets pas d'abandonner maintenant.

Je m'apprêtai à demander pourquoi quand la réponse me sauta à la figure : je maîtrisais la magie, mais pas mes émotions. Au contraire, je savais exacerber mes souvenirs pour retrouver mes sentiments d'alors, ce qui m'avait fait très vite progresser. Sans doute étais-je au stade le plus dangereux. Mais je désirais oublier ce que j'avais compris, désapprendre et ne plus jamais utiliser cette magie. J'osais déjà tout juste me servir de ma baguette... Me replonger là dedans ne me semblait pas être une bonne idée.

_ Mais si je perdais à nouveau le contrôle de moi ? Si je tuais à nouveau ?

_ Ce ne sera pas le cas. Votre conscience sera votre garde-fou. Elle vous tient prisonnière bien mieux que la prison dans laquelle vous aspirez d'aller. Et puis, aussi douée que vous soyez, vous aurez fort à faire contre moi...

Je relevai la tête, curieuse de savoir ce que sous-entendait cette phrase.

_ J'avais prévu de vous enseigner quelques techniques de duel. J'ai déjà regardé votre emploi du temps, et le seul créneau en correspondance avec le mien est le mardi après-midi.

Je le regardai, les yeux ronds ; Albus Dumbledore voulait m'apprendre à me battre ? Moi ? me demandais-je à la fois excitée et tétanisée. Après ce que j'avais fait ? La vision de son visage bienveillant frappé par la foudre me fit frémir. A moins qu'il ne détourne ce sortilège vers moi, auquel cas je mourrais, ce qui serait mérité.

_ Écoutez-moi, Miss, dit-il en plantant ses yeux bleus dans les miens, vous aimeriez revenir en arrière, mais vous ne le pouvez. Par contre, vous avez les capacités de devenir une grande Auror, et de vous racheter en luttant contre le mal. Ne gâchez pas cette chance.

Je soupirai, indécise, m'agitai sur ma chaise face au dilemme.

_ Vous avez dit vouloir être condamnée pour le crime que vous avez commis ? Alors considérez cet apprentissage comme une condamnation, ajouta-t-il la voix ferme et sévère.

Je relevai les yeux subitement et le regardai un moment par en-dessous, intéressée par cette approche. Puisque les sanctions se devaient d'être déplaisantes pour être perçues comme telles, et que je rechignais à continuer ma formation...

Cette fois j'acquiesçai sans un mot, le cœur plein de nouvelles résolutions.


Il était tard quand je sortis du bureau de Dumbledore, les personnages s'assoupissaient dans leur tableau. Je marchais d'un pas discret dans les couloirs silencieux. Soulagée d'avoir entendu ce que je voulais, apaisée de savoir que j'allais payer, je méditais sur ce qu'avait dit Dumbledore à propos de la prison mentale dans laquelle je me serais moi-même enfermée. Il est vrai que j'avais la nausée rien qu'en repensant à ce corps s'effondrant lentement, cela me hantait. C'était trop horrible pour que je recommence, même poussée à bout ; quelque chose m'en empêcherait, j'en avais le sentiment, Dumbledore avait raison. Ou du moins l'espérais-je, car je ne pouvais plus présumer de moi, je ne me serais jamais cru capable de tuer et pourtant...

_Bonsoir Ceann.

Je sursautai violemment à ces mots et Jedusor, caché dans la pénombre d'une alcôve, sourit ironiquement. Il était bien le dernier que je voulais voir à ce moment !

_ Bonsoir, répondis-je d'un ton lugubre, mécontente.

_ Que fais-tu à cette heure dans les couloirs ? demanda-t-il d'une voix trop douce pour être honnête.

_Je pourrais te poser la même question, marmonnai-je, caverneuse.

_ Mais, je l'ai posée avant, répliqua-t-il, mielleux.

_ Je sors de chez Dumbledore, cédai-je en soupirant, avant d’attaquer une nouvelle fois : et toi ?

_ Je parcourais les couloirs avant de me coucher, pour vérifier qu'il n'y avait personne.

_ Et tu espérais trouver quelqu’un ? ironisai-je. Les « première année » sont trop impressionnés pour sortir cette nuit, et les autres trop occupés par leurs retrouvailles. Franchement, s’il y avait un soir où tu pouvais dormir sur tes deux oreilles, c’était aujourd’hui.

_ Je n’ai pas totalement fait chou blanc, je t’ai trouvée, toi.

Sa façon d’insister sur le dernier mot m’alerta immédiatement ; c’était moi qu’il attendait et il ne pouvait y avoir qu’une seule raison. Le Serpentard avait vu bien des choses lors de notre dernière rencontre, à mon retour d’Allemagne, et avait eu deux mois pour préparer son chantage.

_ Que veux-tu, Jedusor ? demandai-je d’une voix trop sérieuse pour qu’il se méprenne sur le sujet.

Il m’observa un long moment en silence avant de laisser tomber les faux-semblants.

_ Seulement continuer nos petites séances.

_ Tu as rompu notre accord cet été en usant de légillimancie sur moi, lui rappelai-je.

_ Je sais bien, concéda-t-il d’une voix affectée, mais ne pourrait-il y avoir un autre accord, justement à cause de ce que m’a appris la légillimancie, cet été ?

Un sourire carnassier étirait ses lèvres en énonçant le pacte, la victoire brillait déjà dans ses yeux de jais. Dommage pour lui ; non seulement, je ne craignais pas d’assumer mes actes, mais en plus, ils ne me porteraient aucun préjudice - je le regrettais d’ailleurs bien assez.

Je n’aurais pas dû avoir un air si dégagé en répliquant mais savoir que j’allais moucher le Serpentard occulta un moment tout mon ressentiment :

_ Crie sur tous les toits ce que tu as vu, Jedusor, si ça te chante, je ne risque pas grand-chose à part d’être félicitée. Toi, par contre, il faudra que tu expliques comment tu sais tout cela… Et puis, ajoutai-je alors que ses yeux étincelaient de colère, même en cédant à ton chantage, je n’aurais guère pu t’aider. Je crains de ne pas être très disponible cette année.

_ Tu seras ravie alors d’apprendre que tu n’as aucun cours le mardi après midi.

_ Tu connais mon emploi du temps ? interrogeai-je soupçonneuse.

_ Simple privilège de Préfet en Chef.

Maintenant qu’il en parlait, je remarquai que son insigne de préfet différait du mien, un « C » était superposé au « P ». Je me rappelais l’avoir convoité, à la fin de la sixième année, simplement pour que lui ne l’ait pas. Evidemment, la capture de Patrick et tout ce qui suivit avaient éclipsé cela aussi.

_ Honnêtement, je pensais que Dippet t’aurait donné cet insigne, mais ton escapade au Nurmengard l’a apparemment fait changer d’avis.

Et cela m’était totalement égal, mais pourquoi était-ce à son profit ? Les élèves de Serpentard allaient être ingérables, cette année avec un tel préfet !

_ Peu importe, dis-je pour chasser cette idée. Cela dit, tu vas pouvoir remettre mon planning à jour : je serai occupée tous les mardis après-midi.

_ Dumbledore ? demanda-t-il avec un soupir, vaincu.

_ Je serai effectivement avec le professeur Dumbledore. Le « pourquoi » ne te concerne pas, ajoutai-je en anticipant sa question.

Le ton était sans réplique, mais je n’avais pas été tranchante, calmée par sa résignation.

Nous échangeâmes un long regard, tous deux indéchiffrables, chacun évaluant les forces et faiblesses de l’autre, comptant ce qu’il avait gagné ou perdu, ce soir. Je notais cependant que toute trace de défi avait disparu de ses yeux noirs, et sans doute des miens aussi.

_ On se voit en cours de défense, dis-je pour saluer, mais mon intonation monta légèrement en fin de phrase, comme si je l'espérais.

_ Bien sûr, répondit doucement le Serpentard.

Je ne sais ce qui m'horripila le plus, sa voix suave ou son sourire amusé, mais je tournai les talons avant d'avoir envie de le faire passer par une fenêtre.

_ Bonne nuit, Ceann, ajouta-t-il sur le même ton.

_ Bonne nuit, répliquai-je d'une voix qui aurait refroidi le soleil.

Je m'éclipsai d'un pas rapide, maugréant après moi en montant les escaliers menant à la tour de Serdaigle.


Dernière édition par Syrinx le Ven 9 Sep - 17:31, édité 1 fois

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Message par Apsara Ven 16 Avr - 15:42

Voici une Jas. bien tourmentée dans ce chapître : peu d'action mais de la progression dans sa personnalité.
Important, d'avoir un juste châtiment de ses fautes, Dumbledore l'a bien compris !
J'ai beaucoup aimé le paragraphe "Chaque jour, je commençai une lettre...'" : ça sonne vrai.
Habile aussi :
"les personnages s'assoupissaient dans leur tableau."
"d'une voix qui aurait refroidi le soleil."
satisfait

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Message par Nausicaa Sam 17 Avr - 0:23

Ah ! J'ai lu le nouveau chapitre voilà deux jours déjà mais je n'avais pas eu le temps de me poser pour commenter ! (Vivement les non-vacances ! Wink ).

Les questions existentielles de Jas (ça n'a rien de péjoratif, pour une fois que l'expression "questions existentielles" est utilisée à juste titre). Sa culpabilité du chapitre précédent la poursuit et c'est très bien trouvé de lui avoir fourni cette intervention de Dumbledore, qui est le seul à oser dire les choses comme elles sont, à donner le verdict (pour reprendre ton titre). Même si ça ne la soulage pas, au moins Jas peut mettre des mots sur ce qui la trouble. Je pense (j'espère) que ce sera sa force. Non, vraiment, j'adore ton Dumbledore. Bravo !

Et puis ce ptit Censuré de Tom... Hmm... Qu'est-ce-qu'il mijote ? non mais

Rien de plus ou si, bonne continuation ! (Sans vouloir te presser, bien sûr... héhé )
Bisou
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Message par Syrinx Lun 19 Avr - 16:00

Important, d'avoir un juste châtiment de ses fautes, Dumbledore l'a bien compris !
très important, sinon il y a perte de repère, et alors qu'advient-il ?
Heureusement que Jas a déjà une bonne connaissance du bien et du mal...

J'ai beaucoup aimé le paragraphe "Chaque jour, je commençai une lettre...'" : ça sonne vrai.
Habile aussi :
"les personnages s'assoupissaient dans leur tableau."
"d'une voix qui aurait refroidi le soleil."
Merci Smile

Sa culpabilité du chapitre précédent la poursuit et c'est très bien trouvé de lui avoir fourni cette intervention de Dumbledore
Il fallait bien quelqu'un pour lui remonter le moral, sinon elle n'avait plus qu'à se pendre...
Non, vraiment, j'adore ton Dumbledore.
Mon Dumbledore ? j'avais pas l'impression qu'il était si différent du vrai. Je le vois comme un sage, une personne capable de se mettre à la place des autres (à quelques exceptions près, mais ça viendra) pour les comprendre, et avec ses principes. Et dans ce cas précis, il n'est pas très difficile pour lui de comprendre le chamboulement de Jas.

Et puis ce ptit Censuré de Tom... Hmm... Qu'est-ce-qu'il mijote ? non mais
euh... scratch une méga fête pour ses 17ans ? (ben quoi ? c'est sa majorité)

Sans vouloir te presser, bien sûr... héhé
Alors je ne garantis pas le chapitre suivant pour la mi-mai, mais il est commencé et avance doucement (mais à peu près régulièrement)

Bisou à vous deux

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Message par Nausicaa Lun 19 Avr - 22:44

Syrinx a écrit:
Non, vraiment, j'adore ton Dumbledore.
Mon Dumbledore ? j'avais pas l'impression qu'il était si différent du vrai.
Et c'est bien pour ça que je l'adore ! ^^
(Pour info, Dumbledore est mon deuxième personnage préféré dans HP, mais fallait le savoir... En fait, j'aurais pu préciser le fond de ma pensée).

Donc plus clairement dit : applaudis
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Message par Syrinx Dim 13 Juin - 16:05

Je m'excuse d'avance, ce ci n'est pas encore le nouveau chapitre.
C'est juste pour dire que ça y est, le chapitre 15 a été envoyé aux relectrices. Au cas où vous voudriez vous remettre dans le bain en lisant le chapitre précédent (où le 7, à tout hasard sifflote )

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Message par Nausicaa Dim 13 Juin - 20:50

bounce

confused

Syrinx a écrit:Je m'excuse d'avance, ce ci n'est pas encore le nouveau chapitre.
Tu peux... blasé

ça y est, le chapitre 15 a été envoyé aux relectrices.
Bon... Ça va, alors... On patiente encore mais plus trop. Very Happy
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L'Ambre et le Jais [fic en cours] - Page 7 Empty Chapitre 15 : Sombres révélations

Message par Syrinx Jeu 8 Juil - 15:36

Bon j'attends encore le retour de la seconde mouture par mes relectrices, mais je ne résiste plus à l'envie de publier (depuis le temps que vous l'attendez ce chapitre, hein...)

donc c'est parti !

Chapitre 15 : Sombres révélations


Le premier jour de cours de ma septième rentrée à Poudlard donna le ton pour toute l'année à venir. Tous mes professeurs commencèrent par une définition des ASPICs, autrement plus difficiles, selon eux, que les BUSEs et demandant beaucoup plus de travail. Nous ne comprîmes l'étendue de la tâche, qu'en réalisant que la montagne de devoirs qu'ils donnaient dans la plupart des matières, n'était pas pour la semaine suivante, mais pour le cours suivant – autrement dit pour le lendemain. Certains de mes camarades faillirent tomber de leur chaise, alors que d'autres gémissaient à chaque nouvelle rédaction ajoutée. Pour ma part, après un profond soupir de résignation, j'essayai de voir le bon côté des choses : je n'aurais guère le temps de tergiverser et de me torturer l'esprit.

À la fin du deuxième jour, durant lequel la liste d'études à faire s'était allongée, j'eus ma première entrevue avec Albus Dumbledore. Cette séance se révéla être encore plus éprouvante que je ne l'avais prévu. Mon maître en Magie Intrinsèque voulait évaluer mes réflexes en matière de défense et d'attaque, déterminer ceux que j'avais et ceux qui me restaient encore à acquérir. Pour cela, mon mentor me proposa un combat. J'étais bien évidemment réticente à utiliser mon pouvoir, mais mon professeur ne me demanda guère mon avis et me jeta un sortilège sans mise en garde.

Dumbledore était déjà réputé pour être un grand sorcier, ses travaux sur les propriétés du sang de dragon l'avaient rendu célèbre, mais il n'était pas encore connu pour ses capacités de duelliste. Je l'appris à mes dépens ce jour-là : mon professeur de Métamorphose était un combattant hors pair. Assister à un si haut degré d'exécution de la Magie reste un privilège que peu de gens ont eu, bénéficier de l'enseignement de cet homme a été un honneur.

Était-il possible que nous n'ayons été que deux à nous affronter, dans cette salle de cours ? Il était partout à la fois, rapide et invisible, ingénieux et insaisissable. J'avais paré son premier sort par instinct, avant de sortir ma baguette, quelque part affolée que cette Magie, que j'abhorrais depuis deux mois, soit revenue si vite. Mais je n'eus guère le temps de me troubler davantage, assaillie de toutes parts par des éclairs lumineux. Je repoussais un maléfice d'un côté, levais un bouclier de l'autre, mais me faisais cependant régulièrement toucher par des sortilèges heureusement factices. Sans être douloureuses, leurs piqûres n'en étaient pas moins désagréables.

Harcelée de piques, débordée de partout, l'inné finit par reprendre le dessus sur la raison, et ma Magie érigea une protection bien plus efficace que ne l'avait été ma baguette. Étrangement, celle-ci vibra dans ma main ; je réalisai alors que c'était la première fois que je privilégiais la Magie Intrinsèque alors que j'étais en possession de ma propre baguette – même si j'avais déjà préféré ce pouvoir à des instruments magiques pour sauver mon parrain. Mon cœur se serra en constatant que, loin d'oublier cette capacité, j'en appelais à elle. Un instant, je voulus abaisser ma garde et mettre fin au duel, mais j'avais accepté d'achever mon apprentissage, pour pouvoir un jour me pardonner. Je cherchai alors à attaquer.

Mon adversaire m'était totalement invisible ; j'essayai de jeter quelques sorts au hasard, mais sans succès. A défaut, j'adoptai la même technique que mon professeur, et me désillusionnai ; autant ne pas rester une cible si facile. Commença alors une longue période d'observation. Mon charme étant loin d'être aussi parfait que celui de Dumbledore, je ne pouvais bouger ; lui, par contre, pouvait se déplacer à loisir. Adossée à un mur, je scrutais la salle de cours, intensément, les yeux me brûlaient presque, mais je ne voyais rien, pas la moindre anomalie dans l'espace devant moi qui aurait pu trahir sa présence ; pas un bruit non plus. Il fallait que je le force à se dévoiler, mais comment ? Plusieurs idées me vinrent : je pouvais me « trahir », et observer d'où viendrait son attaque... suicidaire. Je pouvais aussi lever tous les charmes de la pièce... y compris les miens et mon bouclier de protection, c'était idiot. Enfin, je pouvais appeler sa baguette. Certes il n'en avait pas besoin pour jeter des sorts mais je me rappelais bien qu'il l'avait utilisée en début de séance, il l'avait donc sur lui ; il ne me resterait plus qu'à observer attentivement pour repérer où le bâton referait son apparition.

Je préparais mon attaque, appelais silencieusement la baguette d'acajou et perdis connaissance dans la seconde qui suivit.

J'ouvris les yeux peu de temps après, sous le regard amusé de mon professeur.

_ Que s'est-il passé ? Qu'avez-vous fait ? demandai-je, totalement alerte.

_ Je vous ai stupéfixée, répondit-il en toute simplicité.

_ Mais comment ? Vous avez percé mon bouclier ?

_ Pas exactement... mon sortilège est passé par le haut. Votre bouclier avait une faille : au dessus de votre tête.

Bouche bée, je devais ressembler à un poisson. Je n'avais pas pensé à une attaque par le haut, et le professeur de métamorphose avait exploité cette erreur.

_ Mais repris-je finalement, en réfléchissant tout haut, pour que votre sortilège puisse m'atteindre par là, c'est que vous étiez... en hauteur ?

_ Assis sur le lustre, précisa Dumbledore avec un petit rire.

Je levai les yeux vers ledit lustre, et intégrai la leçon d’un soupir : les duels ne se jouaient pas sur un plan, mais dans un volume.

_ Je présume que vous avez bien conscience, Miss, que si mes sorts avaient été vrais, vous auriez été éliminée assez vite, reprit-il, avec un regard lourd de sens.

J’acquiesçai, grave, et terminai pour lui :

_ De même, j’ai aussi conscience, que ma situation s’est améliorée dès que je me suis résignée à laisser agir ma Magie Intrinsèque.

_ Bien, je suis persuadé, que vous en tirerez les conclusions qui s’imposent… Maintenant, étudions vos réactions face à la situation.

Nous passâmes le reste de l’après-midi à décortiquer mes gestes de défense et d’attaque. J’appris ainsi, que mon réflexe de m’adosser à un mur pour protéger mes arrières, était logique, loin d’être mauvais, mais totalement prévisible pour un adversaire chevronné – là encore, Dumbledore m’avait laissé une chance. Il aurait aussi fallu que je me désillusionne plus tôt – j’aurais peut-être ainsi pu éviter quelques sortilèges – par contre, localiser mon adversaire en appelant sa baguette avait été une bonne idée, et doublement, puisque la plupart des sorciers aurait été incapable de continuer le combat. Pour finir, mon professeur me donna de la lecture pour notre prochaine séance, un petit livre, que j’avais déjà feuilleté des années plus tôt.

Je pris congé de mon professeur de Métamorphose, alors que les autres élèves sortaient des salles de cours dans un grand chahut. Après quelques remontrances, ou regards perçants, les couloirs retrouvèrent un peu de calme, et je continuai mon chemin parmi un groupe de première année, totalement perdu. Je les orientai vers l’entrée de Gryffondor, avant d’aller sermonner la classe de troisième année de Serpentard, particulièrement bruyante. Habituellement, les fauteurs de trouble baissaient d’un ton à l’approche d’un préfet, ce jour-là je dus hurler pour imposer le silence et énoncer les retenues ; les effets de la nomination du nouveau préfet-en-chef étaient déjà visibles.

Déjà agacée de m’être égosillée, je pris très mal leur nouvelle effronterie :

_ Vas-y, Ceann, donne-nous des retenues. De toute façon, on ne les fera pas ! Jedusor ne les validera jamais.

Rien ne trahit ma fureur, à part la torche située derrière moi, qui se mit soudain à vomir des flammes d’un violet rougeoyant. Le phénomène impressionna bien plus les élèves que tout ce que j’aurais pu dire. Je leur lâchai alors un menaçant « on verra », bien résolue à leur donner cette punition ; ne serait-ce que pour calmer les ardeurs de la maison de la guivre.

Je restai très attentive le reste de la semaine à la validation des punitions, et si je n'eus pas à me plaindre des décisions de Jedusor, les autres préfets grincèrent des dents : la moitié des sanctions qu'ils avaient données n'avait pas abouti. Les élèves épargnés ne tardèrent pas à s'en vanter et à narguer mes confrères. La maison de Serpentard, déjà indisciplinée, devint odieuse et insupportable, et avant la fin de la première semaine de cours, la révolte grondait chez mes collègues préfets. Évidemment, il ne leur échappa pas que toutes mes punitions avaient été maintenues, aussi me confièrent-ils la mission de parler à Jedusor.

_ Il doit te craindre pour n'avoir annulé aucune de tes sanctions, me dirent-ils pour toute explication, alors va lui parler, tu obtiendras sûrement plus que nous.

Jedusor, me craindre ? J'en doutais. Cependant, je devais bien admettre que j'étais la seule à qui le préfet en chef n'avait pas fait perdre son autorité, et qu'il devait bien y avoir une raison – aussi tordue qu'elle puisse être. Le vendredi soir, je retins donc le Serpentard après notre cours de défense contre les forces du mal.

_ Jedusor, sais-tu qu'être préfet-en-chef ne te donne pas le droit de protéger les élèves de ta maison ? commençai-je sans préambule.

_ Question de point de vue, j'imagine, dit tout bas Jedusor comme s'il se parlait à lui-même. Toutes les sanctions ne me semblaient pas justifiées.

_ Pardon ?! m'écriai-je, outrée. Tes « quatrième année » ont failli jeter un « première année » de Gryffondor du haut de tour d'astronomie ! Leur colle ne te semble pas justifiée ?

_ Ah ? s'étonna-t-il avec un sourcil faussement haussé, ils m'ont dit que le première année voulait tester une potion censée lui donner des ailes et qu'ils l'avaient rattrapé juste à temps.

_ Et tu les as crus ? Tu crois les élèves de ta maison assez idiots pour se dénoncer tous seuls ?

Il était absurde que Jedusor se soit fait berner, j'en étais sûre ; on ne pouvait lui mentir aisément, il détectait le mensonge encore mieux que moi. Il devait forcément savoir la vérité et il avait protégé les élèves de sa maison ; peut-être avait-il inventé lui-même cette histoire de potion et d'ailes. Cependant, il fronça les sourcils un moment, l'air contrit, puis inclina la tête sur le côté avec un petit sourire désabusé. Je me mordis les lèvres pour ne pas sourire moi aussi, en réalisant que certains élèves seraient effectivement assez idiots pour se vendre seuls. Mais il ne s'agissait pas d'eux dans le cas présent.

_ Tu n'étais pas sur les lieux, la préfète de Poufsouffle qui a donné la punition, si. Tu devrais nous faire davantage confiance, conseillai-je.

En même temps, je lui signifiai d'un regard que je n'étais pas dupe de sa supercherie. Il acquiesça, saluant aussi par ce même geste, et commença à s'éloigner. J'observai son dos tandis qu'il marchait. Quelque chose me troublait, tout cela avait été trop facile, Jedusor avait pour habitude de compliquer les choses. Pourquoi avait-il cédé si vite ?

_ Jedusor, appelai-je pour l'arrêter.

Il se retourna, interrogatif et je le rattrapai en quelques pas.

_ Pourquoi abandonnes-tu si vite ? demandai-je, en le fixant dans les yeux, ce n'est pas ton genre...

Il soupira et me regarda longuement avant de me répondre d'une voix lasse :

_ J'aurais résisté, tu m'aurais traité de despote, je cède et tu me soupçonnes encore, que faut-il que je fasse à la fin ?

Je cillais un instant, désarçonnée par son soudain abattement. J'allais m'excuser quand le brouhaha d'un groupe d'élèves descendant les escaliers me rappela qu'il avait mis l'école sans dessus dessous, en moins d'une semaine.

_ Je n'ai rien dit de plus que les autres préfets, or tu sembles m'avoir écoutée, moi. Pourquoi ? Et pourquoi as-tu maintenu mes décisions, et pas celles des autres ? continuai-je, très calme et douce. On dirait que tu me ménages, pourquoi ?

Jedusor ne répondit pas immédiatement, il semblait chercher ses mots, hésiter à les prononcer. Se pouvait-il qu'il me craigne réellement ? Patiente, j'attendis qu'il se lance, ne le lâchant pas des yeux.

_ Parce que... j'ai « vu » de quoi tu étais capable, et je préfère ne pas t'énerver, plus que de raison.

Sa phrase se ficha comme une flèche dans mon cœur, et pourtant, la seule réaction physique, que j’eus, fut de sourire.

Un sourire bien amer, cependant. De toutes les réactions que mon meurtre avait suscitées, la crainte était probablement celle que je redoutais le plus. Comment vivre en lisant la peur dans le regard d'autrui ? Et que cet autre soit Jedusor rendait la situation parfaitement ironique, à la fois plaisante et terrible. À vouloir découvrir où j'avais disparu à la fin de la précédente année scolaire, le Serpentard avait vu de quoi j'étais capable, et apprenait à me craindre ; finalement, il payait l'utilisation de sa Légillimancie. Mais c’était là une maigre victoire en comparaison du désarroi abyssal dans lequel sa nouvelle réserve me plongeait.

L'arrivée d'élèves à l'autre bout du couloir fit diversion avant que mon amertume ne se change en douleur. La préfète de cinquième année de ma maison s'égosillait après un groupe de Serpentard qui s'amusait à tracer une ligne de feu sur les murs avec leur baguette tout en marchant. Une belle preuve de l'impuissance des préfets en perte d'autorité. Je lançai un regard significatif à Jedusor avant de reporter mon attention sur ces vauriens. Tout à leur méfait, ils ne nous avaient pas vus et commençaient à se moquer de la Serdaigle en répétant tout ce qu'elle disait. Je me penchai alors vers Jedusor :

_ Si je suis obligée d'intervenir à la place des autres préfets, ça risque de m'énerver rapidement.

Le préfet-en-chef comprit immédiatement le message, car il me retint quand je m'élançai vers le groupe et y alla lui-même. Une minute plus tard, la préfète donnait une semaine de retenue aux agitateurs, punition immédiatement doublée par un Jedusor implacable. La nouvelle fit le tour de l'école en très peu de temps, car à l’heure du dîner, les élèves de Serpentard avaient tous retrouvé leur calme.

_ Toi, tu as parlé à Jedusor, me dit David, comme je m'asseyais face à Emily et lui.

_ Il se méfie de moi, maintenant, acquiesçai-je, en me servant du jus de citrouille, et en tentant de paraitre désinvolte.

Emily perçut néanmoins le regret sous-jacent, je le vis dans ses yeux, bien qu'elle ne pût m'interroger, car David lui présentait une boulette de viande avec sa propre fourchette.

David et Emily. C'était la bonne nouvelle de cette rentrée, la touche de bonheur après mes sordides vacances. J'étais heureuse pour eux, même si l'absence de Sam n'en devenait que plus vive.

_ Ça va, la rassurai-je, il faut juste que je m'habitue à l'idée. Et ça lui apprendra à être trop curieux !

David opina et enchaina sur la multitude de travail qui nous attendait pour le weekend. Chacun se plaignit, compatit avec les autres, et évalua le nombre d'heures qu'il lui faudrait pour tout faire. Après le repas, je laissais les amoureux aller profiter de la douceur de la fin de l'été, sous le prétexte de commencer le livre que m’avait donné Albus Dumbledore.

_ Tiens ! Jas ! s'exclama Olive Hornby avec enthousiasme en me voyant, alors que je sortais de la Grande Salle. Comment tu vas ?

_ Olive, saluai-je, platement.

_ Tu remontes à la tour ? demanda-t-elle, avec espoir.

Du coin de l'œil, j'aperçus le fantôme de Mimi qui attendait en haut du premier escalier. L'ectoplasme disparut dès que je répondis un « oui » contraint et qu'Olive commença à pépier à côté de moi. Je m'engageai alors dans l'escalier à un bon rythme pour arriver à Serdaigle au plus vite, espérant aussi que Olive s'essoufflerait avant la fin et serait ainsi obligée de se taire - j'étais déjà saoule de paroles avant d'avoir atteint l’étage. Nous y croisâmes un couple étroitement enlacé, corps et bouches soudés. Je ne sais pourquoi la pipelette, qui m'accompagnait, s'arrêta en pleine phrase en les voyant, mais pour remercier le couple de ce prodige, je leur lançai une mise en garde :

_ Vous devriez trouver un lieu plus discret, les tourtereaux, avant que les profs ne sortent et passent par ici.

Je ne crois pas qu'ils m'aient entendue, tant pis pour eux ! Je continuais mon chemin, suivie d'une Olive encore silencieuse. Son monologue ne tarda pas cependant à reprendre, dès que nous fûmes assez éloignées des siamois.

_ Tu as vu ? Ils s'embrassent. Depuis quand sortent-ils ensemble, ces deux-là ? Hier encore ils étaient prêts à en venir aux mains pour avoir accès au terrain de Quidditch... Bon, remarque, on dit que les opposés s'attirent, et ils ont de quoi s'attirer, car tout les oppose. C'est comme Nancy et Peter...

Et Olive me répertoria tous les couples de l'école qui, selon elle, étaient en totale contradiction avant de finir ensemble. Loin de tout écouter, je m'étonnais que ma camarade de maison connaisse autant d'histoires sur les amours et désamours des uns et des autres... elle, qui vivait presque recluse depuis que Mimi la pourchassait dans chaque couloir de l'école, et avait rendu tous ses déplacements difficiles.

Nous arrivâmes à Serdaigle avant qu'Olive ne recense les couples bien assortis, et heureusement car je n'avais aucune envie de l'entendre parler de Sam – elle n'avait point mentionné nos noms dans la catégorie précédente. Je prétextai alors d'être fatiguée de la semaine pour monter dans la chambre et, au cas où Olive m'y suivrait, pour me retrancher derrière le baldaquin. Mais elle s'attarda finalement dans la salle commune, pour rapporter à des filles de « cinquième année », le baiser que nous avions vu.

A l’abri derrière les rideaux, mais incapable de trouver le sommeil aussi tôt, je finis par prendre le livre que le professeur de métamorphose m’avait demandé de lire. Il s’agissait du document qui m’avait donné la première définition de l’Ancienne Magie, alors que je n’étais qu’en deuxième année. Je ne l’avais que survolé à l’époque mais en gardais un bon souvenir ; c’était un excellent ouvrage pour les sorciers nés moldus, à la fois complet et clair. Il parlait de la magie en général, de ses principales évolutions, de ses personnages importants et tentait de classer ses différentes formes. Me demandant ce que j’avais bien pu rater, je m’y replongeais avec intérêt.

Il n’y avait rien dans ses pages que je ne savais déjà, soit parce que je l’avais lu ailleurs, soit parce que j’en avais entendu parler, ou bien, tout simplement, parce que cela tombait sous le sens. Rien ne me surprit donc, et pourtant le fait de voir certaines choses écrites noir sur blanc aide à prendre conscience, à réaliser. C’était dans la classification des sortes de magie : les enchantements, les sorts de guérison, la métamorphose, la défense, les potions, la botanique… même l’Ancienne Magie était succinctement abordée, mais ce recensement n’aurait été complet sans la Magie Noire. Et la définition qu’en donnait le livre me laissa coite :

Souvent considérée comme une branche ténébreuse de la Magie, la Magie Noire est cependant bien plus que cela ; elle serait plutôt le pendant de ce qu’on pourrait appeler, par opposition, la Magie Blanche, magie qui recenserait toutes les formes précédemment décrites dans cet ouvrage. Car, tout comme la Magie Blanche, la Magie Noire possède ses propres branches, comme les sortilèges d’attaque et de torture, ses poisons, ses métamorphoses hideuses…
Toujours hostile et malfaisante, elle a aussi de profonds liens avec la Mort, et permet (entre autres choses) d’outrepasser la barrière entre vivants et morts, d’interagir avec des trépassés tels que les fantômes ou les dépouilles (en principe, à l’abri des sorts des vivants). Il devient alors possible, par exemple, d’animer des cadavres (inferi).


Olive fit irruption dans la chambre, elle paraissait contrariée, et s’assit sur son lit avec un soupir de frustration :

_Quelle plaie, cette Mimi ! Je ne peux même pas sortir de Serdaigle !

Sans doute s’attendait-elle à ce que je la plaigne, ou peut-être même espérait-elle que je chasserais l’ectoplasme, mais j’étais trop choquée pour répondre, même pour lui répliquer, qu’il n’était plus l’heure de sortir, ou encore qu’elle avait bien mérité ce harcèlement. Mais son arrivée, à ce moment précis de ma lecture, éveilla un souvenir. Un souvenir où elle figurait avec son pire cauchemar ; le jour où j’avais utilisé pour la première fois ma Magie Intrinsèque pour les faire taire, elle et le fantôme de Mimi.

Le fantôme de Mimi, atteint par mon sortilège.

J’avais plus été marquée à l’époque par le fait que j’avais lancé ce Silencio sans baguette, mais, à présent que cet acte n’avait plus rien d’extraordinaire pour moi, je me focalisais sur une de ses conséquences : j’avais ensorcelé un fantôme, et cela relevait de la Magie Noire.

Cette constatation n’était pas si terrible en soi ; j’avais fait pire depuis. Cependant, je m’étais toujours expliqué le meurtre du disciple de Grinderwald comme une pulsion exagérée en réponse à la peur de voir mon parrain mourir. Cela ne m’excusait en rien, mais au moins, m’étais-je persuadée que je n’étais pas fondamentalement mauvaise, et je pensais que foudroyer cet homme avait été mon seul acte de Magie Noire. Or je m’apercevais du contraire, j’avais déjà pratiqué cette magie, et de plus, lors de la première utilisation de mes pouvoirs intrinsèques. Était-ce un signe ? Une révélation de ma véritable personnalité ?

Ces questions hantèrent mes rêves cette nuit-là, ainsi que les suivantes, et mes journées aussi. Pourtant une petite voix me disait que Dumbledore ne m’aurait jamais enseigné l’Ancienne Magie, si j’avais été incline à me tourner vers l’ombre. Et je me raccrochais à cette pensée, de toutes mes forces, en attendant ma prochaine séance avec le professeur.


Dernière édition par Syrinx le Ven 9 Sep - 17:32, édité 2 fois

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Message par Nausicaa Jeu 8 Juil - 15:49

Pas encore lu, j'éditerai ensuite, juste pour dire :

Youpi !!! Very Happy



EDIT : Ah, très bien ! applaudis
J'imagine la scène de combat avec Dumbledore (surtout quand il se retrouve perché ! Il y a un petit côté "Merlin sur son pommier" ^^).
Le rôle (la part) de Jas dans l'histoire de Jedusor commence à se laisser deviner... J'y aurais pas pensé (enfin, j'attends de vraiment savoir comment tout ça va évoluer).
Bref, ça devient très prenant, va falloir s'atteler à la suite... sifflote

En tout cas merci, ça tombait à pic de pouvoir te lire pendant la pause goûter.

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Message par Apsara Jeu 8 Juil - 17:29

J'ai, moi aussi, bien aimé me représenter le combat entre les invisibles ( ou essayer Wink ).
Nau. a écrit:Le rôle (la part) de Jas dans l'histoire de Jedusor commence à se laisser deviner...
Huh Ben, pour ma part, je n'ai rien deviné...et tant mieux : je me laisse porter par l'histoire ! m'enfin voila
Tu vas nous parler de Magie Noire Twisted Evil Vivement des détails !

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Message par Syrinx Jeu 8 Juil - 18:30

J'imagine la scène de combat avec Dumbledore (surtout quand il se retrouve perché ! Il y a un petit côté "Merlin sur son pommier" ^^).
j'avais pas pensé à Merlin, mais l'image de Dumby perché sur le lustre s'est imposée à moi, c'est juste assez décalé pour lui (je trouve) et j'imagine son regard espliègle.

Le rôle (la part) de Jas dans l'histoire de Jedusor commence à se laisser deviner... J'y aurais pas pensé (enfin, j'attends de vraiment savoir comment tout ça va évoluer).
Huh je suis curieuse de savoir à quoi tu penses.
Il faudrait que Suzy passe, elle a eu une idée assez... saugrenue pour le personnage de Jedusor (après je dirai pas si l'idée est juste ou pas). Je mettrai son commentaire si elle vient pas prochainement
Huh Ben, pour ma part, je n'ai rien deviné...et tant mieux : je me laisse porter par l'histoire ! m'enfin voila
pas de capillotractage ?

Tu vas nous parler de Magie Noire Twisted Evil Vivement des détails !.
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Message par Nausicaa Jeu 8 Juil - 22:42

Syrinx a écrit:
Le rôle (la part) de Jas dans l'histoire de Jedusor commence à se laisser deviner... J'y aurais pas pensé (enfin, j'attends de vraiment savoir comment tout ça va évoluer).
Huh je suis curieuse de savoir à quoi tu penses.
Ben, c'est pas vraiment encore installé dans ma tête, mais je me dis qu'il y aurait peut-être quelque chose à voir du coté de ce pouvoir intrinsèque qui peut s'exercer sur la mort, etc... Est-ce que Jedusor en a conscience ?... Je me demande aussi sous quelle forme Jas va exposer son travail de fin d'études, si elle va consigner ses recherches (et trouvailles) par écrit... Bref, ça chemine, c'est tout Content
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Message par Apsara Ven 9 Juil - 10:24

ce pouvoir intrinsèque qui peut s'exercer sur la mort,
Vouiiii, je vois l'idée...ce que Tom pourrait en faire...

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Message par Syrinx Ven 9 Juil - 11:52

Apsara a écrit:
ce pouvoir intrinsèque qui peut s'exercer sur la mort,
Vouiiii, je vois l'idée...ce que Tom pourrait en faire...
houlà ! il faut que je me dépêche d'écrire le chapitre suivant pour mettre les choses au clair (pourtant il me semble que vous avez déjà tout)

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Message par Suzywa Ven 9 Juil - 12:33

Coucou !
J'aime beaucoup ce chapitre pour plusieurs raisons:

- Les personnages gagnent en profondeur psychologique,
- La "sombre révélation" m'a personnellement relancée sur le sujet de la Magie Noire liée à la Magie Intrinsèque.
La Magie noire donne en effet des pouvoirs sur la mort et sur les morts.
Pour pouvoir tuer, faire souffrir, il faut ressentir un énorme sentiment de haine qui servira de moteur aux sortilèges impardonnables. Or, Jas doit peut-être penser que le sentiment éprouvé pour protéger son parrain n'était pas seulement de la peur mais surtout de la haine qui a tout simplement servi de moteur à sa Magie Intrinsèque.
Il est troublant de constater que Voldemort était également intéressé par Lily Evans qui semblait avoir une fameuse dose de Magie Intrinsèque en elle. Alors, j'ai des leins qui se tissent tout doucement... Lol !

Dans ce chapitre, je pense que Jedusor est attiré par Jas. J'irai même plus loin, il est si fasciné par ses pouvoirs qu'il en tombe amoureux.
Je trouve donc que ton idée est judicieuse, Syrinx.
Jedusor, adolescent, a dû éprouver ce sentiment dans son existence. L'inverse me semble impossible !
Personne, quels qu'aient été les malheurs, les injustices vécues dans la petite enfance, n'a pu éprouver au moins une fois dans sa jeunesse ce bonheur de tomber amoureux.

Malheureusement, je pense que Jas n'éprouve rien pour Jedusor. Je projette donc une très grosse déception chez Tom, déception telle que je verrais bien Jas responsable involontaire de la "naissance" de Voldemort...

Voilà ce que j'avais, entre autres (hihihihi) exprimé après la lecture du chapitre 15.

J'attends d'ailleurs le chapitre 16 avec gourmandise !

Bisou




Edit Nau' : Bon, j'ai tranché L'Ambre et le Jais [fic en cours] - Page 7 Smiley-IPB-338 et ai ouvert un nouveau topic dans la partie HP, concernant nos interrogations sur Voldemort et l'Amour.
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Message par Magui Mer 28 Juil - 18:57

J'ai ratrappé mon retard (deux chapitres, et pas des moindre), alors je post pour dire que j'ai adoré ces deux chapitres, surtout les confrontations avec Dumby et Jedusor, forcément. Le duel est marrant, c'est vrai ^^
Et la relation avec Jedusor est ambigüe comme il faut, c'est drôle à lire...
Bon, je n'ai rien de très innovant à ajouter à ce qui a déjà été dit, si ce n'est que je trouve que tu ponctues parfois bizaremment certaines phrases. Des virgules juste avant des propositions relatives, je trouve ça bizarre et pas naturel, mais ce n'est peut-être que mon sentiment... M'enfin bon.

Bon courage pour la suite, avant noël 2010 Laughing et bonnes vacances à tous Wink

Magui
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L'Ambre et le Jais [fic en cours] - Page 7 Empty Re: L'Ambre et le Jais [fic en cours]

Message par Syrinx Mer 28 Juil - 22:00

Merci Magui, ça me fait plaisir de voir que tu continues encore à lire la fic.

Concernant la ponctuation :
Des virgules juste avant des propositions relatives, je trouve ça bizarre et pas naturel
ben... c'est pas la règle ? ou je confonds avec l'allemand ? En tout cas, ma relectrice-prof-de-français me reprenais souvent sur la ponctuation. Je n'en mettais pas boucoups au début (j'avoue, je zappais) et puis j'ai fait un effort et j'ai finalement eu droit à un " c'est meiux mais y en a toujours pas assez", alors ben depuis, j'ai un peu l'impression d'en mettre partout... (et bizarrement j'ai plus ce reproche) c'est peut-être ça aussi..?

Bon courage pour la suite, avant noël 2010
Je ferai ce que je peux. Mais j'avoue qu 'avec les vacances, l'écriture est en standby...
Bonnes vacances à toi

Au fait tant que je suis ici (et si c'est pas trop tard), comme l'année dernière, pas un mot sur la fic devant Cédric.
Edit Nau' : Oui oui, pas de souci. Wink

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L'Ambre et le Jais [fic en cours] - Page 7 Empty Chapitre 16 : Magie Noire

Message par Syrinx Sam 16 Oct - 14:32

Me revoici !

la dernière review se fait attendre mais je prends le risque de publier j'ai au moins la validation d'une relectrice.
Bonne lecture

Petit résumé du précédent chapitre :
La septième année commence pour Jas et ses camarades. Jedusor profite de son statut de préfet-en-chef pour annuler les punitions des autres préfets sur les Serpentard, sauf celles données par Jas, qui se voit obliger de lui demander pourquoi. Jedusor avoue alors vouloir la ménager et elle use aussitôt de son ascendant pour remettre les choses en ordre.
Les séances d'entrainement avec Dumbledore commencent elles aussi, et après un duel des plus instructifs durant lequel Jasdrian utilise spontanément sa magie intrinsèque, son mentor lui donne à lire un lire répertoriant les différentes formes de magie. Jasdrian comprend soudain qu'elle a déjà fait de la magie noire (par deux fois), ce qui la trouble profondément.

Chapitre 16 : Magie Noire


_ Vous paraissez fatiguée, Miss, constata Albus Dumbledore quand j'entrai dans son cabinet le mardi suivant.

La pièce était plongée dans la pénombre. L’automne s’invitait déjà en cette fin d’été ; de gros nuages noirs déversaient sans faiblir une pluie fine depuis le matin et le vent poussait régulièrement sur les fenêtres du château, les faisant craquer. Il faudrait bientôt allumer les cheminées pour chasser l’humidité qui s’insinuait chaque jour davantage dans l’école.

_ Sans doute parce que je le suis, répondis-je avec humeur - la fatigue me rendait grincheuse - puis m'apercevant de mon ton, je rajoutai, adoucie : la lecture que vous m'avez donnée, m'a fait longuement réfléchir. Et elle m'a volé des heures de sommeil.

Ma voix était bien plus légère, presque amusée. La délivrance était proche, je saurais enfin bientôt de quel côté penchait mon âme, et j'en étais déjà en partie soulagée.

Le professeur me fit signe de m'asseoir et prit place en face. Je frissonnai en m’installant dans le fauteuil douillet mais froid, le manque de sommeil m’avait laissée fébrile et je regrettais qu’aucun feu ne brûlât encore dans l’âtre de l’étude.

Attentif, mon mentor attendit patiemment que je trouve mes mots pour lui expliquer mon agitation. Je soupirai plusieurs fois, insatisfaite des formules qui me venaient. Pourquoi était-ce si difficile pour moi d’exprimer ce que je ressentais ? Finalement, je lui révélai d’une voix brisée ce qui me tracassait : j’avais lancé un sortilège sur un fantôme, et cet acte relevait de la Magie Noire.

_ Est-ce cela qui vous tracasse ? demanda doucement Dumbledore, d'avoir fait de la Magie Noire ?

Je soupirai douloureusement et fixai mon attention sur les étoiles parsemant la robe bleue du professeur. Avoir pratiqué cette sombre magie me mettait déjà mal à l’aise mais ce qui m’inquiétait réellement était d’en avoir fait inconsciemment. J’avais toujours cru qu’en me tenant éloignée des ouvrages traitant du sujet, je n’aurais jamais été tentée de l’apprendre et de l’utiliser. Cependant avec la Magie Intrinsèque, il n’y a nul besoin de connaitre un sortilège pour le lancer, la pensée fait office d’incantation. Et cela m’effrayait, ma volonté devenait trop prompte à se réaliser. J’avais fait taire un fantôme parce qu’il me hurlait dans les oreilles, j’avais foudroyé un homme parce qu'il menaçait mon parrain.

_ Je ne reviendrai pas sur votre culpabilité en Allemagne, me dit le professeur, mais concernant le sortilège de mutisme, considériez-vous comme mal de l’avoir utilisé sur un fantôme, avant de savoir que cela était classé parmi les actes de Magie Noire ?

_ Non... Sur le moment, cela ne m’a pas paru plus mal, que de faire taire Olive.

_ Et était-ce mal de faire taire Miss Hornby ?

Je ne m'étais jamais posé la question. Le sortilège invoqué silencieusement et sans baguette était un Silencio. Facile, fréquent, même nos professeurs l'utilisaient parfois pour calmer les élèves les plus bavards. Son effet disparaissait au bout de quelques minutes, et même s'il montrait une certaine domination parfois mal perçue par la cible, au moins n'était-ce pas un sort dangereux ou méchant. En l’utilisant sur Mimi et Olive, je n’avais eu d’autre but que de me protéger, de me sortir de leur querelle. Les raisonner aurait sans doute été moins radical, mais totalement inenvisageable sur le moment… Non, décidément, je n’avais pas l’impression d’avoir mal agi.

_ Donc, reprit Dumbledore après avoir entendu ma réponse prononcée du bout des lèvres, vous ne pensiez pas avoir mal agi, jusqu'à la lecture de ce petit livre ?

C'était bien résumé et j'acquiesçai en guise de réponse, il était inutile de me dérober. Le professeur me sourit alors très gentiment, son regard m'enveloppait totalement quand il parla à nouveau.

_ Les livres sont source de connaissance. En les lisant, on connait le savoir et le message qu'a voulu faire passer leur auteur. Mais sont-ils justes pour autant ? Sont-ils vrais ? Je ne remets pas en cause tous les livres, vos manuels scolaires sont très fiables… Mais qu’en est-il des autres ouvrages ? Les essais, traités et autres discussions sont parfois subjectifs, de même que les classifications. Il suffirait de changer les définitions des catégories pour obtenir une nouvelle classification, différente. Plus en accord avec votre conscience.

Dumbledore finit avec un sourire entendu et m’adressa un regard complice, regard auquel je restai pour une fois totalement imperméable. Je comprenais bien ce qu’il voulait dire, mais que voulait-il que je fasse ? Je n’allais pas changer les lois établies par le ministère pour être en accord avec ma conscience !

Devant mon scepticisme affiché, il entreprit alors une démonstration :

_ Je suppose que vous êtes d’accord avec le fait que la Magie Noire est malfaisante. Mais comment définiriez-vous l’acte d’un élève jetant un sortilège de Jambencoton à un camarade en haut d’un escalier ?

Dumbledore n’avait pas choisi cet exemple au hasard, ce fait s’était produit la semaine précédente : un élève de Poufsouffle s’était subitement effondré dans les escaliers et avait dévalé jusqu’en bas des marches en rouler-bouler. Il s’en était sorti avec de nombreuses contusions et le crâne fêlé. En revenant à lui à l’infirmerie, il avait expliqué que ses jambes ne l’avaient soudain plus porté. Personne n’avait vu le sortilège le frapper, mais les soupçons s’étaient portés sur Macnair, un Serpentard déjà connu pour ses violences, et hilare après « l’accident ». Depuis, les comptes avaient été réglés entre les deux maisons, Macnair avait écopé de deux semaines de retenue pour avoir haussé la voix dans les couloirs. Jedusor n’avait même pas tiqué en validant la punition.

A présent, je voyais ce que voulait dire Dumbledore. Le sortilège de Jambencoton n’était pas classé parmi les sorts de Magie Noir, et pourtant il pouvait être très dangereux.

Le professeur comprit à mon silence que je le suivais dans son raisonnement et il continua :

_ Quant au Silencio, quelle différence y a-t-il entre le lancer à une mortelle et le lancer à un fantôme ? Il ne s’agit que de faire taire momentanément une personne. Certes, il ne faudrait pas en abuser, ce serait alors malfaisant, mais ce n’était pas votre cas. Vous n’avez cherché qu’à vous protéger de leurs cris.

Je méditai un instant ces deux leçons : certains sortilèges considérés comme inoffensifs pouvaient être tout aussi dangereux que ceux de la Magie Noire, alors que des actes classés comme mauvais ne l’étaient finalement pas. Dans tous les cas, l’intention, avec laquelle on jetait le sort, comptait.
A cela, j’intégrai aussi le fait qu’il ne fallait pas tenir pour acquis tout ce que racontaient les livres.

Tout cela me paraissait évident, maintenant, comme si je l’avais toujours su sans pour autant m’être réellement penchée sur le sujet. En me donnant à lire ce livre, Dumbledore n’avait eu d’autre but que de lancer cette réflexion, à propos du bien et du mal, mais selon ma propre perception.

Comme une chenille engloutissant des feuilles entières pour se nourrir et grandir avant de former sa chrysalide, j’avais dévoré des pages de manuels, bu les leçons de mes professeurs, absorbé les conseils de mes aînés. L’apprentissage n’était certes pas terminé, mais j'avais déjà amassé suffisamment de savoirs, et il était l'heure de me demander ce que j’allais faire de ces connaissances, de quelle façon j’allais les mettre en œuvre, et dans quelles limites. Un instant, il me parut fou que mon mentor me laissât cette liberté, n’avais-je pas commis le pire des actes ? Mais n’en avais-je pas tiré une leçon ? Je savais déjà ce qu’il m’en coûtait d’outrepasser ma morale. Ce malaise, ce poids sur mes épaules, cette torture lancinante… Ma conscience serait mon garde-fou, avait dit Dumbledore. Ses paroles prenaient soudain un sens.

_ Vous devriez profiter de ne pas avoir cours cet après-midi pour vous reposer un peu, Miss.

_ Mais, notre séance…

_ La technique peut attendre, me coupa-t-il avec un geste apaisant. De mon avis, la leçon que vous avez comprise aujourd’hui est plus importante que le reste. Il vous faudra du temps pour assimiler toutes ses implications, mais le travail est lancé. Allez vous reposer, l’année commence à peine et vous êtes déjà exténuée.

Reconnaissant qu’il avait raison, je pris congé de mon professeur et remontai à la tour de Serdaigle pour une sieste inespérée et bienfaisante.



Les semaines suivantes s'écoulèrent sans heurt, avec cette étrange impression que le temps s’accélérait, sensation propre à la mise en place d'une routine. Comme mes camarades de septième année, je trouvai tout d'abord le rythme de travail éreintant, trop soutenu pour être suivi bien longtemps, mais je m'y habituai, et entrai finalement dans le quotidien des devoirs, des tests, des cours, des rédactions et des évaluations.

J'avais peu de temps libre, mais à quoi m'aurait-il servi d'en avoir davantage ? Une fois mes lettres hebdomadaires écrites à ma mère, à mes grands-parents, à Sam, et parfois à mon parrain, je n'avais d'autres envies que celle de m'affaler sur un fauteuil et de laisser mes pensées vagabonder. Quand David et Emily étaient avec moi, nous parlions tout haut de ce qui nous passait alors par la tête, et nos cerveaux débridés nous amenaient immanquablement à un fou-rire (il fallait bien lâcher prise). Parfois le couple partait se promener, je restais alors avec Olive et ses amis. Rêvassant à moitié, j'écoutais distraitement leurs jacasseries, et apprenais alors, sans le vouloir vraiment, les derniers potins de l'école. Olive tentait de m'inclure dans les discussions, de m'intégrer au groupe. Sans doute agissait-elle par intérêt, ma présence près d'elle lui épargnant les hurlements de Mimi ; mais son réel bonheur, de pouvoir marcher dans le château, sans crainte de voir débouler le fantôme hystérique, faisait plaisir, et je réprimais mon impatience devant les commérages qu'elle échangeait avec ses amis. J'avais alors le sentiment de jouer les chaperons, effacée et protectrice, sermonnant parfois ceux et celles qui médisaient sur les autres. J'étais très ferme sur ce point avec Olive ; même si je tenais Mimi éloignée, je ne voulais pas que ma camarade de chambre oublie si vite pourquoi elle était la cible de l'ectoplasme.

Ces réprimandes, que je prononçais en tant que simple élève, mais aussi les sanctions que je prenais parfois en tant que préfète, devinrent peu à peu des sujets d'étude. Je n'avais pas oublié ma discussion avec le professeur Dumbledore, et je me mis ainsi à décortiquer mes réactions, à définir ce que je percevais comme bien ou mal. Entre amitiés sincères, animosités, rivalités et vengeances, l’école me fournissait de nombreux cas de réflexion. Je me lassai cependant assez rapidement, les adolescents ont beau ne pas être tendres entre eux, leurs querelles restent des chamailleries d’adolescents. Cela faisait six ans que je les voyais, et deux ans que je les arbitrais. J’en avais fait le tour, et ma carrière d’Auror me réserverait sans doute des sortilèges et des histoires beaucoup plus revêches que celles de collégiens. Je devais passer à autre chose, et je pensai immédiatement à la Magie Noire. Mettrais-je à nouveau en doute la classification du ministère ?

J’en étais là de mes réflexions, écoutant à peine les jacassements du groupe, quand un mot me troubla. J’aurais été incapable de répéter ce mot, il ne me restait que sa déplaisante sensation. Les réactions des différentes personnes présentes autour de moi confirmaient ce que je soupçonnais et m’aidèrent à comprendre ce que j’avais raté. Olive souriait, semblant très fière d’elle, deux de ses amies gloussaient sans retenue, tandis que les autres me regardaient incertains, prêts à prendre leur distance. Plus avant dans le couloir, une petite silhouette fuyait en sanglotant.

_ OLIVE ! rugis-je, laissant éclater mon agacement d’être là et d’avoir eu à écouter leurs bavardages incessants.

D’instinct, elle se tassa sur elle-même, alors que je m’avançais, menaçante, et plantais mon regard furieux dans ses yeux verts suppliants.

_ TU N’AS RIEN COMPRIS !! Mimi ne t’a pas servi de leçon ?! Pourquoi elle te harcèle, à ton avis ?!

Olive avait reculé devant mon courroux, jusqu’à se retrouver adossée au mur. J’aurais pu continuer ainsi, mais j’avais un autre impératif : la dernière fois qu’Olive avait fait fuir quelqu’un, cela s’était fini par un drame ; il fallait que je retrouve le jeune garçon. Aussi me calmai-je et fis-je un pas en arrière. Bien qu’un peu chamboulée par ma soudaine crise de fureur, Olive reprenait contenance et ajustait son serre tête sur ses brillants cheveux noirs ; j’entendais déjà presque ses excuses et la promesse qu’elle changerait. Je ne lui faisais décidément pas assez peur… tant pis ! Quelqu’un d’autre s’en chargerait.

_ Mimi, elle est à toi.

Le fantôme sursauta en entendant son nom. Je l’avais aperçu quelques secondes plus tôt à la périphérie de mon champ de vision, et l’avais appelé sans même le regarder, ne voulant pas perdre la réaction de son ancien bourreau. Plus blanche qu’un linceul, Olive gémit en s’affaissant à demi, les jambes flageolantes sous sa jupe plissée. Je la toisai un instant, durant l’approche de l’ectoplasme. Il se méfiait encore de moi, mais la proximité de sa cible, la possibilité de la tourmenter bientôt, le rendait téméraire.

_ Tu as été odieuse, Olive, maintenant il faut assumer tes actes.

J’avais voulu être ferme en prononçant ces mots mais ma voix était étonnamment douce. Le regard avide de Mimi m’avait quelque peu refroidie, mais Olive méritait cela. Je l’avais mise en garde, l’avais prévenue que ma présence auprès d’elle était soumise à conditions et elle les avait bafouées.

Sans autre formalité, je m’éloignai d’un pas rapide, tout d’abord pour fuir ce qui allait arriver et pour remettre la main au plus vite sur le garçon. Je n’avais pas encore tourné à l’angle du couloir que j’entendis les hurlements sauvages du fantôme. Marchant toujours plus vite, je suivis la direction la plus simple, un « première année », ne devant pas encore connaitre les passages secrets et autres raccourcis du château. Je regardais cependant derrière chaque statues et armures, au cas où il s’y serait réfugié. J’arrivai finalement à un escalier, était-il descendu ou monté ? Des voix résonnaient au palier de dessous, j’y allais en espérant que je trouverais le petit.

Et le garçon y était… avec le préfet de Serpentard. La mine sévère, celui-ci grondait le jeune sans s’apercevoir qu’il pleurait, le visage écarlate sous ses cheveux blonds, sans savoir qu’il était une victime d’Olive.

_ Jedusor !

Cet appel, essentiellement destiné à arrêter le sermon inutile du préfet-en-chef, avait finalement sonné comme un avertissement, lourd de menaces. J’avais déjà eu le sentiment qu’un mauvais scenario se répétait quand le blondinet avait fui Olive, mais le voir devant Jedusor, que je soupçonnais toujours d’être lié à la mort de Mimi, avait éveillé une vraie peur panique. J’allongeai encore le pas pour arriver à leur hauteur, et me plaçai inconsciemment entre eux.

_ Laisse tomber, il n’y est pour rien, ajoutai-je d’une voix aiguë, trahissant ma tension.

_ C’est pourtant bien lui que j’ai vu courir dans les couloirs, répliqua tranquillement le préfet sur un ton d’évidence. A moins qu’il n’y ait autre chose ? D’ailleurs c’est quoi ce vacarme au dessus ?

_ Oh…euh… probablement Mimi. Et Olive Hornby.

_ Tout s’explique, commenta Jedusor avec un soupire désabusé avant de s’étonner : il n’y a pas cours aujourd’hui, pourtant… Hornby est vraiment sortie de Serdaigle ?

_ Avec moi. Mais elle s’est montrée insupportable, expliquai-je, en inclinant discrètement la tête vers le « première année », alors je l’ai plantée là et Mimi n’attendait que ça, je suppose.

Le Serpentard opina pour montrer qu’il avait saisi ce qui s’était passé.

Nous restâmes là à nous regarder, un moment. Les cris de l’étage supérieur nous parvenaient de plus en plus clairement, mais nous n’y prêtions guère attention. Enfin, un reniflement du garçon nous incita à réagir.

_ Bon, fit Jedusor d’un air résigné, je devrais aller voir ce qui se passe au dessus. Je te laisse t’occuper du petit.

_ JE NE SUIS PAS PETIT !

La vive rebuffade du blondinet nous fit sursauter et nous l’observâmes un peu ahuris de sa soudaine réaction. Les épaules carrées, il nous défiait d’un regard furieux mais encore embué de larmes.

_ Excuse-moi, je ne voulais pas te blesser, dit alors Jedusor, avec un sourire encourageant. J’ai seulement dit cela parce que tu es un jeune de première année.

Les épaules s’affaissèrent, mais les sourcils restèrent froncés encore un instant au dessus de ses yeux noisettes, jusqu’à ce qu’un bruit métallique nous surprenne tous trois. Une armure venait de dégringoler… Après un bref salut de la tête, Jedusor remonta prestement l’escalier.

_ Je n’ai pas encore mis des visages sur tous les noms des « première année ». Tu t’appelles comment ? demandai-je.

_ Max Diggory, je suis à Poufsouffle.

Je me présentai à mon tour et proposai au jeune Max de le raccompagner à sa salle commune. Durant le trajet, je tâchai d’apprendre ce qu’Olive avait bien pu lui dire qui le mette dans cet état. Comme je m’y attendais, cela concernait sa taille. Je lui parlai alors des moqueries dont j’avais été l’objet en première année à cause de ma très grande baguette magique, et comment j’avais fait cesser les remarques désobligeantes en me montrant meilleure que les autres.

_ Et puis ma baguette paraît moins longue dans mes mains, maintenant que j’ai grandi. Toi aussi tu grandiras.

Je quittai Max sur ces mots devant l’entrée de Poufsouffle, et remontai nonchalamment à la tour de Serdaigle, heureuse de lui avoir redonné le sourire. Presqu’en haut de la tour, je croisai Jedusor qui redescendait.

_ J’ai raccompagné Hornby à Serdaigle, m’expliqua-t-il. Elle était très choquée et j’ai bien failli l’amener à l’infirmerie, mais elle m’a supplié de la remonter dans votre salle commune. Et comment va ton pe… ton protégé de Poufsouffle ?

_ Bien mieux, et je te remercie de t’être occupé d’Olive.

_ Il fallait bien que quelqu’un le fasse… D’ailleurs en parlant d’elle…

_ Oui ? fis-je, comme il laissait sa phrase en suspens

_ Tu mérites de meilleurs amis qu’elle.

_ J’ai de très bons amis, Jedusor, et je n’en cherche pas d’autres.

_ Je le sais, mais tes amis ne sont malheureusement plus ici, ou trop occupés à roucouler. Je ne te dis pas d’en chercher de nouveaux, mais il te faudrait tout de même de la compagnie, ce n’est pas bon de rester seul. Mais, au vu de ce qui s’est passé avec Hornby, je dirais qu’il te faut de la compagnie de qualité.

_ Et évidemment, tu te proposes, toi ? demandai-je, un peu moqueuse.

_ Admets que je n’aurais aucun mal à me montrer plus intéressant que Hornby.

Là, il marquait un point. Nos conversations avaient beau tourner le plus souvent à la prise de bec, elles avaient au moins le mérite d’être stimulantes, contrairement aux ennuyeux potins d’Olive. Mais pourquoi Jedusor tenait-il tant à me tenir compagnie ? Je l’observai un instant, suspicieuse, me demandant quelle pouvait bien être la motivation de sa nouvelle approche, surtout qu’il m’avait avoué se méfier de moi… Je ne pouvais avoir confiance en un être aussi changeant, tantôt impitoyable et tricheur, tantôt aimable et bienveillant, mais ce nouveau revirement éveillait ma curiosité et me rappelait que je n’avais pas encore percé son secret. Sans compter, que je pourrais peut-être tirer quelques bénéfices de cette association.

_ Je dois aller à bibliothèque pour rechercher un livre dans la réserve, tu m’accompagnes ?

Pour toute réponse, il s’inclina avec un sourire et m’indiqua d’un geste gracieux les marches qui descendaient. Je passai devant lui, amusée de son comportement, et il m’emboita le pas. Arrivés au cinquième étage, nous prîmes un couloir, afin de changer d’escalier et de continuer notre descente vers la bibliothèque. L’école était déserte, les élèves profitaient de cette dernière belle journée d’automne. Nous ne croisâmes qu’un couple qui se tenait par la taille, et s’embrassait un pas sur deux. Je m’arrêtai net un fois que nous les eussions dépassés. Avais-je la berlue ? Je clignai des yeux, secouai la tête et me retournai pour regarder à nouveau. Incroyable ! Un Gryffondor et une Serpentard, ensemble !

_ Qu’est-ce qu’il y a ? me demanda Jedusor, s’arrêtant à son tour pour m’attendre.

Son détachement me laissait deviner qu’il savait déjà pour ces deux là, mais dans ce cas, pourquoi n’affichait-il pas le sourire narquois qu’il prenait toujours quand il avait l’avantage sur moi ? A moins que… L’idée s’insinua douloureusement en moi : et si Olive avait déteint sur moi ? Et si j’étais devenue comme elle, à force de fréquenter son groupe d’amis ?

_ Ceann ? s’impatienta le préfet.

_ Rien, mentis-je de ce ton grinçant qui décourageait généralement l’interlocuteur de reposer une question.

Jedusor haussa les épaules et reprit sa marche. Je le suivis, tentant de me persuader que je n’aurais pas réagi différemment encore quelques semaines plus tôt. Un Gryffondor et une Serpentard ensemble, c’était une nouvelle tout de même ! Une bonne nouvelle d’ailleurs, on ne pouvait qu’applaudir le rapprochement de ces deux maisons antagonistes, mais cela n’en demeurait pas moins une surprise. Pourtant l’absence d’intérêt de Jedusor, qui habituellement devait porter aussi peu d’attention que moi aux potins, tendait à prouver l’inverse.

A cet instant, je maudissais Olive et ses amis.

_ Au fait, quel genre de livre cherches-tu ? me demanda mon accompagnant.

Je relevai la tête, vaguement consciente de l’effet qu’allait produire ma réponse, mais j’étais cependant incapable d’en profiter, tant j’étais dépitée d’avoir eu cette réaction à l’égard du couple, une réaction de commère.

_ Magie noire, lâchai-je, maussadement.

Cette fois, ce fut Jedusor qui s’arrêta net et je puisai, dans sa surprise, un intérêt nouveau pour notre conversation.

_ Et bien, quoi ? fis-je comme il tardait à se reprendre.

_ Je croyais que Poudlard n’avait pas pour vocation de former des Grindelwald, commença-t-il d’une voix mielleuse et parfaitement maîtrisée. Pourquoi ce revirement ?

_ Les circonstances nous changent, Jedusor. Avant, la magie noire me rebutait, et aujourd’hui j’ai besoin de lire deux ou trois choses sur le sujet.

_ Pour ton mémoire, je présume ? s’enquit-il, poliment.

_ Non, pour moi, répondis-je avec une franchise naturelle, qui me troubla légèrement.

Une étincelle s’alluma si brièvement dans les yeux de Jedusor, que je doutai de l’avoir réellement vue, mais l’intérêt avec lequel le préfet me dévisageait me confirmait que je ne me trompais point. Un sourire narquois étirait imperceptiblement ses lèvres tandis qu’il me scrutait avec une fixité proche de l’indécence. Je me laissais observer, silencieuse et impassible, riant intérieurement des interrogations qui devaient assaillir le garçon.

_ On y va ? finis-je par demander d’une voix innocente.

Jedusor acquiesça et me suivit sans un mot jusqu’à la bibliothèque. Là, nous montrâmes tous deux nos autorisations d’accès à la réserve à Mme Picott, qui leva à peine les yeux pour les voir. Nous étions des habitués l’un comme l’autre et la dame ne s’occupait plus guère de « septième année » comme nous.

_ Avant que tu ne m’accuses de tentative de perversion, je te rappelle que la Magie Noire est par définition très obscure et malsaine, me dit le Serpentard, comme nous arrivions devant les étagères traitant du sujet.

_ Je le sais. Et c’est en toute conscience, que je te demande de me conseiller un livre pour aborder ce domaine, répliquai-je, sur un ton très procédurier, afin de sceller notre accord.

Jedusor parcourut rapidement les rayons, il semblait savoir ce qu’il cherchait, et me sortit bientôt un petit livre à la couverture d’un blanc immaculé. D’un noir rougeoyant, le titre s’en détachait clairement : « Préceptes de la Magie Noire ». Il me tendit le volume et se remit en quête d’un autre.

En temps normal, j’aurais déjà ouvert l’ouvrage pour commencer à le feuilleter, mais pas celui-ci. J’avais le troublant sentiment de faire quelque chose de mal et je rechignais à aller plus avant. Pourtant tout était en ordre : je ne souhaitais que consulter un livre de la Réserve, dans laquelle j’avais le droit de me trouver, puisque j’avais une autorisation d’accès signée du professeur Dumbledore, mon mentor, qui avait d’ailleurs lancé ma réflexion sur le bien et surtout sur le mal qui n’était pas toujours là où on l’attendait.

_ Le livre traite, certes, de magie noire, mais il n’est pas ensorcelé, me dit Jedusor d’une voix moqueuse alors que je tentais de me raisonner, fixant le titre rougeoyant avec méfiance.

Je lui retournai un regard quelque peu méprisant, ce garçon ne pouvait-il donc comprendre ma répugnance envers ce genre de livre ? Peut-être était-ce finalement une mauvaise idée d’avoir requis son aide.

_ Je trouve ce livre beaucoup plus complet, quoique moins technique, continua le préfet en me montrant un second ouvrage s’intitulant « Introduction aux forces obscures ». En fait, au lieu d’expliquer comment jeter un mauvais sort, il présente toutes les forces obscures : quelques sorts, bien sûr, mais aussi les créatures dangereuses et quelques objets aux sombres pouvoirs.

Tout en parlant, il avait ouvert le volume à une page au hasard, et me montra la magnifique représentation d’un basilic. Je ne savais pas grand-chose à propos de ce gigantesque serpent au regard meurtrier, cependant son nom ne m’était pas inconnu, j’avais dû le croiser brièvement dans d’autres lectures. Je jetai un œil sur le texte et appris ainsi que le reptile naissait d’un œuf de coq couvé par un crapaud. Jedusor ne me laissa pas le temps d’en lire d’avantage, feuilletant pour moi le manuel et s’arrêtant parfois sur une illustration grandiose. Je fus surprise de constater que je connaissais déjà la plupart des créatures décrites dans le livre, souvent parce que nous les avions abordées en cours de défense contre les forces du mal. « Il faut connaitre ses adversaires pour savoir comment les affronter, qu’il s’agisse d’un sortilège ou d’une créature » nous avait répété le professeur Têtenjoy, tout au long de ces années. Je comprenais maintenant que lui aussi n’avait cessé de nous pousser à consulter ces obscurs ouvrages, qui recelaient pourtant une mine d’informations. Comme j’avais été idiote de croire que je pourrais m’en passer.

Reprenant confiance en moi, puisque ces fameux livres de Magie Noire n’étaient finalement qu’un approfondissement des cours, je m’intéressai franchement au contenu des pages et m’approchai de Jedusor pour mieux voir, allant même jusqu’à lui prendre l’ouvrage des mains.

Une heure plus tard, nous nous étions installés à la grande table de la Réserve, pour plus de confort, et nous regardions le petit livre blanc. Dès les premières pages, j’avais ressenti un profond malaise en découvrant les indications techniques pour jeter des mauvais sorts. Savoir que ces sortilèges existaient était une chose, connaitre les détails sur la meilleure façon de les lancer se révélait finalement de trop pour moi, et les commentaires de Jedusor pour tenter de me détendre ne m’aidaient guère.

_ Ah ! Le sortilège de Momification ! s’exclama-t-il en découvrant la page. On arriverait peut-être à faire taire Hornby avec toutes ces bandelettes, ajouta-t-il, amusé.

La vision d’Olive, saucissonnée et bâillonnée, se tortillant au milieu de bandelettes s’imposa à moi et je pouffai de rire avant de me rappeler qu’être momifié signifiait surtout être mort.

_ Nous ne devrions pas rire pas de ces choses, dis-je, tout bas, me sentant vaguement coupable de m’être amusée en une telle occasion.

_ Ceann, dit alors Jedusor avec une telle douceur que je cillai, les livres traitant de Magie Noire sont horribles, vraiment monstrueux et d’une cruauté si effroyable pour certaines pages, qu’il faut apprendre à mettre de la distance entre le texte et toi. Les prendre au second degré est une bonne méthode, car la dérision est une arme.

_ Tout comme les regarder à deux aussi, je présume, ajoutai-je dans un murmure. C’est pour cela que tu es resté ? demandai-je d’une voix un peu plus forte.

_ Entre autres choses, oui. Je n’allais tout de même pas te laisser passer cette épreuve, seule.

Je n’interrogeai pas le préfet de Serpentard sur ses autres raisons, et fixai la momie photographiée sur le bouquin. Je soupirai bruyamment :

_ Il semble que je doive m’en remettre entièrement à toi en matière de Magie Noire.

Jedusor inclina légèrement la tête sur le côté, semblant me rappeler qu’il avait fait de même un an auparavant.

Je tournai une autre page des « Préceptes de la Magie Noire », et tombai sur le sortilège Variolis.

_ Beurk ! fis-je en même temps que le Serpentard, parfaitement dégoutant !

Nous sourîmes de notre réaction commune, et continuâmes à feuilleter ces horreurs, dans une atmosphère bien plus légère.




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Message par Nausicaa Lun 18 Oct - 9:54

Youpi Youh !!! cheers Un nouveau chapitre !

(Euh, je ne l'ai pas encore lu, là, mais ça ne saurait tarder. À très bientôt !)
Bisou


EDIT : Ayé ! Wink

J'aime bien la tournure que ça prend (enfin, non, je sens bien qu'à un moment ou à un autre ça va cafouiller, mais, j'sais pas, je trouve que tout ton texte, pensées intérieures de Jas et dialogues, sonnent juste). Bref, l'histoire suit bien son cours, un peu doucement certes, mais on patiente, ça vaut la peine...

Et le sort de Variolis ! LOL !

(Il t'en reste combien encore à vu de nez des chapitres ?)
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Message par Syrinx Lun 18 Oct - 14:38

Bref, l'histoire suit bien son cours, un peu doucement certes, mais on patiente, ça vaut la peine...
Merci
concernant le rythme, j'aurais peut-être plus de temps à partir de janvier... en attendant je vais essayer de vous livrer le chapitre 17 avant Noël mais je ne garantis vraiment rien, le chapitre mûrit dans ma tête mais il n'est toujours pas commencé.

(Il t'en reste combien encore à vu de nez des chapitres ?)
Encore pas mal, 7 ou 8, ça dépend comment je coupe (et sauf idée impromptue). Plus un éventuel épilogue.

Bisou

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Message par Apsara Lun 18 Oct - 15:21

Hi,hi...L'Ambre et le Jais [fic en cours] - Page 7 Mdr12
En haut de cette page où je tape ma réponse, pub. pour " Désenvoûtement Institut spécialiste...Traitement à distance...eglisedebretagne" (!?!), suivi de "M.Léo", et ses "Puissants travaux de sorcellerie" et un site de Magie Blanche (qui résoudra tous mes problèmes... M.Léo, le chômage vous guette !).


cheers Un nouveau chapitre ! Cependant, j'avoue être un brin paumée...
Je crois que ce serait bien si tous les "fanfiqueurs" faisait un petit résumé afin de re-situer un nouveau chapitre quand il arrive assez longtemps après le précédent .
Comme Nau., je trouve que les pensées de Jas. sonnent juste et...
Tout en parlant, il avait ouvert le volume à une page au hasard, et me montra la magnifique représentation d’un basilic.
Tu parles ..! On sent que Jedusor est trop doux pour être honnête tout-à coup...

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Message par Syrinx Lun 18 Oct - 17:04

Je crois que ce serait bien si tous les "fanfiqueurs" faisait un petit résumé afin de re-situer un nouveau chapitre quand il arrive assez longtemps après le précédent .
euh oui, pas faux

Tout en parlant, il avait ouvert le volume à une page au hasard, et me montra la magnifique représentation d’un basilic.

Tu parles ..! On sent que Jedusor est trop doux pour être honnête tout-à coup...
ou cela montre simplement que le livre a très souvent été consulté, surtout cette page...

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Message par Nausicaa Lun 18 Oct - 23:20

Syrinx a écrit:
(Il t'en reste combien encore à vu de nez des chapitres ?)
Encore pas mal, 7 ou 8, ça dépend comment je coupe (et sauf idée impromptue). Plus un éventuel épilogue.
Ah chouette ! Il y en a a encore pour un moment alors ! Very Happy

Apsara a écrit: Hi,hi...L'Ambre et le Jais [fic en cours] - Page 7 Mdr12
En haut de cette page où je tape ma réponse, pub. pour " Désenvoûtement Institut spécialiste...Traitement à distance...eglisedebretagne" (!?!), suivi de "M.Léo", et ses "Puissants travaux de sorcellerie" et un site de Magie Blanche (qui résoudra tous mes problèmes... M.Léo, le chômage vous guette !).
applaudis Trop fort !

Je crois que ce serait bien si tous les "fanfiqueurs" faisait un petit résumé afin de re-situer un nouveau chapitre quand il arrive assez longtemps après le précédent
J'avais tout relu il n'y a pas très longtemps et pour une fois ma ptite tête avait bien tout gardé. (Euh, tu ne comptes quand même pas que je fasse un résumé des deux premières parties de ma fic avant d'attaquer la dernière, Apsara ? pale )

Tout en parlant, il avait ouvert le volume à une page au hasard, et me montra la magnifique représentation d’un basilic.

Tu parles ..! On sent que Jedusor est trop doux pour être honnête tout-à coup...
ou cela montre simplement que le livre a très souvent été consulté, surtout cette page...
Ou les deux ! ^^ J'aime bien les clins d'œils à "notre" histoire, comme le grand-père Diggory aussi. Enfin, pour Jedusor, c'est plus qu'un clin d'œil, évidemment.
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Message par Apsara Mar 19 Oct - 8:35

(Euh, tu ne comptes quand même pas que je fasse un résumé des deux premières parties de ma fic avant d'attaquer la dernière, Apsara ? )

Twisted Evil
J'aime bien les clins d'œils à "notre" histoire, comme le grand-père Diggory
Voui ! Le petit dont on moque la taille ! Ca peut expliquer sa fierté d'avoir pour fils un sportif costaud !

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Message par Syrinx Mar 19 Oct - 23:02

Ah chouette ! Il y en a a encore pour un moment alors !
surtout au rythme ou je vais...

Tu parles ..! On sent que Jedusor est trop doux pour être honnête tout-à coup...
ou cela montre simplement que le livre a très souvent été consulté, surtout cette page...
Ou les deux !
c'est rigolo votre point de vue, quoiqu'un peu agaçant parce que c'est pas ça que je voulais faire passer.

J'aime bien les clins d'œils à "notre" histoire, comme le grand-père Diggory
Voui ! Le petit dont on moque la taille ! Ca peut expliquer sa fierté d'avoir pour fils un sportif costaud !
Ah ? j'y avais pas pensé. Mais ça colle !

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Message par Nausicaa Mar 19 Oct - 23:41

Syrinx a écrit:
J'aime bien les clins d'œils à "notre" histoire, comme le grand-père Diggory
Voui ! Le petit dont on moque la taille ! Ca peut expliquer sa fierté d'avoir pour fils un sportif costaud !
Ah ? j'y avais pas pensé. Mais ça colle !
Mais euh ?... Là, il ne s'agit pas d'Amos Diggory, non ? (Ou Max est le diminutif d'Amos ? Huh ). Je pensais qu'ici, on avait affaire au grand-père de Cédric ou j'ai tout faux ? (Si j'ai pas une frise chrono sous les yeux, j'suis toute perdue, moi).
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