L'art de la Magie [en cours]

voilà, après une correction assurée par Chiara, le troisième chapitre qui sera le dernier avant longtemps, comme je dois m'attaquer à mes devoirs...

Chapitre 3 : Magic art

Lei se réveilla, un peu déboussolée, et constata qu'elle était seule à l'infirmerie. Enfin, pas tout à fait. Mme Pomfresh, la baguette à la main, soignait un élève qui s'était, selon ses dires, foulé la cheville en tombant dans les escaliers. Lei, avait parfaitement conscience que, si un élève la découvrait, elle ne passerait pas longtemps inaperçue. Aussi, elle tira discrètement les rideaux autour du lit et se recoucha, silencieuse. Elle n'était plus fatiguée, en tout cas, son corps ne l'était plus, mais son esprit ressassait encore les dernier jours qu'elle avait passé en fuite dans toute l'Irlande, poursuivie et traquée par les Mangemorts à cause de ....
Elle fut interrompue dans le cours de ses pensées lorsque Mme Pomfresh, s'étant débarrassé de l'élève, écarta les rideaux du lit et chuchota :
-J'ai appelé le professeur Dumbledore, il arrivera dans quelques minutes.
-Non, non rappelez-le s'il vous plaît ! J'irai moi même !
-Bon... si vous le souhaitez.
Lei se leva et se dirigea d'un pas assuré vers la porte de l'infirmerie, saisissant sa baguette au passage. Dans le couloir désert, elle se désillusionna afin de rester discrète. Lorsqu'elle parvint aux gargouilles menaçantes, elle prononça :
-Plume en sucre !
Les gargouilles ouvrirent l'accès, dans lequel Lei s'engouffra, décidée à tout dire.
Elle toqua comme la veille, Dumbledore lui dit d'entrer. Inspirant profondément, elle poussa la porte. Il l'attendait, souriant :
-Je vois que vous allez mieux Miss Hadley !
-En effet, professeur. J'ai à vous parler, mais tout d'abord, je voulais vous montrer quelque chose d'important.
-Je vous en prie, si cela est important.
-J'ai besoin de papier et d'un crayon s'il vous plaît professeur.
-Mais bien sûr, tenez .
Il saisit une feuille de papier et transforma une plume de son bureau en un crayon à la mine de plomb de la meilleure qualité.
Lei remercia le directeur et prit le matériel en main. S'appuyant sur le bureau, elle fit un croquis rapide mais saisissant d'exactitude des lunettes du directeur. Celui-ci l'observait avec attention. Lei saisit alors la feuille et la secoua d'un coup sec. Au plus grand étonnement du directeur, une exacte copie de ses lunette ( en noir et blanc toutefois ) atterrit sur son bureau d'acajou.
Il sourit à Lei :
Je commence à comprendre la raison de votre disparition.
-Oui, soupira Lei, les Mangemorts m'ont trouvée en train de dessiner dans un bar moldu, et, à mon plus grand étonnement, le poisson que j'avais esquissé est sorti soudain de la feuille. Depuis, ils me poursuivent, sans doute pour que je dessine des armes, baguettes et autres inferi. Je n'ai pas revu ma maison depuis ce jour, et je n'ose plus y retourner. Je ne pense pas d'ailleurs que les Mangemorts l'aient épargnée. Je suis navrée de n'être pas revenue plus tôt.
-Si vous en ressentez le besoin, restez ici, vous pourrez aider le professeur Flitwick, il est débordé en ce moment.
-Je ne sais pas comment vous remercier, Professeur Dumbledore, dit Lei, ne croyant pas à sa chance.
-Et bien, aidez les élèves dans leur travail et je serais comblé, trancha Dumbledore d'une voix joviale, vous logerez dans l'aile ouest, dans l'ancienne salle de métamorphose. J'imagine que vous vous débrouillerez pour l'aménagement !

Ce chapitre je l'espère, vous captivera jusqu'au bout !
Je suis, dans un autre sujet, à la recherche d'un autre correcteur, chiara en a marre ( ) ... J'attend vos CV !

Ah ouais ! Tip Top ! Je l'avais senti arriver en découvrant ton image de pinceau associée au titre de la fic mais j'ai hâte d'en apprendre plus sur les tenants et aboutissants de cette magie artistique.

C'est fou, parce que Seamus (notre N°1) avait une fiche de lecture à faire pendant les vacances sur un conte que je ne connaissais pas (Comment Wang-Fô Fut Sauvé de Marguerite Yourcenar) et qui se base un peu cette idée de peinture vivante. J'ai trouvé ça vraiment très attrayant.

Hou ! Je suis pressée de découvrir la suite (oui encore, mais plus, quoi ! ). Enfin, les devoirs passent bien évidemment avant, alors courage !

Ah et si, avant que je me sauve, j'ai adoré le passage où Lei est arrêtée dans ses pensées juste au moment bien fatidique ! Très fort !

Allez, merci et à la prochaine !

Oui je sais j'ai toujours eu un don pour l'écriture
Non franchement c'est vraiment si bien que ça ?

Hestianne a écrit:Oui je sais j'ai toujours eu un don pour l'écriture
Non franchement c'est vraiment si bien que ça ?

Pour l'écriture je sais pas trop (encore que très franchement, ton combo style / syntaxe est largement au-dessus de celui de beaucoup d'auteurs de fanfic même plus âgés que toi - oh, oui... - et je ne parle même pas de l'orthographe). Mais ce qui me plait avant tout dans ton histoire ce sont tes idées très originales, deux déjà en trois petits chapitres : l'alternance de la narration sur deux périodes et cette fameuse magie par le dessin. (Et encore une fois, ça change d'un énième Hermione réalisant subitement qu'elle est folle accro de Drago...).

Et puis c'est toujours un plaisir aussi de se dire que tout ça sort de ta tête à toi et d'essayer de te retrouver entre les lignes, comme pour tout auteur (ou artiste, en fait)...

À ton âge, qu'est-ce que j'aurais adoré avoir eu Internet et publier des fanfics. Parce qu'il s'en est créé, de ces histoires dans ma petite tête. Mon seul public d'alors (pas lectorat puisque je n'ai jamais rien mis en mots) était ma cousine, la seule à qui j'osais les raconter...

J'encourage mes enfants à développer comme ça leur imagination. Seamus s'en sort plutôt pas mal, ou en tout cas, il aime ça (ce qui est déjà fabuleux). J'ai hâte (mais pas trop non plus) que l'un et l'autre passent aux rédactions à l'école.

Je tiens à préciser que je n'ai jamais dit que j'en avais marre de corriger les textes !!! juste que je ne peux pas les corriger tout de suite tout le temps...

Ahahaha ! Il me semblait bien que ce devait être une situation dans le genre !
Il faut apprendre la patience, Hestianne ! Relire et relire son texte pour le peaufiner.

Continue cependant ta fic car le début est prometteur !

Je n'en espérais pas tant, un début prometteur !
déjà que les gens à qui je racontais les histoires farfelues qui me sortait du crâne me disaient que j'étais dingue !

bon ça y est, je me pus lire et j'espère avoir le temps de reviewer.

Alors bizarrement, le prologue chez Dumbledore et le premier chapitre sur l'enfance avec un parent un moins (oui bon jusqu'aux derniers paragraphes, j'avais aussi fait un sombre raccourci concernant la mère de Lei) me rappellent vraiment qqch. Surtout qu'il y a d'autres similitudes (même si pas encore dévoilées ailleurs (ahurissant, je vous dis )
(Pour info à Suzy, la fic ne s'est pas perdue et je m'y suis même remise, chap 17 en cours)

Du coup j'accroche bien et je me demande ce que tu nous as concocté. Il y a plein de questions aussi : qu'est-ce qu'elle fait la maman pour être absente si longtemps et souvent ? c'est quoi le nom de famille ? pourquoi les mangemorts poursuivent-ils Lei (parce qu'elle n'est pas partisane de Voldy, on s'en doute, mais y a-t-il plus ?)

Coté style, eh bien j'aime bien aussi, ça coule bien et comme l'a dit Chiara, les adjectifs sont bien choisis, percutants, imagés. On voit bien les scènes sans grands développement.

Pour l'histoire des époques alternées, je pressens que les infos vont être distillées au bon moment et je sens (j'espère) que ça va nous faire capillotracter sévèrement... cool

bon continuation, Hestianne

(Au passage aussi : j'ai continué à lire ta fic, Nau, j'ai pas reviewé mais je suis. Bientôt la review, j'espère, la freebox doit arriver aujourd'hui normalement)
Nau'comment : Pas d'inquiétude non plus, Syrinx, j'ai tellement de mal à me dépatouiller pour avancer ma publication que je ne me permettrais pas de réclamer quoi que ce soit. D'ailleurs, même dans le cas contraire ! Allez, à bientôt ! (Arg, tu vas avoir la nouvelle freebox ! Trop la chance, on l'attend depuis début janvier, nous...).

Syrinx, pour le nom de famille et la raison de la poursuite, il suffit de lire le Chap 3
( j'avoue, le chap 1 avec Dumby c'est un peu copié, mais c'était vraiment une trop bonne idée )

Syrinx, pour le nom de famille et la raison de la poursuite, il suffit de lire le Chap 3

j'avais point vu le chapitre 3 (comment ai-je fait pour le rater??? je fatigue on dirait....), je le lirai ce soir (maintenant que je suis enfin connectée à internet chez moi).

( j'avoue, le chap 1 avec Dumby c'est un peu copié, mais c'était vraiment une trop bonne idée )

ben en fait non c'est pas copié puisque tu vas alterner les époques avec les chapitres, si j'ai bien compris. C'est juste que comme je me suis loupée le chapitre 3, ben les deux premiers m'ont fait pensé à un prologue (pour accrocher) et ensuite une histoire qui se lance en commençant par l'enfance de l'héroïne (démarche et développement logiques, je trouve enfin c'est logique que je trouve ça logique puisque c'est le schéma que j'ai suivi... et je m'arrête là avant de m'enbrouiller)
En plus je suis peut-être censée être en essai aujourd'hui....

Syrinx a écrit:

Syrinx, pour le nom de famille et la raison de la poursuite, il suffit de lire le Chap 3

j'avais point vu le chapitre 3 (comment ai-je fait pour le rater??? je fatigue on dirait....), je le lirai ce soir (maintenant que je suis enfin connectée à internet chez moi).

T'inquiète pas on est tous fatigués...

( variation de métro boulot dodo )

Voilà le quatrième chapitre en version non-corrigé pour les plus impatient !
Je vous préviens je me suis lâchée sur la longueur !

Chapitre 4 : Correspondance et révélations :

Lei, se libérant de l'étreinte de sa mère, qu'elle n'avait pas revue depuis plus de trois ans, elle pris un air sévère, fronça les sourcils :
-Mais OU étais tu, demanda Lei d'une voix tendue
-Oh tu sais j'ai eu du travail, répondit sa mère, sans apercevoir la menace que lui indiquaient pourtant clairement les yeux et le ton de sa fille, et...
Mais elle n'eut pas le temps d'en dire plus, car sa fille, ruminant déjà depuis trois ans sa colère, la déversait sur elle :
-Ah oui, du travail, l'excuse classique ! Et si tu me disais la vérité maintenant ? Pour changer un peu ! Oui je sais, c'est dur d'être seule et tout ça ! Mais demain j'ai 11 ans ! J'aimerais que tu arrête de me prendre pour une gamine à qui un petit mensonge, suivis d'un baiser sur la joue suffit ! Je veux savoir ! Je sais quand tu me mens ! Depuis longtemps ! Et papa, même si je l'aime, n'est pas plus convaincant que toi ! Alors maintenant, je veux la vérité, pleine et entière, que j'ai mérité après tes absences répétées !
Une chape de silence tomba, épaisse, après cette tirade que Lei ne regrettait pas malgré les mots durs qu'elle avait employé. Sa mère avait tressaillit, touchée par ces mots tout aussi vrais et justes que blessants. Elle hésita encore quelques secondes, puis dit d'une voix où perçait le remord et la lassitude :
-Je t'accorde que je n'ai jamais été réellement honnête avec toi, je pensais qu'il était trop tôt... Malheureusement, je ne pourrais te l'annoncer que demain, et... non, attend avant de me jeter encore une fois mes erreurs à la figure, je te le dirais demain, mais seulement, ce ne sera pas la vérité pleine et entière, je le crains, même si tu l'a amplement méritée. Je te suggère d'écrire à ton professeur pour lui annoncer ton anniversaire, cela lui fera très plaisir. De plus, je dois discuter avec ton père.
Les épaules de Lei s'affaissèrent, encore une fois, elle n'obtiendrait pas de réponse. Résignée à s'en tenir à une semi vérité le lendemain, elle haussa les épaules et se dirigea vers sa chambre, trouvant la suggestion de sa mère judicieuse, pour écrire à son professeur.
Le professeur en question avait été déniché par son père par la poste, et depuis, toutes les semaines, et même parfois plusieurs fois par semaine, Lei lui envoyait les devoirs demandés et en profitait pour lui donner de ses nouvelles. Et cela fonctionnait ainsi depuis ses trois ans, même si à l'époque, son père lisait ses lettres et écrivait ses réponses. En tant de temps, un lien fort s'était tissé entre elle et son professeur, et elle lui écrivait de plus en plus souvent pour compenser son inextirpable solitude. Elle lui envoyait également plusieurs dessins, peinture ou croquis, ce qui le ravissait au plus haut point. Elle lui avait récemment envoyé un portrait d'elle, et également un portrait de lui. Enfin, de l'idée que ses lettre lui donnait de lui. Il en avait résulté le visage d'un homme jeune, aux cheveux châtain foncés, au visage fendu d'un sourire amical et possédant de grand yeux d'un bleu incroyable, pétillant de malice, d'intelligence et de sagesse. Il lui avait répondu le lendemain, lui faisant part de ses remerciements les plus chaleureux, et lui disant que peut-être, il se rencontreraient bientôt et qu'elle pourrait juger de l'exactitude de son dessin. Ce soir là, Lei lui écrivit, armée de son stylo préféré, offert par son père, une lettre brève :

Cher professeur,
Je suis ce soir une nouvelle fois déçue par ma mère et ses secrets trop importants pour être révélés. En effet, elle est revenue, après trois longues années d'absence, pour me faire poireauter jusqu'à demain pour recevoir une semi vérité. Il sont certainement entrain de se disputer encore une fois à mon sujet. Malgré ces évènements, je suis heureuse d'avoir reçue votre réponse si prompte à me parvenir. Mais où donc cachez vous cette poste miraculeuse ? Je suis aujourd'hui à deux doigts de découvrir quelque chose d'important, je le sens en moi. Cet anniversaire annonce tout à la fois bonnes et mauvaises nouvelles. Les bonnes nouvelles ne sont malheureusement que deux, deux fois moins que les mauvaises : Demain, ma mère me dévoilera enfin quelque chose, et je saurais enfin dans quel collège je vais allé au terme de ces vacances. Les mauvaises sont plus nombreuses, mais également plus graves : Je partirait pour la première fois de ma vie dans une école, et me confronter ainsi à la vie sociale me fais un peu peur, mon père se retrouvera seul ici après mon départ, car, du peu qu'il m'a laissé entendre, ce collège sera un internat, je ne suis pas sûre de pouvoir continuer à dessiner là-bas, et surtout, surtout, d'autre professeurs que vous m'enseigneront, et c'est cela qui me fait le plus peur.
Portez-vous bien.
Votre élève attentive
Lei Hadley

Lorsqu'elle eu fini, elle cella la lettre et partie la donner à son père. Comme elle le suspectait, ils se disputaient à son sujet. Faisant fi de ces répliques acerbes, elle donna la lettre à son père qui lui promis de la poster dès maintenant. Sans se poser d'avantage de questions, elle retourna dans sa chambre et s'effondra sur le lit, et s'endormit toute habillée tant elle était fatiguée.

Le lendemain, Lei se réveilla de bonne heure. Elle savait que son gâteau restait à préparer, mais elle ne bougeait pas. Elle profitait des dernières heures passée dans sa minuscule chambre au murs recouverts de papier. Quelques minutes plus tard, elle se décida à se lever pour se diriger vers sa bibliothèque pour y prendre son livre de cuisine. Elle fit la liste de se qu'il lui faudrait pour le cuisiner. Discrètement car ses parents dormaient encore, elle saisie son manteau et sortit dans le couloir. Elle sortit dans la rue et entra dans une boutique ouverte à toute heure qui distribuait selon elle les meilleurs produits du quartier à un prix défiant la concurrence. Elle y entra, salua la jeune femme qui tenait le magasin, et lui tendit la liste. La connaissant depuis longtemps, elle prit la liste et lui trouva les ingrédient pendant que Lei se promenait entre les rayons. Elle s'arrêta devant un rayon qui ressemblait aux autres, saisis un paquet de ses bonbon favoris, puis se dirigea vers un autre rayon. Elle y prit des tubes de peinture, quelques nouveaux pinceaux, puis s'empara d'un crayon à mine de plomb, de sa marque fétiche. La vendeuse lui tendit un sac où se trouvaient les ingrédient, Lei la remercia chaleureusement, lui tendit un billet de 20 $, en lui montrant ses dernières acquisitions. La vendeuse lui rendit la monnaie, et au moment où elle la mettait dans la main de Lei, cette dernière remarqua la caisse quasiment vide. Les affaires allaient mal pour cette échoppe, et Lei aurait vraiment aimé aider la jeune fille qui la tenait. Sans qu'elle sache pourquoi, une douce chaleur l'envahit, et la détendit. Elle repoussa la monnaie :
-Vous en avez plus besoin que moi, gardez-là je vous pris.
La vendeuse, les yeux brillants, referma la main sur les pièces qui tintèrent. Soudain, brisant le silence, un client entra. Puis un autre, et un troisième, un quatrième. Et tous dirent :
-Je me demande pourquoi je n'ai pas remarqué cette échoppe avant, pourtant, j'habite dans le quartier !
Lei sortit en silence, bénissant sa bonne étoile, et rentra chez elle. La maison était encore endormie. Sans réveiller sa mère qui dormait sur le canapé, elle se dirigea vers la cuisine et commença le gâteau. Une demi-heure plus tard, le gâteau était dans le four pour 30 minutes supplémentaires, et Lei partit prendre son petit déjeuner avec ses parents qui s'étaient réveillé dans le salon. La matinée passa comme un soupir, comme si les horloges avançaient une ou deux fois trop vite. Midi arriva, et Lei planta les bougie sur son gâteau qu'elle estimait très réussi. Fredonnant la chanson rituel, ses parents l'attendaient autour d'une table chargée de cadeaux. Les bougies soufflées et le gâteau dévoré par les trois convives, Lei remarqua qu'une lettre était posée sur les paquets.
-C'est de la part de mon professeur ?
-Pas exactement, lui dit son père, mais ouvre les autres en premiers.
Lei saisie un à un les paquets, les ouvrit, et savoura le plaisir de recevoir. Elle trouva successivement :
-De la peinture à l'huile, de la part de son père.
-Un lot de livres de cuisines, offert par la librairie proche où elle dépensait souvent l'intégralité de son argent de poche.
-Un « dictionnaire de l'héroic fantasy », offert par sa mère.
-Une valise neuve et du papier à lettre décoré, cadeau de ses deux parents
Il ne restait qu'un paquet, la lettre épaisse, où l'adresse, écrite avec un encre verte, lui semblait surréaliste :
-Comment ça, Dans la chambre au mur recouverts de dessins ? Ils m'espionnent ou quoi ?
-Ouvre-la, la pressa sa mère.
Lei ouvrit la lettre, et un papier, écrit de la même encre que l'adresse, s'échappa de l'enveloppe de papier craft :

Chère mademoiselle Hadley,

Nous vous informons que vous êtes d'ors et déjà inscrite au collège Poudlard, l'école de sorcellerie. Ci-joint la liste des fourniture nécessaires pour la rentrée prochaine, le premier septembre, date à laquelle vous devrez vous rendre à la gare de Kings Cross voie 9 ¾ pour prendre le Pourdlard express.
Cordialement,
Minerva McGonagall, directrice adjointe

Lei tiqua. Les mots « sorcellerie » et « 9 ¾ » lui paraissait décalés dans une lettre aussi officielle. Elle leva les yeux de la lettre et regarda ses parents. Ils souriaient. Dans un geste fluide qui trahissait l'entrainement, sa mère sortit une baguette de sous sa veste, et fit jaillir un foulard bleu pervenche de son extrémité, qui partit se nouer autour du cou de Lei.
-Et oui, Lei, tu est une sorcière.

bon ben je lis en vitesse mais quand même je suis épatée. Va quand même falloir passer tout cela à la relecture...
Je reviens commenter plus précisément dès que j'ai deux minutes
...

en 2013

Je viens de lire, et plusieurs réflexions me viennent :

le prof des cours par correspondance, aux cheveux chatains et aux yeux bleus pétillants de malice et de sagesse. ça me rappelle quelqu'un... ça se passe en quelle année ton histoire déjà ?
Et si c'est bien celui auquel je pense, ben elle en a eu de la chance, Lei. Et en même temps ça veut dire aussi qu'elle doit avoir quelque chose de spécial (bon on l'a vu dans le précédent chapitre, son pouvoir très particulier).
Et cette boutique qui ne semblait avoir que Lei comme cliente.... Avec l'arrivée de nouveaux clients pile le jour de ses onze ans, on dirait bien qu'un enchantement a été levé...
Sans compter que Lei ne semble pas sortir beaucoup de chez elle.... elle était sous protection la petite, nan ?
Bon après, reste la grande question du pourquoi... probablement liée aux activités de sa mère.

J'attends la suite.

Pour la relecture, c'est vrai qu'elle aurait pu éviter quelques maladresses, mais je reste bluffée par ton écriture quand même. Comme l'a dit Nau plus haut, certains auteurs, plus agés, ne font pas mieux (certains sont même au ras des paquerettes)
Après j'adorerais me proposer en seconde relectrice, mais l'accès à internet risque de m'être un peu compliqué d'ici quelques temps (5 semaines de formation à Bourges, et je ne suis pas sûre d'avoir le net là bas). C'est dommage parce que j'aurais bien aimé suivre cette histoire d'un peu plus près. Je saurais pas dire pourquoi (enfin si vaguement, mais je vais pas m'étendre sur le sujet ici), mais ton histoire m'interpelle.

Enfin... bonne continuation

Wahhh une réponse !!!

Syrinx, je spoilerais pas sur certains détails.... et l'histoire se passe au temps de James et Lily ( sachant qu'il ont le même âge que Lei )
je t'accepte sans hésiter comme relectrice si tu a le temps
Encore une fois des éloges sur mon écriture, cela me surprend vraiment, je ne savait pas que je pouvais récolter tant de succès avec un fanfic imaginé sur un coup de tête, merci pour tes compliments !

Je me rend compte aujourd'hui que la partie enfance est déjà développée dans ma tête, alors que le partie adulte de Lei, je dois me creuser la cervelle...

je t'accepte sans hésiter comme relectrice si tu a le temps

bon c'est entendu alors, mais je préviens d'avance qu'il faudra pas compter sur moi en mai (enfin si la formation est bien en mai j'aimerais bien une réponse de l'administration à la fin!)
Chiara doit avoir mon adresse mail, sinon je te l'envoie par MP

Et puis ma banderole s'est fait la malle, c'est le signe qu'il faut que je m'y remette sérieusement, moi...

Sinon parmi tout ce que j'ai écris comme remarques, y en a une de juste au moins ?? (moi ? chercher à en savoir d'avantage ???)

Disons plutôt que au moins une des idée est juste ( je te laisse deviner la(es) quel(s) )
pour le mail c'est bon, je t'enverrais la suite si tu est libre sinon maman Chiara s'en chargera ... Et en plus je suis sûre que sa te ferais plaisir de connaître la suite avant tout le monde...

Exactement et je suis sûre aussi que ça me motivera pour ma propre fic

(tiens ? ma banderole est revenue sans que je fasse rien...? Youpi !)

Chapitre 5 : Comment échapper au passé quand il vous poursuit ?

Lei, baguette à la main, entra dans l'ancienne salle de métamorphose. La classe vide avait apparemment déjà subi les colères et farces de Peeves. Les murs étaient souillés de taches d'encre, les tables et les chaises étaient retournées et le tableau couvert de mots obscènes se décrochait à moitié du mur. En soupirant, Lei agita sa baguette dans un mouvement ample, en direction de la porte et des fenêtres qui se teintèrent un instant d'une lueur dorée. Ce sortilège lui permettrait de ne pas être dérangée ou découverte par des élèves imprudents ou curieux.
Elle se tourna ensuite vers les murs qu'elle nettoya et repeignit d'une couleur bleu très douce et claire. D'un coup de baguette, le sol se para de lames de parquet de la même teinte que celles de sa chambre de jadis, en ce temps jonchées de livre et de croquis éphémères. Le mobilier de la salle de classe s'envola dans les airs, et se transforma selon les désirs de Lei. Le bureau devint lit, le tableau se changea en commode, une table se plaça à coté du lit, devenant table de nuit, les autres se changèrent en meubles, tel un grand miroir, un bureau plus grand et bleu, un meuble de toilette, une bibliothèque ou une simple étagère.
La pièce ainsi meublée et colorée dégageait une aura chaleureuse et agréable. Satisfaite de son travail, Lei fit apparaître d'un énième sortilège une valise contenant toutes ses possessions, comme des habits, quelques bijoux, et surtout, du matériel de dessin et des livres.
Décidant que la magie n'était pas en ce cas absolument nécessaire, elle rangea sa baguette, et entreprit de tout ranger manuellement. Lorsqu'elle eut fini, elle se changea, choisissant un haut bleu (vous l'aurez comprit, le bleu était sa couleur fétiche ), et un jean foncé, qui passerait inaperçu sous sa robe noire à agrafe d'argent. Elle prit dans sa petite boîte à bijoux un collier d'or fin, alourdit d'une opale aux couleurs irisées, et accrocha à ses oreilles deux pierres, jumelles de celle qui pendait déjà à son cou. N'y voyez là aucune coquetterie, elle voulait simplement faire bonne impression devant les professeurs, car, elle ne s'y trompait pas, elle leur serait présentée très bientôt.
Encore une fois, elle se désillusionna et sortit dans le couloir. Un sourire éclaira ses lèvres :
-M'attendiez-vous depuis longtemps professeur ?
-Je dois avouer, répondit Dumbledore, que je n'ai pas attendu assez longtemps pour me fâcher. Et, en passant, vous avez effectué un parfait sortilège de désillusion !
-Oh, si vous le dites, répondit précipitamment Lei, heureuse que le professeur ne la voie pas rougir.
-Suivez moi jusqu'à la salle des professeurs, nous discuterons après, voyez vous, je ne peux continuer à parler tout seul aux yeux des élèves sans confirmer l'image du fou qu'ils ont de moi !
Sans un mot de plus, les deux compères s'en allèrent par les couloirs déserts. Arrivée à la salle des professeurs, gardée par deux gargouilles grimaçantes, Lei sentit une irrésistible envie de s'enfuir à toutes jambes. Elle n'avait jamais pris du plaisir à se donner en spectacle, et ne comptait pas s'y mettre aujourd'hui. Cependant, elle se retint, et pénétra dans la vaste pièce à la suite du professeur Dumlebore. Ce dernier fut accueillit par de nombreuses exclamations impatientes :
-Albus, que signifie ceci ? l'apostropha le professeur Sinistra.
-Mais pourquoi donc nous faire annuler tout nos cours de l'après midi, enfin !
-Je devais rendre un devoir important à mes élèves de cinquième année, se justifia Minerva Mc Gonagall
Seul un professeur restait silencieux. Un professeur aux cheveux noir, sa cape noire autour de lui donnaient l'impression que les ailes d'une improbable chauve-souris c'était posée sur lui. Son regard était posé sur l'endroit où se trouvait Lei. Un regard tout à la fois interrogateur et inquiet.
-Severus, s'écria Dumbledore après les tirades extravagantes et innombrables des autres professeurs, n'avez vous donc rien à me reprocher ?
-Non professeur, je voulais juste savoir ce que fait cette personne derrière vous, et surtout qui est-t-elle.
D'un geste théâtral, Lei réapparut au milieu de la salle, devant le professeur Rogue. Ils avaient le même âge, et s'étaient connus ici même, dans la salle des professeurs, par le plus grand des hasards. Et le voici à nouveau devant elle, professeur dans l'école où ils avaient fait leurs études.
-Je suis ici pour apprendre, mais aussi pour enseigner. Je pense que vous savez qui je suis professeur, moi en tout cas, je me souviens très bien de vous, dit Lei d'une voix calme dissimulant mal la haine viscérale que lui inspirait Rogue, vous avez d'ailleurs vous-même tout fait pour cela.
Severus Rogue blêmit, ouvrit la bouche comme pour se justifier, mais renonça vite, comme bâillonné par le regard implacable de la jeune femme. Sans accorder plus d'importance à Rogue, elle s'adressa d'un ton aimable aux autres professeurs :
-Pour ceux qui ne me connaissent pas, ou ne me reconnaissent pas, je suis Lei Hadley, venue ici en tant que stagiaire en sortilège, sous la tutelle du professeur Flitwick, pour une durée indéterminée. J'espère pouvoir vous revoir bientôt, et dans de meilleures conditions. D'autre part, je m'excuse pour ce débordement passager, Mr Rogue n'ayant pas toujours fait en sorte de m'inspirer autre chose que du mépris ou de la haine. Professeur Dumbledore, puis-je vous parler un instant ?
-Bien sûr, si cela ne me fait pas perdre trop de temps. J'imagine que le professeur Rogue devrait nous accompagner ?
-Si vous le voulez, je viendrai, répondit Severus
Lei haussa les épaules, et suivit le directeur, ignorant superbement le maître des potions, et abandonnant les nombreux témoins hagards d'une escarmouche qui ne serait sans doute pas la dernière. Ils parvinrent rapidement devant le bureau du directeur, grimpèrent l'escalier, et pénétrèrent dans la pièce. Se fut à ce moment là que Lei sortit sa baguette, imitée par Rogue une fraction de seconde plus tard :
-Vous, commença Lei, vous ne méritez pas moins qu'Azkaban ! Mr Dumbledore, reprit-elle en se tournant vers l'intéressé, comment avez-vous pu engager un tel homme, et ce au sens le plus large du terme, dans votre établissement ?
-Il se trouve que je ne connais pas les raisons de cette querelle, voudriez-vous Miss, me l'expliquer de vos propres mots ?
-Sans vouloir vous manquer de respect, vous utilisez le mot querelle, j'utiliserais à votre place les mots « vengeance justifiée ». Mais vous conter celle-ci ne sera pas difficile.
Dumbledore fit signe à Lei de s'asseoir ainsi qu'a Severus, qui se plaça par prudence le plus loin possible de la stagiaire. Lei commença alors son récit.


Voici le cinquième chapitre, qui j'espère, vous inspire autant que les autres, et merci à la relectrice inédite Syrinx, qui m'a bien aidé avec ses commentaires !

Tu plantes bien le décor, Hestianne. Espace et temps sont bien clairs dans ma tête à présent !
Lei enfant en 1971 ?
Lei adulte en 1981 ?

Lei est une fille avec du tempérament ! C'est sûr ! "Femmes des années 80" c'est normal ! Lol !
Elle serait du côté de James Potter ? Une Gryffondor ?
Elle est, de plus, douée pour la peinture ! Une Serdaigle ?
Ferais-tu le lien entre cours de sortilège et son art pictural ?
Ce serait d'ailleurs un beau sujet de discussion à reprendre : comment crée-t-on ces tableaux vivants ? Sortilège après création ou sur la peinture elle-même ? ou autre... Bien sûr !

A quoi donc pourrait servir le don de Lei dans le camp de Voldemort ? Si bien sûr c'est la raison pour laquelle ceux-ci la poursuivent !

Je t'attends pour lasuite Hestianne !

Pour la suite faudra attendre un peu, j'ai l'oral d'histoire des arts Le 21, 22 avril, puis les devoir commun en mai, puis le brevet, donc ... pas sûre d'avoir le temps !

C'est ce que je disais: je t'attends ! Bon courage pour toutes ces épreuves à passer !

Re coucou Hestianne !

je reviens mettre ici un des commentaires :
On voit bien que Rogue a peur face à Lei, et ça me laisse perplexe et réveuse.
Perplexe parce que Rogue n'est vraiment pas du genre à avoir peur de quoi que ce soit et qui que ce soit. Rêveuse, parce que j'imagine le tempérament de Lei pour avoir un tel effet sur un personnage aussi... bon enfin vous voyez, c'est Rogue ^^

Bonne continuation, Hestianne et postasse bien tes exams

Elle en a de la chance, Lei, de loger dans une si grande chambre : je crois qu'elle me plairait !
Ce qui me chiffonne un peu, c'est que Dumbledore n'intervient pas dans l'altercation en salle des profs.
Certes, il peut estimer que Rogue est de taille à se défendre mais il laisse tout de même plomber l'ambiance au sein de son équipe d'enseignants.
on sait maintenant qu'elle est la stagiaire de Flitwick: j'aime bien ce rattachement à un système moldu !

Il n'interviens pas pour la salle des profs car il ne s'y attendait pas du tout . De plus, ils n'ont pas plombé l'ambiance, au contraire, voir Rogue se faire rabrouer est un plaisir incommensurable !
RRAAHH mes exam' ....... Merci pour la chance, je vais en avoir besoin !