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De Mortis Liber [Fic en cours]

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Message par Elaia Gurialde Mar 8 Nov - 14:55

Pffiou... bon, voici un lien vers une des raisons de mon retard à poster (ça, et le fait que j'étais pas mal occupée ces derniers temps) : Ridicule, mon cher Riddle !
Tom Riddle, version janvier 1942 qui n'a même pas encore ouvert la Chambre des Secrets, débarque le 1 septembre 1996. Souci numéro 1 : Les voyages dans le temps d'une telle ampleur sont impossibles. Souci numéro 2 : Tom n'a pas la moindre idée de ce qui a pu se produire, mais il est à peu près certain d'être innocent (pour le cas présent) et soupçonne Grindelwald d'être le responsable. Souci numéro 3 : le Voldemort actuel est toujours bien présent et manifeste son intérêt quant à son double passé. Souci numéro 4 : Grindelwald vient de s'échapper de Nurmengard.

Nott a raison, Tom Riddle n'a pas son égal pour s'attirer des ennuis. A part peut-être Potter. Entre Mages Noirs passés et présents, les Gryffondor ne savent plus où donner de la tête.

Bref, j'en suis assez satisfaite. J'avais pas l'intention d'entamer une nouvelle fic, mais je sais pas, j'ai eu une idée et en 3 jours, j'avais déjà toute la trame de la sixième année et une bonne partie de la septième. Et il n'y a pas de nouveaux personnages à chaque chapitre ! Et je ne prend que le point de vue de Tom.

Sur ce... syrinx
Alors les ixilik... des sorciers n'utilisant pas de baguettes... ça me rappelle vraiment quelqu'un...
N'est-ce pas ?

Y aura une pause au prochain chapitre dans l'arrivée des nouveaux personnages ? non parce que c'est juste que je commence vraiment à me perdre.
Euh... le grand-mère et la grand-père, ça compte pas, je les avais zappé. Donc pas de nouveau perso avec le chapitre euh... 12 je crois. Oui, je sais, c'est merdique comme organisation et c'est trèèèèèès bien de me le dire. Parce que ça m'aide à ne pas reproduire cette erreur.


Jusque là ok tout va bien, on maitrise puisque c'est le point de départ fixé par Rowling (en 7 livres... normal donc qu'on soit paumé avec deux nouveaux groupes en qq chapitres) Après, ça se corse...
Hem hem... c'est noté. En fait, j'avais peur de trop me perdre en longueur (c'était le cas de le Talisman Atlante) et du coup, j'ai trop condensé. Pfiou, désolée. Mais c'est noté.

Les Aigles Veilleurs
Zuuut, je les avait complétement zappé eux... avec le recule, je me dis que j'aurai mieux fait de les supprimé (écris il y a deux ans). Bref, on en reparle par mail, mais la seule chose qu'il y a à savoir ce que se sont des extrémistes anti-Sang Pur. (Même s'il y a des Sang Pur parmi eux), parce que les Né-de-Moldu aussi ont le droit d'être méchants.

Après Reinecker... j'avoue que tu te débrouilles plutôt bien dans tes hypothèses. Mais il va refaire parle de lui, oui.

Et Valombra & co... plus féroce que Voldemort et ses mangemorts...
Plus féroce, je sais pas... pas les mêmes méthodes surtout.

Après où classer Ombrage ? (je crois avoir une réponse en Off, mais faut quand même que je pose la question ici) Et Skeeter, qui m'a l'air un peu trop bien informée... (par Ombrage êut-être ?) ??
Cf réponse Off ^^

Je vois encore deux autres factions et ça commence du coup à me faire un peu peur tous ces groupes... C'est bon au moins ce que j'ai raconté plus haut ?
C'est bon, mais en gros, ce qu'il faut retenir :
- Voldemort &co
- Valombra &co
- l'AD&co
- Reinecker&co
- les ixilik.
- Nosferuptor&co

Et là, j'ai donné tous les camps actifs dans ma fic. Ah... ok, il en manque un dont nous parlons activement en off, mais il apparaît assez tardivement et un chapitre entier lui est dédié, assez long en plus. Quoi, ça fait 7 et alors ? 7 c'est un nombre magique ! cherchez dehors

Sinon il me semble que le frère et la soeur Rosier sont liés par la magie... Gabrielle semble "voir" par les yeux de son frère... Un pouvoir d'Ixilik ? ou sont-ils possédés par Valombra tous les deux et du coup ils se "fondent" en quelque sorte en une entité ?
C'est pas loin, oui.

Sinon on peut avoir double ration demain, pour rattraper mardi dernier ?

Oui.

Chapitre 5 : Hallucinations

Le soleil se levait timidement sur vendredi, le jour de Vénus, anciennement connu sous le nom d'Ishtar ou Innana dans les premiers temps de Sumer. Étoile du matin, elle laissait désormais sa place à Môt, dieu solaire et mortuaire, qui peinait à transpercer la brume anglaise. Les milliers de gouttelettes en suspension dispersaient le fragile éclat, condamnant la campagne et le manoir qu'elle abritait, au frimas matinal.
Pourtant, l'atmosphère glaciale n'était pas la cause des frissons qui parcouraient le corps de la jeune fille étendue à même le sol pierreux et humide.
Amaigrie, dans un état de faiblesse de plus en plus critique, Gabrielle ne sentait même plus le linceul du froid qui l'enveloppait. Elle n'avait plus conscience du monde qui l'entourait. Ni les sons, ni les lumières, ni même les odeurs fongueuses ne lui parvenaient. À peine se souvenait-elle qu'elle était prisonnière de Lord Voldemort, à peine comprenait-elle que son supplice serait bientôt fini. Et qu'elle n'aurait rien dit. Rien dit. Pour sauver son frère. En vain. Son frère était perdu. Elle aurait dû parler.
Un faible gémissement sortit de sa gorge blafarde. Des myriades de petites aiguilles venaient de lui transpercer le corps, milliers de petits harpons s'agrippèrent à sa chair et tirèrent. La douleur fulgurante arracha un cri suraigu à l'enfant. Puis le coton l'enveloppa.
Tout était paisible à présent. Gabrielle avait l'impression de voler, ou plutôt de flotter. Comme dans un rêve. Et puis il y avait cette présence, si douce, si chaleureuse, si familière. Son frère. Il se tenait devant elle, un peu surpris mais souriant. Du moins c'était ce qu'elle saisissait. Tout était si flou. Flou est agréable à la fois, comme du miel, comme un bon chocolat chaud lorsque son frère se glissa dans ses bras. Enfin, ils se retrouvaient. Séparés, ils ne pouvaient vivre.
Il y avait aussi ces lumières, ces fantômes sans cohérence, qui les entouraient, murmurant des paroles inaudibles, sans méchanceté. Gabrielle n'avait pas peur. Son frère dans les bras, tout était bien. Peu importait le reste.
Barthelemy leva un visage serein vers elle, puis ensemble, ils se tournèrent vers une lumière plus puissante que les autres. Deux formes en sortaient. À mesure qu'elles se rapprochaient des enfants, leur contours se dessinaient.
- Grand-mère ! Grand-père ! S'exclama Gabrielle.
Aucun son pourtant, ne semblait être sorti de sa bouche.
Les grands parents offrirent un sourire triste à leurs petits-enfants. Ils tendirent la main.
- Barthelemy, viens avec nous.
Les deux enfants échangèrent un regard surpris, puis Barthelemy se détacha de sa sœur. Gabrielle voulut le suivre.
- Non, pas toi, l'arrêta le vieil homme.
Ces trois mots frappèrent Gabrielle de stupeur.
- Ton temps n'est pas encore venu, poursuivit la vieille femme d'une voix très douce. Il te reste à faire.
- Mais je veux pas ! Je veux venir avec vous !
- La boîte, te rappelles-tu de la boîte ? Tu dois la donner à Tom Jedusor.
- Non ! Non ! Je viens avec vous !
Le regard du vieil homme s'égara dans le vide, accrochant celui de la jeune femme patientant dans l'ombre de la lumière, gardienne discrète de la scène.
- Tu ne peux pas, insista la grand-mère. Ils ont besoin de toi.
- Personne n'a jamais eu besoin de moi. Personne à part Barthelemy !
- Pourtant, tu auras ton rôle à jouer. On aura besoin de toi. Il aura besoin de toi.
- Qui il ?
Mais déjà, les images commençaient à se flouter, les voix devenaient plus lointaines. Le halo de lumière absorbait ceux qu'elle avait aimés.
- La boîte... n'oublie pas... la boîte. Et tout le reste.
Dans un effort de volonté, Gabrielle fit un pas en avant. Aussitôt, des liens encerclèrent ses bras et ses jambes et la tirèrent en arrière. L'enfant se débattit de toutes ses forces, pourtant elle ne pouvait rien contre les serpents sifflants qui resserraient à chaque fois un peu plus leur étreintes implacables pour la ramener inexorablement vers la cellule honnie, vers le froid, l'humidité, la douleur, la fatigue, la faim.
Gabrielle reprit conscience de son corps étendu contre la pierre glaciale. Elle ouvrit les yeux et découvrit Voldemort accroupi devant elle, l'air circonspect. Le Mage Noir effaça aussitôt cette incertitude de son visage pour reprendre son masque impassible.
Ce n'était pas de la peur qu'éprouva alors Gabrielle. C'était de la colère.
- Pourquoi ? Pourquoi ? Explosa-t-elle. Pourquoi vous m'avez retenue ? Pourquoi vous m'avez pas tué ?
Voldemort la darda d'un regard courroucée, les phalanges crispées sur sa baguette magique.
- Tu n'as pas encore gagné ce droit, répliqua-t-il d'un ton glacial.
Sur ce, il se leva et sortit vivement.
µµµ
Vendredi. Journée bénie par les élèves car elle annonce le week-end et maudite par les enseignants car les classes n'ont alors pas leur pareil pour s'agiter. Seule celle de Rogue échappait à cette règle quasi-universelle.
Comme tous les vendredis, Théodore Nott fainéanta un peu plus au lit, s'entraînant ainsi pour les samedis et dimanches. Comme tous les vendredis, une fureur brune l'en tira avec violence.
- Allez Théo, faut se lever ou tu n'auras pas le temps de manger ET d'arriver à l'heure au cours de Rogue.
- Oui, Tracey, j'arrive.
- Experliamus !
Théodore sauta de son lit pour arriver sur celui du voisin, Goyle, qui grogna un peu. Théodore s'excusa rapidement, jeta un regard noir à Tracey Davis et lui ordonna de sortir pour le laisser s'habiller.
La jeune fille s'exécuta avec un grand sourire.
- Tu ne devrais pas te laisser manipuler ainsi par cette sang-mêlé, lança Malefoy désapprobateur.
- En attendant, elle a meilleur caractère que ta Pansy.
- Trouve une fille qui a un pire caractère, ajouta Zabini.
- Bulstrode, répondit Crabbe sans hésiter.
Millicent Bulstrode avait décidé qu'elle était amoureuse du gorille de Malefoy. Depuis, Crabbe rasait les couloirs avec la crainte de la croiser à nouveau.
- J'ai dit une fille, répliqua Zabini.
- C'est vrai que l'on peut se poser la question, reconnut Malefoy.
- Vous êtes méchants, soupira Théodore avant de se lever et sortir du dortoir, sans avoir prononcé d'autre mot.
Ce jour-là, Rogue était égal à lui-même : sombre, inquiétant, parlant des Forces du Mal d'une voix caressante, presque amoureuse. Puis il passa à la partie pratique où les étudiants durent se placer par binôme et lui passait dans les rangs, sa robe noire virevoltant derrière lui. Naturellement, il ne perdit pas une occasion pour reprendre Potter sur une mauvaise attitude, Granger sur un hypothétique mauvais geste et enlever des points à Gryffondor comme il se devait. Rogue devait rattraper les dégâts causés par Slughorn qui distribuait bien trop généreusement les points en potion. Une catastrophe, ce bonhomme-là.
Pendant ce temps, Théodore se battait avec Blaise Zabini ou plutôt faisait de son mieux pour ne pas trop le malmener. Sacharis Nott avait déjà enseigné la technique des informulés à son fils. Théodore s'efforçait de jouer la comédie du sage élève qui apprenait.
Rogue s'était arrêté à la hauteur du binôme de Théodore, appréciant d'un œil connaisseur les progrès des Serpentards.
Quelque chose courut dans le dos de Théodore. C'était poisseux, glacial. Il se figea sur place et fut surpris par le stupefix de Zabini. Le sol creva sous ses pieds. La chose humide s'enroula autour de sa taille et le tira dans les méandres du néant, jusqu'à ce qu'il heurte un mur de lumière. Son champs de vision explosa le temps d'une fraction de seconde, pour se rematérialiser presque aussitôt sous la forme d'une geôle humide où la chaleur et la joie était bannie.
Bientôt une explosion retentit, faisant trembler les sols et s'effriter le torchis des murs. Théodore se leva pour regarder par la fenêtre. Son corps faible le faisait atrocement souffrir. Par-delà les barreaux, il vit une multitude de sorciers vêtus de capes noires volant sur des balais. La Marque des Ténèbres flottait haut dans le ciel.
Soudain la porte s'ouvrit derrière lui. Une femme venait d'entrer. Très grande et très pâle, la folie qui habitait ses yeux fauves n'avait plus rien d'humain. Ses lèvres s'animèrent. Un mot parvint aux oreilles de Théodore.
- Animo
Un éléphant sembla aspirer tout l'image qui se déchira pour laisser la place à Rogue et ses cheveux de chauve-souris, penché avec inquiétude sur Théodore.
Voyant que son élève reprenait ses esprits, Rogue se tourna vers Blaise.
- Monsieur Zabini, emmenez Monsieur Nott à l'infirmerie. Cinq points de moins pour Serpentard.
Blaise, l'air piteux aida Théodore à se relever. Ce dernier tenta de se défendre.
- Je vais bien.
- Non Monsieur Nott, vous n'allez pas bien. Lorsque vous vous effondrez en hurlant à cause d'un stupefix mal lancé et qu'il faut trois animo pour vous réveiller, vous allez à l'infirmerie.
À vrai dire, peu importait son état à présent. La seule chose qui préoccupait Théodore était que son père était en danger. Il en était certain. Il devait prévenir Rogue. Mais comment ?
- Monsieur Nott, vous allez à l'infirmerie ou je retire encore des points.
Il faut que je vous parle ! Pensa Théodore le plus fort possible en espérant que le legilimens l'eût entendu.
- C'est un ordre.
Théodore obtempéra alors que Blaise tirait sur son bras pour le dissuader d'insister.
- Je suis sûr que notre trio favori va passer le reste de sa journée à faire des conjectures sur ton cas, glissa Zabini un fois qu'ils furent dans le couloir.
- Crois-tu ? Moi je pense plutôt qu'ils se fichent pas mal du sort des méchants Serpentards et qu'ils vont opter pour l'hypothèse d'un accident de magie noire.
Le reste de la matinée fut effroyablement longue. D'abord il y eut Pomfresh et ses interminables récriminations sur les enseignants de Défense contre les Force du Mal et leur inconscience. Puis, et ce fut encore pire, il y eut le silence et la solitude laissant tranquillement Théodore ressasser ce qu'il avait vu. Il essayait de se convaincre que ce n'était que les Mangemorts qui venaient de libérer les leurs mais il ne parvenait pas à chasser l'étincelle d'inquiétude qui tourmentait son cœur. Son père était en danger. Sinon, pourquoi aurait-il eu cette vision ? Et qui était cette femme ? En y repensant, un frisson lui parcourut le dos. Elle lui faisait penser à Bellatrix Lestrange.
Enfin Rogue arriva, avec sa morgue coutumière.
- Eh bien, Monsieur Nott. Si vous aviez l'obligeance de m'expliquer tout ce cirque.
Derrière ce ton cinglant, le Serpentard qu'était Théodore savait déceler l'inquiétude de son Directeur de Maison. Rogue était une personne en qui les Serpentards pouvaient avoir confiance.
- J'ai eu une vision.
- Allons, ne me dîtes pas que vous commencez à faire comme Potter. C'est probablement un effet du mauvais stupefix de Monsieur Zabini.
- Non, cela avait commencé avant.
Théodore relata alors la chose gluante qu'il avait ressentie dans son dos qui l'avait conduit à Azkaban. Phénomène qu'il ne pouvait attribuer qu'à son père. Qui d'autre aurait pu le contacter ?
Enfin, il décrivit la femme qui était entrée. Rogue peina à camoufler sa stupeur, puis son inquiétude.
- Vous savez qui est cette femme ? Questionna Théodore d'une petite voix.
- Il vaut mieux pour vous que vous l'ignorez. Ne parlez de cela à personne.
- Et mon père ?
- Demain au plus tard, je vous dirai ce qu'il en est.
Sur ce, l'ancien Maître des Potions se retourna dans un volute de tissus noirs et sortit de l'infirmerie. D'un pas vif, il se dirigea vers le bureau de Dumbledore, claqua un « suçacide », emprunta les escaliers tournant qui le conduisirent devant la porte du vieux directeur. Il frappa. Puis entra.
Il y avait déjà une personne dans le bureau de Dumbledore, un élève que Rogue n'avait pas particulièrement envie de voir : Harry Potter.
- Entrez, entrez Severus. Nous avions fini.
En effet, quelques instants plus tard, Potter était sorti.
- Harry vient d'avoir la sensation que Voldemort était furieux.
Rogue retint un soupir. Potter, Potter, ce vieux dingue n'en avait que pour lui.
- Et moi j'ai eu un élève qui s'est effondré sous l'influence d'une vision.
- Nott ?
Preuve de la non-impartialité de Dumbledore : il disait Nott pour Théodore et Harry pour Potter.
- Oui. Comment le savez-vous ?
- Pompom m'a informé de son entrée à l'infirmerie ce matin. Contrairement à Harry, il n'est pas un habitué des lieux...
Comme Rogue ne goûtait pas la plaisanterie, Dumbledore s'empressa d'ajouter :
- Et qu'a-t-il vu ?
- Il pense qu'il a vu au travers des yeux de son père, précisa Rogue. Azkaban se faisait attaquer, la Marque des Ténèbres flottait.
- Les Mangemorts...
- C'est aussi ce qu'il a cru au début. Puis une femme est entrée, une femme ayant exactement la même description que Lady Valombra. Théodore ignorait encore son existence, il n'a pas pu inventer. Sachant que le Seigneur des Ténèbres voulait attaquer Azkaban ce soir, s'être fait devancer de quelques heures l'a certainement rendu furieux.
- Voilà qui est préoccupant, commenta Dumbledore.
Rogue n'en croyait pas ses oreilles. Fallait-il que le directeur fût siphonné à ce point ?
- Préoccupant ? C'est tout ce que vous trouvé à dire ? Cela fait plus de trois semaines qu'elle mène des attaques, que Vous-Savez-Qui cherche l'identité de son concurrent. Depuis lundi, tous les Mangemorts ont pour mission d'ouvrir grand les yeux, car Lady Valombra inquiète Vous-Savez-Qui.
- Oui, oui, je sais cela, dit Dumbledore calmement. Que sait Voldemort de cette Lady Valombra ?
- Que ce que la gamine lui a dit, c'est à dire pas grand chose.
Le très intelligent directeur de Poudlard se perdit dans ses pensées, suçotant rêveusement un bonbon au citron.
- Et que faisons-nous pour Gabrielle Rosier ? S'impatienta Rogue. Elle est toujours entre les mains de Vous-Savez-Qui.
- Parlez-moi d'elle, car je m'aperçois que je ne la connais pas.
Rogue renifla.
- Elle est à Serpentard. Une enfant de treize ans au tempérament calme, discret. Elle était écrasée par sa mère qui était mécontente qu'elle soit à Serpentard, par son frère et sa sœur jumelle, tous deux à Gryffondor. Ils lui cherchaient régulièrement des noises. Gabrielle avait aussi à souffrir de son nom, « Rosier », hérité de son père moldu mais aux consonances mangemort. Heureusement, elle avait su s'attirer la sympathie de Serpentards que vous trouveriez peu recommandables mais qui la défendaient. Élève appliquée, intelligente, douée en sortilège. Flitwick la comparait même à Granger. Sa mère a eu la stupidité de ne pas la laisser repartir à Poudlard cette année et vous la stupidité de ne pas insister.
Oui, Rogue en voulait à Dumbledore d'avoir délaissé cette élève prometteuse qui aurait pu faire de l'ombre à Granger.
- En d'autres termes vous me parler d'un être fragile, avec un grand potentiel, que Voldemort pourrait facilement corrompre.
- Oui. Je vous parle aussi d'une grande sœur très attachée à son petit frère et qui a été prête à se sacrifier pour le sauver. Cela devrait vous parler, vous qui aimez les Gryffondor.
Le ton était lourd de reproches.
- Son frère... pourtant pour l'avoir vu moi-même... aucune trace de sortilège.
- Lapaille a analysé un échantillon de sang ramené par MacFiegan. Ergot de seigle. Le garçon a été rendu fou par de l'ergot de seigle.
Rogue planta son regard dans les lunettes en demi-lunes de son supérieur.
- Nous devons faire quelque chose pour Gabrielle.
- Je sais et j'y réfléchis Severus. Je cherche un moyen de la sauver. Mais si vous avez une idée avant moi... je vous en prie, dîtes le moi.
Le tout dit avait un ton très aimable. Rogue crut qu'il allait étrangler Dumbledore, au lieu de quoi il prit congé. Le Seigneur des Ténèbres ne serait certainement pas ravi d'apprendre que son plus vieil ennemi encore en vie avait péri entre les mains d'un de ses Mangemorts en colère.
Dumbledore, désormais seul dans son bureau, demeura pensif, suçant paresseusement un bonbon au pamplemousse.
µµµ
Le soir même, Rogue fut sommé d'assister à la réunion du vendredi soir. Voldemort ne lui laissait pas le choix. Peu importait ce que dirait Dumbledore, le vieux avait de toute façon une totale confiance en Rogue. Le maître des potions n'en était pas si sûr, mais on ne contestait pas un ordre de Voldemort. Cette fois-ci, les Mangemorts étaient presque au complet, Nott senior compris. Il ne manquait que Yaxley, en retard comme à son habitude. Rogue se demandait si le Mangemort connaissait la notion de ponctualité.
Voldemort venait juste de résumer la situation : Lady Valombra avait eu l'audace de libérer les Mangemorts prisonniers de Azkaban et les avait laissés rejoindre leur maître sans leur causer d'ennui (seul Sacharis Nott semblait avoir souffert de l'attaque) lorsque Yaxley arriva.
- Motif ?
- Ombrage.
Excuse habituelle, songea Rogue. À croire qu'ils allaient se marier.
- Barthelemy Rosier est mort, ajouta Yaxley.
Ajouter à cela que Lady Valombra avait exécuté devant tous les Mangemorts, à Azkaban, les deux survivants des précédentes attaques. Cela signifiait qu'il ne restait plus qu'un témoin des attaques de Lady Valombra en vie : Gabrielle Rosier. Cela renforça la volonté de Rogue de venir au secours de l'adolescente.
Yaxley vint s'asseoir entre Selwyn et MacFiegan. Ce dernier cachait difficilement que la mort de l'enfant l'affectait, s'attirant un regard noir du Seigneur des Ténèbres.
- Il est vraisemblable que l'ergot ait entraîné la mort, avança Belladone Lapaille. Il était très jeune. Il faudrait une autopsie pour confirmer cela.
- Je peux insister auprès d'Ombrage pour qu'il y en ait une, suggéra Yaxley. Mais le vieux crapaud est convaincue qu'il s'agit d'un Mangemort doublé d'un ixil.
- Fais-toi aider par MacFiegan, ajouta Voldemort. Elle s'était montrée assez coopérative mardi dernier.
- Il y a quelque chose qui m'inquiète, dit Rookwood. Si tous ceux qui l'ont vue sont morts, qu'en est-il de ceux qui étaient à Azkaban ? Nous l'avons tous vue là-bas, lorsqu'elle exécutait les deux sang-de-bourbe.
Remarque intéressante, que Voldemort jugea digne d'intérêt.
- Lapaille, tu les examineras. Cherche des traces de maléfices, mais aussi d'ergot, ou de maladie moldue que Valombra aurait pu utiliser. Visiblement, elle n'éprouve aucune honte à employer des méthodes moldues.
- Et Gabrielle Rosier ? Questionna Rogue.
- Elle a déjà été ausculté. Rien n'a été décelé.
- C'est le dernier témoin vivant, conclut Dolohov. Peut-être que Valombra va essayer de la retrouver pour la tuer.
- Mais elle est entre nos mains, s'étonna Bellatrix. Il faudrait vraiment être fou pour tenter de la tuer.
Certains Mangemorts ne purent s'empêcher d'échanger des regards. Bellatrix traitant quelqu'un de fou...
- Selon tout logique, répondit Yaxley, il s'agit d'une psychopathe qui voudrait que le simple fait de la regarder en face soit mortel.
Comme on le regardait avec de gros yeux, il s'expliqua :
- J'ai eu un cas similaire, il y a cinq ans. Une sorcière qui se prenait pour Méduse. Elle tuait quiconque la regardait dans les yeux. Or, qui l'a réellement regardé droit dans les yeux ici ?
En effet... Les Mangemorts s'entreregardèrent. Lors de l'attaque, elle portait un masque ne laissant voir que sa bouche carmin et ses longs cheveux blonds très pâles.
- Moi, répondit Nott.
Il s'attira ainsi des regards désolés de certains Mangemorts, d'autres prédateurs, de ceux qui guettaient sa place, voir effrayés de ceux qui l'avaient approché de près. Voldemort rassura ces derniers :
- En se basant sur la théorie (il insista sur ce mot) de Yaxley, elle ne voudra tuer que Nott. Elle a pris des précautions pour que nul autre ne la regarde.
- Pourquoi nous a-t-elle libéré ? Demanda Malefoy. Elle n'y avait aucun intérêt.
- Elle voulait une nouvelle fois se moquer de nous, répondit Voldemort. Elle voulait nous montrer à quel point elle ne nous craignait pas et que ce n'était pas quelques Mangemorts de plus -qu'elle était en mesure de libérer- qui changeraient l'équilibre des forces.
- Complètement mégalomane, murmura Bellatrix.
Rogue, pour sa part, s'étonnait de la facilité avec laquelle Voldemort devinait les intentions de Valombra et s'en inquiétait.
- Et Nott ? Demanda Yaxley. Pourquoi lui avoir montré son visage ?
La question méritait d'être posée. Elle interpela même Voldemort qui mit du temps à répondre. Finalement :
- Il est le seul à avoir un passé auprès de Grindelwald.
Il réfléchit puis ajouta :
- Selwyn. Recherche parmi les victimes de Valombra si elles ont un lien avec Grindelwald.
Le Mangemort opina.
- Cela ne devrait pas être trop long puisqu'à chaque fois, seule la femme est réellement sorcière. Le mari est sang-de-bourbe ou moldu.
Il s'aperçut alors de ce qu'il venait de dire et se trouva plutôt intelligent.
- Aussi, on devrait s'attendre à ce que dans la nuit du dimanche au lundi, un foyer où la femme est sorcière et le mari d'origine moldu soit attaqué, comprit Thomas Lagrange. Ce qui réduit considérablement les possibilités.
- Si l'on prend en considération le facteur « Ordre du Phénix », il ne reste plus qu'une possibilité : les Tonks, ajouta Rogue.
Puis, s'expliquant devant l'incompréhension quasi-générale.
- Les premières victimes n'avaient aucun lien avec l'Ordre du Phénix. Les secondes étaient des sympathisants qui les avaient aidés une fois. Ceux de la semaine dernière avaient de menues mais régulières affaires avec l'Ordre aux travers des Aigles Veilleurs. Les prochains devraient donc plus ou moins faire partis de l'Ordre, d'où les Tonks.
- Et alors ? Répliqua Bellatrix. Tu ne veux tout de même pas que nous les secourions ?
Son ton était plein de suspicion.
- Bien sûr que non, rétorqua Rogue. Seulement, savoir où elle attaquera...
- Nous n'interviendrons pas, déclara Voldemort. Elle attaque de manière prévisible, justement pour que nous essayons de l'arrêter. Si elle agit ainsi, c'est qu'elle veut nous attirer dans un piège qui se refermera si nous nous rendons chez les Tonks en début de soirée. Bien entendu, ce piège ne saurait avoir raison de nous, toutefois je serais assez contrarié si je devais perdre quelques Mangemorts.
- Alors, que faisons-nous ? Demanda MacNair qui semblait frémir d'excitation à l'idée du combat proche.
- Pour l'instant, rien.
Certains Mangemorts camouflèrent difficilement leur déception.
- Valombra veut attirer notre attention, c'est évident. Plus nous ferons mine de l'ignorer, plus elle redoublera d'effort au risque de trop se dévoiler. Comme elle ne s'en prend pas aux Mangemorts pour l'instant, ni aux honnêtes Sang Purs, il vaut mieux attendre et observer.

Elaia Gurialde
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De Mortis Liber [Fic en cours] - Page 2 Empty Re: De Mortis Liber [Fic en cours]

Message par Elaia Gurialde Mar 8 Nov - 14:57

Et dans la foulée

Chapitre 6 : Des Mortis Libre

Que la sensation de pouvoir était enivrante ! Ce miel parcourant les veines amenant l'ivresse des sens et de l'esprit, quel délice ! Jamais Lady Valombra ne s'en lasserait.
À la fenêtre de la plus haute tour d'Azkaban, la jeune femme savourait la douce volupté qui l'envahissait, indifférente au brouillard glacial qui enveloppait la prison. Sa prise ! Elle avait conquis Azkaban, la terrible forteresse servant de centre de rétention. Conquis. Elle ne s'était pas contentée d'organiser une simple évasion. Non, cela était bien trop aisé. Lady Valombra avait pris possession de la citadelle sans perdre un Ombreur. De cela, elle était fière. Même Grindelwald n'avait pu parvenir à un tel exploit.
Un sourire étira les lèvres de Valombra. Ce bon vieux Grindelwald... voilà plus de cinquante ans qu'il croupissait pitoyablement dans les geôles de sa propre prison, Nurmengard. Pauvre pathétique vieillard que l'attente de la vengeance rongeait tout entier. Pourtant, sa délivrance était proche, car il avait également son rôle dans le plan. Et le plan se déroulait à merveille. Ou presque.
Il y avait une ombre, menue et sans importance, dans les projets de Valombra. Certes, elle avait pu tuer les deux témoins présents à Azkaban. Certes, les jours de Nott étaient comptés. Certes, le petit Rosier était mort. Pourtant... il y avait eu un imprévu.
Lady Valombra s'était rendue devant la porte, fermant la pièce contenant l'un des fragments. La porte était restée close. Pourquoi ? La sorcière en devinait aisément la raison. Par un procédé qu'elle ignorait, Gabrielle Rosier avait survécu à la mort de son frère. Valombra aurait pourtant juré que le lien qui les unissait était si intense que la mort n'aurait pu le briser. L'ergot ayant tué l'enfant, il aurait dû entrainer sa sœur dans l'au-delà. Mais ce n'était pas le cas.
Toutefois, Valombra ne s'en alarma pas. Il y avait toujours des aléas, c'était ainsi. Personne n'était infaillible, pas même elle. Néanmoins, elle avait déjà envisagé comment régler cette déconvenue. Si Voldemort réagissait comme elle l'avait prévu, tout irait pour le mieux. Si...
La jeune femme frissonna. Elle aimait le pouvoir, elle aimait le sentir pulser dans son sang, car alors elle oubliait à quel point ses desseins pouvaient s'effondrer. En vérité, elle avait peur, terriblement peur.
µµµ
Dès que la réunion fut levée, les dernières consignes données à Rogue, Voldemort s'empressa de descendre vers les geôles, Nagini sur les épaules. Il n'y était pas retourné depuis l'incident du matin. Il ne comprenait pas ce qui s'était produit, ni même ce qu'il avait fait. Il avait alors eu l'impression qu'une force extérieure et d'une puissance fantastique l'avait guidé dans chacun de ses gestes. Plus que guidé, elle l'avait instrumenté. Et Voldemort détestait cela.
Pourtant, avant même d'éclaircir ce point, alors que l'enfant venait tout juste de reprendre conscience, il avait dû quitter précipitamment la cellule, sentant que ces Mangemorts avaient besoin de lui et pour cause ! Azkaban venait d'être attaqué. Le Mage Noir avait passé le reste de la journée absorbé par les conséquences des derniers actes de Lady Valombra.
Enfin, il pouvait éclaircir ce point, espérant que la gamine fût toujours en vie.
Il ouvrit la porte de la cellule. Gabrielle, assise contre le mur, les genoux recroquevillés contre elle, le dévisagea de ses yeux rougies.
- $Je n'ai pas l'impression que tu lui fasses bien peur$, nota Nagini.
- $Et je ne peux même pas lui lancer de doloris. Fragile comme elle est, elle deviendrait folle avant d'avoir parlé$.
- Mon frère est mort, commença l'enfant d'une voix ténue, presque un murmure, qui ne tremblait pas pourtant.
-$Euh comment peut-elle savoir ça ? S'étonna Nagini. Yaxley nous l'a appris il n'y a pas une demi-heure.$
- Il est mort ce matin, reprit Gabrielle, je l'ai senti. Lady Valombra m'avait promis que si je ne vous disais rien, mon frère vivrait. Elle s'est moquée de moi. En vérité, elle devait croire que je mourrais en même temps que lui, comme cela a failli être le cas. Mais vous m'en avez empêché.
Son ton était accusateur.
- Alors je vais vous dire tout ce que je sais. Après je crois pas que je pourrais encore vous être utile.
- C'est à moi d'en juger, répliqua Voldemort de sa voix froide.
L'enfant frémit, mais poursuivit néanmoins.
- La vérité, c'est que ma mère savait -j'ignore comment- que Lady Valombra allait venir chez nous ce soir-là. Elle s'était préparée : mon père, mes frères et ma sœur se trouvaient à l'abri, à la cave, pendant qu'elle et moi attendions sur le perron. Puis Lady Valombra est apparue, avec trois serviteurs. Elle et ma mère se sont saluées. Je sentais que ma mère ne supportait pas Valombra et qu'elle en avait peur. Mais elle était déterminée. Valombra m'a regardée et elle a souris. C'était comme un gant de crin qui parcourt le dos. Puis Valombra a demandé les fragments du livre à ma mère. Ma mère a répondit qu'elle en ignorait tout, à part les inepties que racontait son père, mon grand-père à ce sujet. Elle ne l'avait jamais écouté, elle disait la vérité. Puis ma mère a dit que c'était moi qui avais été la plus proche de Grand-Père et que j'étais la seule à savoir. Pour elle, c'était l'occasion de se débarrasser de moi.
- $Ça aurait été plus simple de questionner la gamine avant l'arrivée de Valombra, remarqua Nagini et de balancer la gamine dans un bois remplis de loup-garou$.
Gabrielle fixa le serpent.
- Plus simple, oui, plus efficace aussi. Mais ma mère avait une éthique et dans cette éthique, les loup-garous sont au même point bas que les Mangemorts. Ma mère était une fanatique pro-Sang-de-Bourbe, détestant tout ce qui se rapportait aux Sangs-Purs, aux Serpentards, jusqu'à haïr sa propre fille parce qu'en plus d'avoir été répartie à Serpentard, elle était fourchelangue ! Ma mère m'a toujours considérée comme un monstre parce que je parlais aux serpents ! Alors ne serait-ce qu'un juste retour des choses si cette fille honnie était livrée au premier Mage Noir venu ? Mon père ne voulait pas, mais ce n'était qu'un faible moldu. Il ne pouvait pas s'opposer.
- $Ainsi, tu es fourchelangue$, l'arrêta Voldemort qui n'avait que faire des humeurs de la gamine.
- $Oui. J'étais la seule de ma famille, avec mon grand-père$.
Voldemort marqua une pause que Nagini préféra ne pas troubler. D'un autre côté, elle ne voulait plus parler maintenant qu'elle savait que Gabrielle pouvait la comprendre.
Enfin, Voldemort reprit :
- Et ensuite ? Que s'est-il passé ?
- J'ai nié dans un premier temps. Je ne voulais pas parler. Je voulais que ma mère ait des ennuis. Lady Valombra a fait semblant de me croire, elle a menacé ma mère pour qu'elle dise la vérité, où se trouvait le livre. Mais ma mère ne savait pas. Alors elle et Lady Valombra se sont battues en duel. Valombra disait que ça lui ferait un avant-goût. De quoi ? Je l'ignore. Ça a duré un peu, je ne pensais pas que ma mère était aussi puissante. En tout cas, elle ne l'était pas suffisamment. Valombra lui a posé une dernière fois la question. Bien sûr, ma mère n'a pas pu répondre. Alors Valombra a fait venir le reste de ma famille. D'abord, elle a tué mon grand frère. Je ne l'aimais pas, alors je n'ai rien dit. Puis ma sœur jumelle. Elle, je la détestais, alors ça m'en débarrassait. Ensuite, mon père, un moldu. Et enfin, elle a voulu s'en prendre à Barthelemy. Là, j'ai parlé, en échange elle devait faire un Serment Inviolable qu'elle ne s'en prendrait pas à mon frère. Mais il a dû y avoir un problème de formulation. En contrepartie du Serment, je devais aussi me faire capturer par vous et vous donnez la version que je vous ai donnée, sinon mon frère mourrait. Et... je ne sais pas si c'est important, mais j'ai trouvé ça étrange. Tout le long de l'attaque, elle portait un masque qui couvrait ses yeux, sauf lorsque je lui ai parlé du livre. Là, elle a enlevé son masque et m'a regardé droit dans les yeux. Après, elle l'a remis et m'a demandé si je voulais tuer ma mère qui n'arrêtait pas de m'insulter alors.
- Tu lui as donc dis où trouver le livre, rappela Voldemort pour recentrer l'interrogatoire.
- Oui, mais ça ne lui sert à rien. Elle ne peut pas le prendre. Il n'y a que moi qui peux ouvrir la porte.
- Et ce livre ? Qu'est-ce ?
- Je ne sais pas vraiment, avoua Gabrielle. Mon grand-père n'a jamais voulu que je le lise. Il m'avait dit qu'il s'appelait... « Mortis Liber » je crois.
- Le Mortis Librer... répéta Voldemort d'un ton pensif.
Il marqua une nouvelle pause pendant que Nagini tournait sa langue fourchuedans sa bouche pour ne pas parler.
Le Mage Noir se ressaisit.
- Où se trouve ce livre ?
- Dans la maison où mes grands-parents se sont installés à la retraite, en bordure du village de Little Hangleton.
Nagini ne retint qu'à moitié un sifflement de surprise. Voldemort lui-même camoufla difficilement sa stupeur, dévisageant l'enfant de son regard le plus perçant. Gabrielle perçut la tension.
- L'emplacement a amusé Valombra, mais j'ignore pourquoi.
- $Bah peut-être parce que c'est la ville où...$ commença Nagini avant de recevoir un regard noir de Voldemort et de se souvenir que l'enfant était fourchelangue.
- Nous irons sur place, déclara Voldemort. Et tu me donneras le livre.
Cela étant dit, Voldemort sortit. Ce fut un grand soulagement pour Nagini qui put enfin parler librement.
- $À Little Hangleton ? Non mais tu te rends compte ? Là d'où...$
- $Oui$, coupa Voldemort d'un ton sec. $Le hasard est trop grand. Et il n'y a pas que ça. Je peux lire ses pensées désormais. Elle ne mentait pas, c'est certain.$
- $Pourquoi peux-tu soudain lire ses pensées ?$
- $Si je le savais ! Plus le temps passe, plus de questions se posent. Trouver la réponse à l'une d'entre elles, c'est en faire naître une dizaine d'autres !$ S'emporta Voldemort avec humeur.
La situation lui échappait, de trop nombreux points demeuraient obscurs. Il détestait ses moments -rares au demeurant- où le monde semblait se mouvoir selon une logique qu'il ne pouvait comprendre, saisir et tordre à sa guise. Or, depuis quelques jours, le Mage Noir avait plus le sentiment que c'était le monde qui se jouait de lui !
Cela devenait tout simplement insupportable pour une personne habituée à tout contrôler, à tout manipuler. Chaque jour, Voldemort enrageait un peu plus alors qu'il prenait conscience de son ignorance face au jeu de l'ennemi, de son impuissance à pouvoir faire face à cette anguille moqueuse que semblait être Valombra. Mais ce n'était pas le pire.
Que les événements extérieurs prissent leur liberté, soit ! Mais que son corps lui-même lui échappât, comme cela c'était produit ce matin ?
Voldemort ne le montrait pas. Il détestait monter des signes de faiblesses. Pourtant, Nagini, pour bien le connaître, savait qu'il était perturbé par tout ce qui se passait, tous ces faits sur lesquels il n'avait aucun contrôle.
- $Il faudrait retourner voir Nosferuptor$, suggéra Nagini.
- $Je sais et je vais y aller. Mais lui-même en sait-il plus que moi ? Car après tout, c'est moi qui suis visé, moi autour de qui tout semble tourner. Ou plutôt de Jedusor. Les attaques portent sur les mêmes modèles de famille : mère Sang- Pur... Et cette enfant, pourquoi son grand-père avait une maison à Little Hangleton précisément ? Elle qui est Fourchelangue ! Mais il ne sert à rien d'interroger plus avant la petite Rosier. Elle n'en sait pas plus. La seule chose que je peux faire, c'est questionner Nosferuptor et aller chercher ce livre...$
- $Ce livre... tu crois vraiment qu'il s'agit de le Mortis Liber ?$
- $Sait-on seulement ce qu'est le Mortis Liber, le livre de la Mort ? Nosferuptor peut-être... il faut que j'aille voir Nosferuptor !$
Ce qu'il avait de fascinant avec Nosferuptor, c'était sa façon de deviner votre arrivée, la raison de votre venue, votre état d'esprit, vos préoccupations. Toutefois, malgré les différentes configurations de la visite, il restait immuablement assis sur sa paillasse, face à l'entrée, son corps rachitiques et érodé par l'âge enveloppé dans de lourdes peaux de bête crasseuses. Jamais il ne posait sa pipe de laquelle s'échappaient des relents âcres de tabac. Toujours, il vous fixait de son œil droit, le gauche étant couvert d'un bandeau noir.
Tel était la scène qui s'offrait à Voldemort lorsqu'il entra dans la petite mansarde que la neige commençait à recouvrir.
- Eh bien Tom. Tu me sembles bien tendu aujourd'hui. Prend donc un siège et discutons un peu.
Voldemort n'eut pas l'occasion de donner son avis que déjà une chaise apparaissait derrière lui et qu'une force invisible le poussait à s'asseoir.
- Alors, reprit le vieillard. Qu'as-tu découvert sur notre chère Lady Valombra ?
- Probablement rien de ce que vous ne sachez déjà. Elle est puissante, cherche à attirer mon attention en orchestrant ses attaques, sur le modèle qu'elle utilise pour choisir ses cibles. Elle semble accorder une importance particulière au fait de regarder une personne dans les yeux (une étincelle fugitive parcourut l'œil unique de Nosferuptor). Vraisemblablement, elle a attaqué les Rosier car ils posséderaient le Mortis Liber.
Voldemort se tut, laissant planée sa dernière phrase dans l'atmosphère chargée d'effluves nauséabonds.
- Ahhh... Le Mortis Liber, répéta Nosferuptor dans un murmure. Voilà une chose dont j'aurais préféré que tu n'entendes jamais parler. Encore une fantasmagorie propre à aveugler les hommes en quête d'immortalité, à l'instar des Reliques de la Mort. Combien de brillants magiciens se sont perdus dans ces absurdités ?
- Pour l'instant, j'ai bien d'autres préoccupations que de courir après les mythes, répliqua Voldemort. Cependant, je ne vais pas fermer les yeux lorsque l'un d'entre eux vient vers moi, surtout lorsqu'il est poursuivi par un ennemi.
- Certes, certes... Mais que sais-tu au sujet de ce livre ?
- Pas plus que ce que le conte qui circule parmi les Mages Noirs. Il y a quelques siècles, un sorcier est devenu l'amant de la Mort. La Mort lui a fait un présent, un grimoire détenant de grands pouvoirs, dont le secret de l'immortalité. Mais, un jour, le sorcier fut tué par son apprenti qui vola le grimoire. Grimoire, aujourd'hui disparu. Cela pourrait aussi bien être un leurre pour occuper des imbéciles trop crédules, accordant foi à la première légende venue.
Un rictus déforma le visage abîmé de Nosferuptor.
- Cela pourrait, mais cela n'est pas. Car vois-tu, le Mortis Liber existe réellement et notre gentillette légende rend bien peu hommage à l'étendue terrifiante de son pouvoir.
- Qu'est-ce réellement ? Que s'est-il vraiment passé ?
- Vraiment ? Le sorcier était un idiot, trop imbu de sa personne, accordant si peu d'égard à la valeur du présent qui lui était fait, à l'honneur que lui accordait la Mort. Ah, la Mort...
Comme à chaque fois qu'il parlait de la Grande Faucheuse, le ton de Nosferuptor devenait presque tendre, caressant. Sa voix, habituellement rauque, se faisait voluptueuse.
- Comment peut-on vouloir la fuir, elle qui est si délicieuse ? Mes propos te paraissent étranges, je sais, mais un jour, tu les comprendras.
Cela, Voldemort en doutait fortement. Toutefois, il se garda d'en faire la remarque. Il attribuait ce goût insane pour la mort de Nosferuptor à la vieillesse
- Ce sorcier donc, eut tôt fait de se détourner de la Mort, trop attiré par le pouvoir. Ce sorcier était faible, il se laissa facilement attirer par le pouvoir du livre, pouvoir qu’il voulait garder pour lui. Mais à quel prix ! Douze apprentis vivaient autour du sorcier. Chaque année, à la St-Sylveste. C'était son paiement. Puis le sorcier appelait, au travers de songes, un nouvel apprenti, pour compléter les onze survivants. Et chaque année, le pouvoir du grimoire appartenait un peu plus au Maître-Sorcier. Mais un jour arriva un apprenti un peu plus malin que les autres qui eut la chance de tomber amoureux.
L'importance accordée à l'amour était un autre des délires du vieillard.
- L'amour... il n'y avait que cela pour briser le lien maudit qui s'était créé et pour libérer le grimoire de son emprise maléfique. Ensemble, l'apprenti et la fille dont il était amoureux, vainquirent le sorcier. Mais le pouvoir du grimoire demeurait, ainsi que le danger qu'il représentait. Ne pouvant se résigner à détruire irrémédiablement le précieux livre, ils le séparèrent en douze fragments, un par apprenti.
- Et Valombra cherche probablement à les rassembler.
- Tout comme il est plausible que Grindelwald les ait recherchés, ajouta Nosferuptor. Après tout, ne cherchait-il pas déjà les Reliques ?
- Que se passerait-il si le grimoire était réunifié ?
- La question est intéressante, n’est-ce pas, Tom ? Mais sache que pour le réunifier, il faut bénéficier du pouvoir de la Mort et le prix à payer est considérable pour l’obtenir.
- Quel est ce prix ? Quel est ce pouvoir ? Le pressa Voldemort de plus en plus intéressé.
Ce qui n’échappa pas à Nosferuptor qui esquissa un sourire à même de faire frémir Voldemort.
- Tu penses à l’immortalité, n’est-ce pas ? Ce n’est pas ainsi que tu l’obtiendras. Pour obtenir ce pouvoir n’est autre que d’être… en quelques sortes sont envoyés sur Terre et d’effectuer les missions qu’elle donne. Je ne crois pas que ce soit ce genre de pouvoir qui t’intéresse pas plus que tu n’es prêt à payer le prix. Car pour devenir le héros de la Mort, il faut lui rendre visite.
Les yeux de Voldemort se rétrécirent à deux fentes.
- A quoi sert-il de rassembler les fragments si l’on ne peut le réunifier ?
- Oh, mais il le sera bientôt, gloussa Nosferuptor. Il en va de notre survie à tous. Et à présent, écoute-moi bien, car ce que je vais te dire va certainement t’intéresser. Celui qui réunifie le livre, le héros de la Mort, contrôle le livre. S’il parvient à échapper à l’influence de la Mort tout en gardant son pouvoir eh bien… je suppose qu’il deviendra aussi puissant que la Mort.
Une volute grisâtre s'échappa de la pipe en terre, laissant le temps à la phrase de faire son chemin.
- Valombra est peut-être prête à payer le prix pour devenir le héros de la Mort. Aussi doit-on éviter à tout prix qu’elle ne rassemble les douze fragments. C’est pourquoi il faut que tu les retrouves avant elle, pour m'assurer que tu ne les assembles pas, je veux qu'à chaque fois que tu obtiendras un fragment du Liber, tu me l'apportes.
Voldemort se leva avec humeur.
- Que je te l'apporte ? Je ne suis pas à ton service, Nosferuptor et encore moins un idiot !
Il contenait difficilement le chatouillement parcourant ses longs doigts fins qui mourraient d'envie de se saisir de la baguette d'if.
Le vieil homme lâcha un petit rire.
- Certes non, certes non. Toutefois, souviens-toi que je ne suis pas non plus à ton service et qu'il pourrait aussi bien me prendre la fantaisie de ne plus répondre à tes interrogations.
- Je ne suis pas un petit chien à qui tu donnes l'ordre d'aller chasser ton gibier.
- Et heureusement ! J'en ai une telle meute de chiens, de bon toutous n'ayant que pour seule idée de me plaire, de gagner mes faveurs pour un jour prendre ma place. Alors, rassure-toi, je n'ai aucune envie de faire l'amalgame. Néanmoins, si Valombra recherche les fragments, je me dois de les mettre en sécurité. En premier choix, je me tourne vers toi, mais tu n'es que le premier choix. S'il arrivait que tu refuses de partir en quête ou pire, que tu préfères garder le Liber pour toi, alors je serais obligé de me tourner vers mes meutes. Tu as le choix, Tom.
- Le choix de vous apporter le Liber pour que vous l'utilisiez dans vos propres desseins !
- Si tu ne me fais pas suffisamment confiance, donnes en une partie à Dumbledore.
Le Mage Noir se figea de surprise.
- Oui, Dumbledore, tu as bien entendu. Il est la seule autre personne, hormis moi-même bien entendu, qui redoute plus qui ne convoite le pouvoir du Mortis Liber. Alors, si tu doutes de ma bonne foi, donne m'en un sur deux, et donne les autres à Dumbledore. Cela me convient tout autant.
Voldemort dévisagea Nosferuptor comme si le vieillard se jouait de lui, lui faisant une blague de mauvais goût.
- Je suis sérieux Tom. Tu n'as pas idée de la puissance du Liber.
- Alors expliquez-moi ! Car pour l'instant, la seule chose que je comprends, c'est que je vais devoir rechercher des artefacts pour le bénéfice d'autrui !
Nosferuptor lâcha un long soupir qui se termina par des volutes sales de tabac.
- Tu n'es pas encore prêt. Mais un jour, tu le seras et ce jour n'est pas si éloigné que ça. Alors fais-moi confiance, Tom. T'ai-je déjà donné des raisons de te défier de moi ?
Voldemort garda le silence. Le vieux sorcier changea de sujet.
- Il y a autre chose qui te trouble.
Ce n'était pas une question. Voldemort poursuivit son mutisme. Nosferuptor ne s'en offusqua pas. Sans autre mot, le Mage Noir sortit de la misérable chaumière.
Un long silence s'installa dans l'atmosphère confinée, tout juste troublé par le feu qui s'agitait dans l'âtre. Rien ne semblait pouvoir briser le calme, rien à l'exception de ce petit tas de poussières qui se mêlait à la terre battue. Le tas s'agita, s'éleva de plus en plus en hauteur, se condensa. Cinq excroissances ce singularisèrent, prenant la forme de jambe, de bras, d'une tête. La poussière était devenue vieillard, mais le vieillard rajeunissait à vue d'oeil, son dos se détendait, ses rides disparaissaient, ses membres chétifs gagnaient en force alors qu'une abondante chevelure rousse garnissait le crâne. Bientôt un jeune homme, mince, presque maigre sans pour autant paraître faible, se tenait devant Nosferuptor. Il avait la peau très pâle, presque morbide, mais ce n'était pas le détail le plus inquiétant, celui qui accrochait le regard. C'était ses yeux, blancs, d'albâtre, dépourvus de prunelle. Des yeux d'aveugle.
- Ton jeu est dangereux ! S'emporta le jeune homme. Tu places une bien trop grande estime en Jedusor, cet homme qui n'a même plus une âme entière !
- Ce détail s'arrangera en temps voulu, répondit calmement Nosferuptor.
- En temps voulu ! C'est tout ce que tu trouves à dire, vieux fou ! Ton esprit gâteux n'a-t-il pas conscience du péril qui nous menace ? N'a-t-il pas intégrer les actes de Valombra que je lui ai rapportés ?
Le vieil homme lâcha un petit rire suraigu.
- Merci de t'inquiéter pour ma tête, mon cher Ydriss, mais elle tient encore sur mes épaules. Les agissements de ta cousine me préoccupent, toutefois, ce n'est pas parce qu'elle est notre ennemie qu'elle ne peut se transformer en outil. Lorsque tu penses à elle, tu ne penses qu'au moyen de l'arrêter alors que moi, j'imagine les chemins à utiliser pour qu'elle nous soit utile. L'histoire du Mortis Liber n'a pas commencé avec elle, elle se terminera sans elle. Valombra n'est qu'une simple passe.
- Une simple passe ? Répéta Ydriss avec incrédulité. Une simple passe ? Et Grindelwald aussi n'était qu'une simple passe ?
Nosferuptor s'assombrit.
- Lui, c'est différent.
Il reprit son air désinvolte.
- Mais passons. Aies confiance, Ydriss. Tout se passera bien à condition que chacun y mette du sien.
- Dans « chacun », comptes-tu ce psychopathe mégalomane qui vient de quitter ta cellule ?
- Jedusor est encore jeune, concéda Nosferuptor. Mais j'ai confiance, Valombra saura le faire changer.
Ydriss fixa Nosferuptor comme s'il s'agissait d'un aliéné ayant perdu toute raison.
- Tu joues bien trop avec le feu, vieux fou. Un jour, cela se retournera contre toi !
Et le vent tourbillonna autour d’Ydriss pour l'emporter loin de la mansarde crasseuse. Nosferuptor, désormais seul, étira ses lèvres d'un semblant de sourire. Un sourire carnassier.
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Message par Suzywa Sam 10 Déc - 19:34

Shocked Oh ? Y a plus ?

Je profite de cette pose pour suivre le développement de Syrinx:
La Belle Dame du début aux cheveux noirs serait la Mort qui a deux enfants: Ydriss et Valombra.
La Mort destine Valombra à Voldemort, ses attaques seraient destinées à attirer Tom.
Nosferaptor et Ydriss sont aussi en contact.

J'ai aussi des questions:
En ce qui concerne les douze apprentis, Barthelemy serait-il le douzième qui vient de mourir et vient annoncer ainsi l'arrivée du héros de la mort ?

Comment Valombra sait-elle que Gabrielle a survécu alors qu'elle s'attendait à ce qu'elle meurt en même temps que son frère ? N'est-elle pas prisonnière de Voldemort ?

J'ai été étonnée aussi avec le lien Ixil-Jas :DDD Comme quoi les données laissées en friche par JKR peuvent amener à des extrapolations identiques chez ses lecteurs ! bounce

J'attends la suite, bien sûr, Damoiselle Chevalier !
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